Une étude régionale confirme que l’exposition aux polluants dépend du mode de transport utilisé : la marche et le vélo ressortent gagnants.
Beaucoup de personnes m’ont déjà fait la remarque : ils pensent qu’en vélo on est très exposé aux pollutions des autos. En fait, c’est l’inverse : l’étude montre que les polluants, notamment le NO2 et les particules fines se concentrent dans les lieux confinés. Quand on est à l’air libre, nous sommes bien moins touchés par la pollution que dans un habitacle de voiture. En vélo, on ressent plus facilement la pollution parce qu’on ventile plus en produisant l’effort de pédaler. Mais ce n’est qu’une sensation (certes parfois réellement désagréable). Autre idée reçu : le vélo, c’est dangereux. En fait bien moins que la voiture en ville. Et plus il y a de vélos en circulations, plus la proportion d’accidents impliquant des cyclistes baisse. La mise en service de Velo’v à Lyon l’a bien illustré.
Je suis un farouche partisan du développement du vélo en ville. Il n’y a pas de raison que certaines villes du nord de l’Europe, plus pluvieuses et plus froides que Grenoble atteignent 30% de déplacements en vélo contre 5% d’après la dernière enquête datant de 2004 à Grenoble. Je constate heureusement que la pratique a fortement augmenté depuis cette date.
Il n’est pas normal que notre ville n’accorde pas plus d’attention et de moyens à ce mode de déplacement : les coûts d’investissements sont très faibles et la population grenobloise ne demande que ça. Nous n’avons même pas à Grenoble un service de location digne de ce nom… Manifestement notre Maire à d’autres préoccupations : il préfère s’occuper de la candidature aux jeux olympiques ou de la rocade nord. C’est sur que développer le vélo, c’est moins prestigieux. C’est pourtant tellement plus utile…
En ville, le vélo est plus rapide
que la voiture, non polluant, économique
et bon pour la santé...
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vélo à Marseille