Certains vous paraitront forcément loufoques, pas sérieux, déplacés, voire réducteurs, mais nous avons voulu nous faire une idée précise des éléments qui forgent nos différentes opinions.
Mais au fait, si Armstrong n'a pas marché sur la Lune en 1969, à la barbe des soviétiques qui n'y auraient vus que du feu, alors il faudrait peut-être se demander si les chambres à gaz ne sont pas finalement une simple invention pour diaboliser les nazis (second degré), et le réchauffement climatique actuel la dernière émission de variétés à la mode (premier degré)!
Les astronautes à avoir marché sur la Lune sont au nombre de douze.
Neil Armstrong et Buzz Aldrin (Apollo 11 - juillet 1969)
Alan Bean et Charles Conrad (Apollo 12 - novembre 1969)
Alan Shepard et Edgar Mitchell (Apollo 14 - janvier-février 1971)
James Irwin et David Scott (Apollo 15 - juillet-août 1971)
Charles Duke Jr et John Young (Apollo 16 - avril 1972)
Eugene Cernan et Harrison Schmitt (Apollo 17 - décembre 1972)
Pour ceux qui croient que le réchauffement climatique actuel de notre planète est du à notre Soleil, voici quelques éléments de réflexion
Le Soleil connaît quatre types d'activités qui sont plus ou moins importants suivant la durée de cette activité. Ces variations de l'activité solaire ont été étudiées d'après l'analyse du C14 (carbone 14). Cet isotope se forme par l'action des rayons cosmiques sur l'azote atmosphérique. Plus le Soleil est actif plus le vent solaire empêche ces rayons cosmiques d'entrer dans l'atmosphère. Donc moins de C14 se forme.
LE CYCLE DE SCHWABE
Ce cycle solaire d'une durée de 8 à 13 ans soit une moyenne de 11 ans est le plus connu des quatre variations de l'activité solaire. C'est un amateur, Heinrich Schwabe (1789-1875) qui a découvert ce cycle en observant l'apparition des taches. Grâce aux satellites les astronomes ont pu mesurer directement le flux d'énergie émis par le Soleil durant les cycles les plus récents. Le flux diminue de 0,10 % du maximum au minimum de ce cycle. Mais cette activité solaire est plus ou moins importante suivant les trois autres cycles solaires.
Comme nous le montre le schéma ci-dessous l'évolution de la température suit l'évolution de la constante solaire. De 1645 à 1715, lors du minimum de Maunder, aussi bien la constante solaire que la température étaient basses. La constante solaire avait baissé de 0,25 %. Ceci c'est reproduit de 1795 à 1830 pendant le minimum de Dalton.
L'évolution de la température suivant la moyenne de 1960-1990 et de la constante solaire de 1611 à 1980. Donnée de la NOAA
On retrouve le même résultat avec le nombre des taches solaires qui est un bon indicateur pour ce cycle solaire comme on peut le voir en comparant le schéma ci-dessus avec celui de ci-dessous.
LE CYCLE DE GLEISSBERG
Ce cycle d'une durée de 80 à 90 ans fut découvert par Gleissberg en 1958. Il a des effets sur l'amplitude du cycle solaire de schwabe de 11 ans. Toutefois, les cycles undécennaux étant seulement identifiés sur une période de trois siècles à l'aide des taches solaires, l'extraction précise de cette période présente quelques difficultés. C'est pourquoi d'autres données sont utilisées (carbone 14). Cette période a aussi été trouvée dans la variation séculaire du diamètre solaire. L'évaluation des époques des minimums et des maximums par Gleissberg a été basée sur des données de l'activité des aurores de Schove (1955). Le maximum de Gleissberg autour de 1984 est le premier dans une longue séquence des maximums liés aux phases zéro dans le cycle 166 ans. Suivant Gleissberg les maximums devraient se produire autour 2069, 2159, et 2235.
LE CYCLE DE SUESS
Les données de concentration en carbone 14 indiquent aussi une périodicité d'environ 150 - 200 ans.
LE CYCLE D'HALLSTATTZEIT
Cette période a été trouvée dans les analyses de la concentration en carbone 14 et dans les données climatiques. Son origine n'est pas élucidée. Certains pensent qu'elle est d'origine solaire, d'autres estiment qu'elle constitue un mode propre d'oscillation du système océan-atmosphère. Ce cycle aurait un période de 2.300 ans et son maximum devrait être atteint vers l'an 2.800 et son prochain minimum vers 3950.
L'activité solaire est au plus bas depuis un siècle et n'est pas responsable du réchauffement climatique actuel de notre planète
Selon la NASA, en 2008 aucune tache solaire n'a été observée pendant 266 jours, un record inégalé depuis 50 ans. Il faut remonter à l'année 1913, avec 311 jours sans une tache solaire, pour trouver un minimum solaire si bas.
L'activité du Soleil varie en fonction de cycles qui durent en moyenne 11 ans, marqués par des phases d'activités intenses (maximums) et d'autres très calmes (minimums). L'une des manifestations de cette activité sont les taches sombres qui sont liées aux champs magnétiques solaires : plus il y a de taches visibles à la surface de l'étoile, plus son activité, et donc son rayonnement sont importants. Le rayonnement solaire participe également aux fluctuations de la température moyenne de la Terre comme en témoigne le petit âge glaciaire entre 1645 à 1715 qui s'est caractérisé par une quasi absence de taches solaires.
Actuellement, le Soleil se trouve dans une phase calme de son cycle. Cependant, cette phase marquée par l'absence de taches solaires est particulièrement remarquable.
Conséquences : le rayonnement solaire a diminué de 0,02% dans la lumière visible, de 6% dans certaines longueurs d'ondes. Avec 78 jours sans taches sur 90 écoulés, l'année 2009 s'annonce elle aussi en service minimum.
Rappelons que l'année 2008 est sans doute la dixième année la plus chaude depuis 1850, date à laquelle ont débuté les relevés instrumentaux, d'après les données compilées par l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Preuve, si il en fallait encore, que le réchauffement climatique reste très fortement lié aux activités polluantes de nos sociétés...
A la fin de la deuxième guerre mondiale, les deux plus grosses puissances, USA et URSS, sont entrées en concurrence avec la mise en place du rideau de fer en 1947, précédé de la construction du mur de Berlin.
La technologie Allemande avait nettement progressé pendant ce conflit et les 2 puissances se sont réparties, entre autres, les savants qui avaient travaillés pour le 3e Reich.
Le célèbre V2 était en service, mais bien d'autres prototypes d'armes étaient très avancés.
La guerre froide qui en a suivi a poussé les 2 parties dans une course effrénée à l'armement et la technologie de pointe.
Avec le succès de Spoutnik1, premier satellite artificiel lancé dans l'espace, Khroutchev a fait procéder, environ un mois après, le 3 novembre 1957, au lancement de Spoutnik 2, avec à son bord la chienne Laïka qui fut le premier être vivant à faire un saut dans l'espace. http://fr.wikipedia.org/wiki/La%C3%AFka
Vol spatial qui, comme prévu, fut fatal à l'animal au bout de 7 heures mais qui prouva qu'un être vivant pouvait survivre dans l'espace. SPA : Connaît pas !
Bref, un vrai pied de nez aux USA de la part de l'URSS qui enfonça le clou en envoyant dans l'espace le premier cosmonaute Youri Gagarine, le 12 avril 1961, à bord du vaisseau Vostok1. Qui n'a pas entendu parler de Gagarine?
Les USA humiliés lancèrent leur programme grâce (de gré ou de force..?) au savant allemand Von Braun, le concepteur du V2.
Explorer 1, lancé le 1er février 1958, fut la réplique des USA aux Spoutniks.
Les Etats Unis n'étant pas les premiers dans l'espace, en plus de leur échec dans la baie des cochons, le 15 avril 1961 à Cuba (Débarquement raté de 1 400 hommes soutenus par une force aérienne contre un pays allié de l'URSS), il fallait bien redorer le blason des Américains, et le président John Kennedy lança son fameux discours, le 25 mai 1961, disant qu'avant la fin de la décennie, l'homme marcherait sur la Lune et en reviendrait vivant! Gonflé le mec...
Il faut voir les documentaires avec tous ces ingénieurs qui vous expliquent que la technologie n'existait pas et qu'il fallait tout créer de A à Z. Ce fut un réel défit technologique, avec tâtonnements et échecs, mais aussi une extraordinaire aventure humaine qui coûta la vie à plusieurs astronautes.
Le premier Américain dans l'espace pendant une quinzaine de minutes fut Alan Shepard, à bord de Mercury3, le 5 mai 1961. Suivi par le programme Gemini qui se termina, le 15 novembre 1966, pour céder la place au programme Apollo dont le lanceur fut la célèbre et toujours inégalée fusée Saturne 5.
Ce fut une course sans merci entre les deux grandes puissances, que les USA gagnèrent en passant par de nombreux échecs et rallonges de budgets.
Le mur de Berlin, le fameux blocus, contré par le célèbre pont aérien, la baie des cochons, ainsi que l'affaire des missiles soviétiques installés à Cuba et dirigés vers les USA -Kennedy lança son ultimatum avec, à la clé, une menace réelle de guerre nucléaire qui fit reculer l'URSS- tout cela nous montre l'ambiance qui régnait entre ces deux super puissances.
Donc : Si Neil Armstrong n'avait pas posé les pieds sur la lune en 1969, il est évident que les soviétiques se seraient fait une joie d'apporter des preuves d'une telle mascarade.
Etant battus, ils ont même laissé tombé ce projet plus que ruineux.
Je ne comprends pas cette espèce de conspiration contre ce fait avéré.
Certes, des photos et vidéos peuvent être truquées mais une duperie sur le programme Apollo serait beaucoup trop lucrative pour les médias pour qu'ils ne révèlent pas des faits aussi scandaleux, car il s'agit de milliards de dollars.
Surtout aux USA où les médias ne font aucun cadeau : Nixon et le Watergate, nom d'un chien ! Clinton et Monica Lewinsky, nom d'une pipe ! Etc.
Il faut croire qu'il est plus facile de gober les belles promesses d'un candidat aux présidentielles que d'admettre notre avancée technologique...
Le plus malheureux est que ce programme spatial a été le plus cher de toute l'histoire et ce, juste pour la gloire.
Aujourd'hui, un autre défit est lancé : Aller sur mars !
Pour en terminer :
Tout ceci est bien loin du devoir de protection de la biodiversité de la planète, mais résume très bien la vanité de l'espèce humaine.
Un défit que nous ne pouvons nous permettre de perdre et qui mériterait largement les mêmes budgets que l'aérospatiale mondiale!
Michel Begrand, le 7 septembre 2009
PS : Je n'ai aucun intérêt à défendre les USA surtout que ces Américains ont quand même bien sabordé notre beau Concorde qui aurait du connaître un vrai succès et je suis rancunier !
Je n'ai pas non plus apprécié qu'ils aient élus 2 fois un incapable nommé W Bush, mais le fait est qu'ils nous ont sauvé la mise à chacune des 2 guerres mondiales et qu'ils ont effectivement marché sur la lune.
Saturne 5, qui a envoyé 12 hommes fouler le sol de notre satellite, fut la plus gigantesque fusée jamais fabriquée par l'homme. Ses moteurs principaux développaient une puissance égale à une trentaine de centrales nucléaires! Son équivalente soviétique a explosé sur le pas de tir, mettant définitivement fin au programme lunaire habité de L'Union.
Pourquoi diable prendre des vessies pour des lanternes?
La théorie de ce complot-là démasquée point par point, après étude approfondie des vidéos négationnistes, par ailleurs très convaincantes pour des personnes manquant de culture scientifique.
A propos des ceintures de Van Hallen qui entourent notre planète et qui, d'après les partisans de la théorie du complot, auraient dû griller les astronautes, il faut savoir qu'elles ne sont pas des ceintures de radiations, mais des ceintures magnétiquement et électriquement chargées qui piègent les particules à haute énergie issues du soleil. La dose de radiation émise par ces particules piégées dans les ceintures de Van Allen est de l'ordre de 25 Sv/an derrière une protection de 3 mm d'aluminium. Les astronautes y sont restés moins de deux heures et ont donc reçu une dose de l'ordre de 5 mSv (la radioactivité naturelle sur Terre est de 2,5 mSv/an). Les pilotes d'avion de ligne qui restent de longues heures en haute altitude sont beaucoup plus exposés que les astronautes. Les Soviétiques avaient développé un scaphandre similaire pour leur programme lunaire habité.
Concernant les radiations solaires au-delà des ceinture de Van Hallen, qui auraient elles-aussi dû griller les astronautes selon des négationnistes, il faut savoir que les risques liés à l'exposition sont cumulatifs. Une mission Apollo ne durait que quelques jours, et les excursions lunaires quelques heures. Les astronautes n'ont donc pas été beaucoup plus exposés aux radiations solaires que des pilotes d'avions vétérans... Les parois des modules étaient épaisses, de même que leurs combinaisons. C'était déjà cela de pris. En revanche, ils prenaient les précautions nécessaires pour l'exposition aux ultraviolets. En ce qui concerne les rayonnements plus durs émis lors des éruptions solaires, les passagers ont eu de la chance de ne pas avoir eu à en essuyer d'importante.
A noter que l'ensemble des astronautes ayant voyagé vers la Lune ont été victimes de la cataracte sept ans plus tôt que la moyenne des gens ayant passé leur vie sur le plancher des vaches.
Les complotistes prétendent que les astronautes d'Apollo 1 ont été assassinés parce qu'ils savaient des choses qu'ils ne devaient pas savoir. La vérité est que la NASA a fait une grosse erreur en saturant leur capsule d'oxygène pour gagner du poids; l'azote ne servant pas à la respiration. Résultat : un simple court circuit électrique a provoqué l'explosion au sol, entrainant la mort des trois malchanceux astronautes.
S'il n'y a pas de poussière sur les pieds du LEM, c'est que le réacteur principal du LEM a chassé la poussière vers l'extérieur. Il est donc impossible qu'elle se soit déposée sur les pieds du module lunaire.
S'il n'y a pas de cratère sous le LEM, c'est que le moteur principal n'était pas assez puissant pour en créer un. Seul l'impact d'une météorite en est capable. Si nous suivions cette logique, il devrait y avoir des cratères sur tous les pas de tir des fusées, dont les réacteurs sont des millions de fois plus puissants, ce qui n'est pas le cas. Il faut savoir que la puissance d'une Saturne V était équivalente à l'énergie produite par une trentaine de centrales nucléaires! Personne n'a constaté l'existence de cratères à Cap Kennedy.
Concernant les combinaisons des astronautes qui, d'après les négationnistes, étaient incapables de résister aux différences de températures qui règnent à la surface de notre satellite (-160°C à l'ombre et +120°C au soleil), il faudrait alors aussi nier la réalité des sorties extravéhiculaires en orbite terrestre (des américains comme des Russes), durant lesquelles on constate les mêmes écarts de température. En réalité, les combinaisons de la NASA sont capables de résister à plus de 800°C, et ce depuis l'accident d'Apollo 1.
Si le drapeau américain semble flotter en absence d'atmosphère, c'est parce qu'il est tout simplement maintenu par un morceau de fil de fer ondulé et qu'un astronaute est en train d'en manipuler le mât pour le planter dans le sol lunaire.
Sur les images lunaires, on ne voit pas les étoiles dans le ciel parce qu'il fait jour, que le diaphragme de l'appareil photo est trop fermé et la vitesse d'obturation trop rapide pour pouvoir capturer leur faible lueur.
Si les astronautes semblent éclairés dans l'ombre du LEM, c'est parce que le LEM lui-même (recouvert d'une feuille d'aluminium) fait office de réflecteur. D'autre part, la cellule photovoltaïque de la caméra a fait le réglage sur les astronautes eux-mêmes (en ouvrant de deux diaphragmes) et non sur le paysage lunaire environnant. De plus les scaphandres sont blancs et donc réfléchissants. L'albédo du sol lunaire n'est pas non plus négligeable pour déboucher les ombres.
Si deux photos montrent le même paysage, l'un avec le LEM au premier plan, l'autre sans le LEM, c'est parce que l'astronaute qui a pris ces photos s'est déplacé d'une trentaine de mètres, ce qui n'a aucune incidence sur l'apparence des montagnes situées à plusieurs kilomètres. N'importe qui peut en faire l'expérience avec son téléphone portable.
Concernant la divergence des ombres, il s'agit d'un effet d'optique dû au relief lunaire. S'il y avait eu deux sources de lumière les ombres seraient dédoublées, ce qui n'est pas le cas.
Le miroir laser, déposé sur la Lune voici 40 ans, sert depuis à l'ensemble de la communauté scientifique pour mesurer la moindre variation de distance entre la Terre à la Lune.
Les soviétiques n'ont jamais nié cet exploit américain. Pourquoi n'ont-ils pas eux-mêmes démasqués ces prétendues incohérences? C'était tout de même facile et l'occasion de ridiculiser les américains trop bonne.
400 000 ingénieurs et techniciens de la NASA ont été mobilisés par le programme Apollo. Sans compter le personnel des 13 stations d'écoute en sol étranger. Ca ferait beaucoup de monde pour de simples montages audiovisuels. En tout cas, si complot il y eut, tous ces gens ont bien su garder leur langue;o) Une vrai loi du silence, digne de la mafia.
Les communications radio en provenance du sol lunaire ont été captées, enregistrées et localisées par de simples radioastronomes amateurs, répartis aux quatre coins de la Terre.
Les 380 kilos de roches ramenées de la Lune ont été étudiées par l'ensemble de la communauté internationale et, une chose est sûre, elles ne sont pas terrestres. C'est même grâce à elles qu'on sait aujourd'hui que la Lune s'est formée suite à une collision latérale de la proto-Terre et d'une planète de la taille de Mars.
Voilà. Ceci est ma modeste contribution à une vérité aujourd'hui, tout de même, difficilement contestable.
A l'époque, j'avais 19 ans et j'ai moi-même cru que les images d'Armstrong foulant le sol lunaire à la manière d'un kangourou, avaient été tournées dans un studio de télévision. J'ai même en 1971 publié un article intitulé "Apollo Supercherie" dans la revue R21 dont j'étais rédacteur en chef. Mais, les preuves du contraire affluant, m'ont rapidement fait changer d'avis.
Oui, entre 1969 et 1972, l'homme est bel et bien allé sur la Lune. Il y avait certes peu de chance de réussite. Il ne restait par exemple que 30 secondes de carburant pour poser le premier LEM en commandes manuelles, les commandes automatiques étant grippées. Mais le "miracle" a eu lieu. A six reprises!
Et, en pleine guerre froide, cette course éperdue entre américains et soviétiques pour la suprématie du monde nous a certainement évité un conflit nucléaire généralisé.
Quoiqu'il en soit, la polémique est close depuis que la sonde Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO) a, en juillet 2009, survolé et photographié le site où le LEM d'Apollo 12 et Surveyor 3 ont aluni. (1)
LRO a pour mission de cartographier, avec une précision extraordinaire, les futurs sites lunaires où vivront en permanence des astronautes.
L'idée est de se préparer aux séjours de longue durée dans l'espace, avant de se lancer dans la conquête de Mars.
Cerise sur le gâteau, début septembre, la sonde indienne Chandrayaan-1 a photographié elle-aussi le site d'alunissage d'Apollo 15, montrant clairement les traces du Rover. (2)
La polémique des conspirationnistes est-elle close?
(1) La Nasa avait promis une surprise. Elle est bien là. La sonde LRO (Lunar Reconnaissance Orbiter) a bel et bien repéré les traces laissées par les missions lunaires du programme Apollo.
L'engin, satellisé autour de la Lune depuis le mois de juin a photographié les sites où ont atterri Apollo 11, 12, 14, 15, 16 et 17.
Six images sont disponibles dans le communiqué de presse de la Nasa consacré à la trouvaille de LRO.
Prises alors que le sol lunaire est éclairé par une lumière rasante, les images dévoilent, grâce aux longues ombres, les premiers étages des modules d'atterrissage (LM, Lunar Module) mais aussi des instruments scientifiques.
Sur le site d'Apollo 11, on repère l'ombre de Eagle, qui a déposé Neil Armstrong et Buzz Aldrin sur notre satellite. La plus surprenante est sans doute celle d'Apollo 14 où sont visibles, inscrites dans la poussière lunaire, les traces des allées et venues d'Alan Shepard et de Ed Mitchell.
(2) Le Lunar Reconnaissance Orbiter de la NASA a pris des photos des traces d'alunissage des missions Apollo en juillet dernier.
Ces photos étaient censées mettre fin aux fumeuses théories conspirationnistes, mais il y avait encore des imbéciles pour affirmer que les clichés étaient des faux.
Heureusement, les Indiens, grâce à Chandrayaan-1, ont pris leurs propres photos! Elles montrent, par exemple, clairement les traces du rover lunaire d'Apollo 15 sur la surface de la Lune.
Publié sur Gizmodo.fr par fred le 06 sept 2009
Deux journaux du Bangladesh sont dans l'embarras après avoir publié des articles qui soutenaient que les alunissages de la NASA, dont celui d'Apollo 11 en juillet 1969, n'ont jamais eu lieu
Olivier Caron
Les deux publications ont en effet dû s'excuser d'avoir publié de telles histoires. La confusion vient du fait que l'article du Manab Zamin a puisé ses sources dans un reportage d'un faux site de nouvelles, The Onion. Le texte original avait été tout simplement traduit. Le New Nation, une autre publication bangladaise, a ensuite repris l'histoire du Manab Zamin.
Les reportages soutenaient que le premier homme à avoir mis le pied sur la lune, Neil Armstrong, avait tenu une conférence de presse afin de révéler que l'alunissage auquel il a participé en 1969 était un canular très élaboré auquel lui-même a cru.
Dans le faux reportage publié par The Onion, Armstrong soutenait aussi être fatigué de vivre dans le mensonge et que les images de lui et de Buzz Aldrin marchant sur la Lune lors de la mission Apollo 11 avaient été filmées dans un studio au Nouveau-Mexique.
Cet été, soit le 20 juin 2009, le 40e anniversaire de la première marche sur la Lune par les astronautes Armstrong et Aldrin a été célébré et le tout a été souligné en grandes pompes.
Attention :Cela ne veut pas dire bien sûr que les complots n'existent pas. Juste qu'il ne faut pas en voir à toutes les sauces et sombrer dans le négationnisme qui nous empêche d'appréhender la vérité toute nue. Telle qu'elle est!
Complot climatique!
Le réchauffement de notre planète serait le fruit de notre imagination. Il n'existerait tout simplement pas.
Ou alors il ne serait pas dû aux modes de vie de nos civilisations industrielles, mais aux variations d'intensité solaire, voire à des variations dans l'orbite elliptique de la Terre.
Il faut savoir que la naine jaune qui nous sert de Soleil est une étoile particulièrement stable pendant au moins une bonne douzaine de milliards d'années.
Que de plus elle est actuellement à son plus bas niveau d'activité. Aucune tâche Solaire importante n'y est enregistrée depuis longtemps.
Quand à la variation de l'orbite de la Terre, elle est insignifiante sur l'échelle de temps qui nous concerne.
Le réchauffement climatique n'est donc pas dû au voisin, mais à nous. Et si nous n'y remédions pas sous peu, nous grillerons comme des merguez.
Les faibles variations d'activité du Soleil n'affectent en rien le déroulement de l'évolution biologique terrestre, protégée par la couche d'ozone et le champ électromagnétique de notre planète.
Attention HOAX grave créé par les magnats russes pour justifier l'extraction pétrolière à moindres coûts!
N'en croyez pas un mot!
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Les uns prétendent que les Américains n'ont jamais foulé le sol lunaire. Les autres soupçonnent George Bush d'avoir fait sauter lui-même le World Trade Center. Tous croient aux théories des complots.
Méfiez-vous, ils sont partout, surtout depuis l'avènement d'Internet...
Et maintenant une vidéo troublante au sujet des extraterrestres
Est-ce bien Edgar Mitchell, l'astronaute d'Apollo 14 qui parle? Terre sacrée le lui a demandé par courriel. Pas de réponse à ce jour.
Les complots anti-lunaires
9 août 2009
Ceux qui voient complot sur ce sujet comme tout autre, cherchent bien souvent à se donner de l'importance bien plus qu'autre chose. La propagation de thèse complotistes est une activité bien moderne et qui sied bien au trolls en manque de sensations fortes.
Si vous répondez à un troll à propos des photos de la NASA, il reviendra à la charge avec sa compréhension primaire de la perspective. Une fois cette question réglée, c'est le drapeau qui est l'objet de toutes les attentions, une fois les bases de la physique expliquées avec expériences à l'appui, le troll passera à un autre sujet, cherchant noise dans le moindre détail : l'obscurantisme est le refuge de l'incompétence. Le troll est une espèce infatigable : il est expert instantané en physique, optique, astronautique, vidéo, métallurgie, métaux rares, astronomie, chimie, biologie, radioactivité ... En effet, quoi de plus marrant qu'un troll qui peine encore à différencier souris et clavier qui vous tient des discours sur les ceintures de Van Allen ...
Concernant l'alunissage, je vais résumer ci-dessous les principales raisons qui ridiculisent les tenants des thèses complotistes lunaires.
Il y a eu 9 missions Apollo. Les complotistes ne remettent jamais en cause les missions orbitales (Apollo 8 par exemple). Pourquoi ? Et si complot, pourquoi le faire 9 fois et à prix d'or avec lancement de fusées Saturne pour mentir au foules ? Et pourquoi remettre en cause Apollo 11 mais pas Gemini, Soyuz et toutes les missions de la NASA, ESA et l'ex URSS ?
Toutes ces thèses ont pris racine dans les propos d'un menteur, un certain Bill Kaysing qui a quitté l'entreprise Rocketdyne en 1963 avant que le programme Apollo ne prenne concrètement forme. 400 000 personnes ont travaillé pendant 10 ans sur les projets Apollo, et il n'y que Bill Kaysing (qui n'a jamais travaillé sur Apollo) qui a découvert la supercherie? Voyons.
Si les Américains n'avaient pas été sur la lune, les Soviétiques auraient été les premiers à dénoncer la supercherie. Or les communications entre la Terre et la Lune entre les astronautes et la Nasa étaient captées par tous, y compris les Soviétiques et de nombreux opérateurs de radio-télescopes ( NON AFFILIÉS à la NASA ) à travers le monde qui ont orienté leurs antennes vers la lune (Australie, Grande Bretagne, Soviétiques).
Lors de l'alunissage d'Apollo 14, les astronautes ont placé ET ORIENTÉ des réflecteurs cubiques afin de mesurer la distance terre-lune par laser. On s'en sert encore aujourd'hui.
La sonde LRO (2009) vient de prendre des photos des emplacements des alunissages apollo, y compris des traces de pneu. Évidemment les complotistes vous diront que ce n'est que nouveau complot pour protéger l'ancien complot, ça commence à coûter cher au contribuable américain non ?
Si complot il y eut, pourquoi le président Richard Nixon a-t-il enregistré un message en cas d'accident lors de l'alunissage d'Apollo 11 ?
Quelques ressources pour en savoir plus sur ces théories complotistes et ceux qui savent leur répondre avec méthode et patience :
L'excellent blog Bad Astronomy réfute point par point chaque sujet évoqué dans le très mauvais documentaire de la Fox.
L'excellente émission MythBusters (les casseurs de mythes) qui démonte chaque sujet par des expériences. Voir les vidéos YouTube à ce sujet tirées de leurs émissions sur les complots anti-lunaires.
Une autre source - Wikipedia, pas forcément la meilleure, mais le sujet est relativement bien traité
Un article par la Nasa plein d'humour et de bon sens
Rendez-vous avec X : samedi 15 avril 2006. Le conspirationnisme - Ils voient des complots partout ! Et pour eux tout est complot ! On les appelle les conspirationnistes, ou encore les complotistes. Ils pullulent en particulier aux Etats-Unis où le drame du 11 septembre 2001 n'a fait qu'ajouter à cette propension à voir derrière chaque événement une manipulation ourdie par quelque main mystérieuse.
L'homme veut conquérir Mars. Pourquoi pas? C'est mieux que de guerroyer. Mais qu'il n'oublie pas dans le même temps nourrir ses membres qui meurent de faim
LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :
- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".
Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.
- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.
Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.
Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.
- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.
En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.
- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.
Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).
Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :
* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.
L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.
Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).
Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.