Contre La Pollution !!!  
 
  Assombrissement ,dans la planète ! 19/04/2024 08 08 13 (UTC)
   
 

Assombrissement global (Obscurcissement global) et réchauffement climatique - complexité d'une modélisation du réchauffement - Terre en danger...

Mon article du 31 octobre 2007 soulevait 
l'épineux problème que posent la coexistence des deux phénomènes climatiques contraires que sont

- d'une part le phénomène global de réchauffement global 
- et d'autre part le phénomène global d'assombrissement de la planète 

Ce deuxième phénomène est bizarrement encore très peu cité dans les communications relatives aux 
problèmes de climat, alors n'hésitez pas à passer l'info, en expliquant bien que ce qui pose problème c'est la coexistence des deux phénomènes.

En effet, telles deux forces contraires, ces deux phénomènes s'opposent, interagissent l'un sur l'autre, et sont situés à un certain équilibre.

Agir pour diminuer l'un des deux phénomènes conduirait donc à l'amplification massive du phénomène inverse. (une amplification d'ailleurs non chiffrée à ce jour, puisque encore jamais modélisée dans un modèle tenant compte de cette problématique de coexistence des deux forces).

Conséquence : 

- Cette coexistence de ces deux phénomènes pourrait avoir de bien plus dramatiques conséquences sur le climat de la Terre que si seul existait le phénomène de réchauffement climatique. 

Agir tout de suite :

- De quoi s'alarmer et prendre les bonnes décisions le plus rapidement possible, et tout d'abord, dans ce but, tout de suite chercher et trouver les solutions .


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ATMOSPHÈRE : Les jours sombres de la planète Terre

 

Le rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre a diminué de 10 % en cinquante ans. Longtemps incrédules, les scientifiques prennent désormais la mesure du problème.

Dans la seconde moitié du XXe siècle, le monde est devenu, au sens propre, beaucoup plus sombre. Contre toute attente et faisant fi des explications simplistes, des centaines d'instruments répartis sur l'ensemble de la planète ont relevé que l'ensoleillement de la Terre avait diminué de 10 % entre la fin des années 50 et le début des années 90, soit 2 % à 3 % par décennie.

Dans certaines régions, comme l'Asie, les Etats-Unis et l'Europe, cette chute est encore plus marquée, atteignant 37 % à Hong Kong. Il ne faut pas craindre pour autant une nuit perpétuelle. Mais cette tendance - que des scientifiques avaient remarquée, puis écartée il y a vingt ans parce qu'elle paraissait incroyable - attire aujourd'hui l'attention de toute la sphère scientifique.

Ainsi, les recherches sur l'assombrissement de la planète et ses conséquences sur le climat, les réserves en eau et l'agriculture ont été exposées en mai dernier à Montréal par une assemblée de géologues américains et canadiens. "C'est comme si un gorille s'était assis sur la table de la salle à manger sans que personne s'en soit rendu compte", dit Veerabhadran Ramanathan, professeur de climatologie et de science atmosphérique à l'université de Californie, à San Diego.

D'après James E. Hansen, responsable de l'Institut Goddard pour les études spatiales de la NASA, à New York, on sait depuis longtemps que les particules polluantes réfléchissent une partie du rayonnement solaire. La cause présumée de cette baisse d'ensoleillement pourrait donc être la pollution de l'air. "Comme cela s'est produit sur une longue période, on ne peut pas vraiment parler d'effet de surprise, a-t-il fait remarquer.

Mais les conséquences sont considérables." Les mesures par satellite montrent que, si le Soleil est toujours aussi brillant, le rayonnement traversant l'atmosphère pour atteindre la surface terrestre est moindre. Les chercheurs viennent seulement d'appréhender l'ampleur du phénomène. La pollution affaiblit le rayonnement solaire de deux façons. Une partie de la lumière est réfléchie par les particules polluantes présentes dans l'air et repart dans l'espace.

Par ailleurs, un plus grand nombre de gouttelettes d'eau se condensent dans l'air, formant des nuages plus denses et plus sombres, qui empêchent eux aussi la lumière de passer. C'est pourquoi cet effet semble plus prononcé lorsque le temps est nuageux que par une journée ensoleillée. Dans les régions les moins polluées, cet assombrissement est très faible, voire inexistant.

Toutefois, on ne sait pas exactement comment ce phénomène se produit, ni quelles sont ses conséquences. Ainsi, on le relève également en Antarctique, où l'on s'attendrait à ce que l'air soit pur. "D'une manière générale, on ne comprend pas vraiment ce qui se passe", avoue Shabtai Cohen, chercheur qui, au ministère de l'Agriculture israélien, étudie cet assombrissement de la planète depuis une dizaine d'années. "Et nous ne connaissons pas tous les tenants et les aboutissants."

"Au début, ce résultat m'a semblé impensable"

L'appareil permettant de mesurer le rayonnement solaire s'appelle un radiomètre. Il se compose tout simplement d'un disque noir sous un dôme en verre. Comme l'asphalte en été, le disque noir se réchauffe à mesure qu'il absorbe l'énergie solaire, et sa température indique la quantité de rayonnement qu'il a reçue. Depuis les années 50, des centaines de radiomètres, installés de l'Arctique à l'Antarctique, enregistrent consciencieusement l'intensité du rayonnement solaire.

Vers le milieu des années 80, Atsumu Ohmura, de l'Institut fédéral suisse de technologie de Zurich, a consulté les données ainsi obtenues, pour comparer l'intensité du rayonnement solaire dans différentes régions du monde. "Je me suis soudain rendu compte que ce n'était pas chose aisée, car l'intensité du rayonnement change au fil du temps, raconte-t-il.

Au début, ça m'a semblé impensable." Après avoir analysé les données, il acquit la certitude de leur fiabilité et exposa le fruit de ses recherches lors d'une conférence. Quelle fut la réaction des milieux scientifiques ? "Ils n'ont pas réagi du tout, se souvient Atsumu Ohmura. C'était extrêmement décevant."

Vers la même époque, Gerald Stanhill, du ministère de l'Agriculture israélien, remarqua lui aussi une tendance à l'assombrissement dans son pays. Dans les années 90, il décrivit ce phénomène dans une série de publications, qui restèrent elles aussi ignorées. Mais la situation a désormais changé, et davantage de chercheurs s'en préoccupent.

En 2001, Gerald Stanhill et Shabtai Cohen estimaient que l'ensoleillement mondial diminuait d'environ 2,7 % tous les dix ans. En revanche, d'autres scientifiques trouvent ce chiffre exagéré. Car, si le fonctionnement des radiomètres est relativement simple, ces instruments nécessitent une maintenance et des réglages réguliers.

La moindre poussière sur le dôme empêche la lumière de passer, entraînant des indications erronées. En outre, tous les radiomètres ayant été installés sur terre, on ne peut que supposer ce qui se passe sur mer, c'est-à-dire sur les trois quarts restants de notre planète. "Certaines données sont cohérentes, d'autres non", estime le Dr Ellsworth G. Dutton, responsable du groupe de surveillance du rayonnement au sein de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA).

"Une chose est certaine : l'ampleur du phénomène est sujette à caution." Des mesures climatiques plus exhaustives, relevées en 1999 dans l'océan Indien, montraient que la pollution atmosphérique filtrait bel et bien une importante partie du rayonnement solaire. En suivant les zones de diffusion de particules polluantes, les scientifiques notèrent qu'au-dessous de ces panaches la luminosité baissait de 10 % par rapport à un air non pollué. "Je croyais qu'à mon âge plus rien ne pouvait m'étonner", dit Veerabhadran Ramanathan, coresponsable scientifique de ce projet, qui a regroupé cent cinquante chercheurs pendant plusieurs mois. "Mais j'en suis resté abasourdi. J'estime qu'à ce stade le problème devient préoccupant."

L'évolution de ce phénomène depuis les années 90 n'est pas encore connue. Atsumu Ohmura espère terminer très prochainement l'analyse des données obtenues depuis 1990. "J'ai la très nette impression que le rayonnement solaire a augmenté au cours des quatorze dernières années", dit-il.

Son estimation se fonde sur la diminution de la couverture nuageuse et l'accélération de la fonte des glaciers. Si tel était le cas, cela pourrait contrebalancer une partie de l'assombrissement de la planète. Mais attention : les jours ensoleillés peuvent intensifier le réchauffement de la planète.

Si les nuages ralentissent le réchauffement, l'ensoleillement, lui, est censé l'accélérer. "Et l'effet de serre s'en trouvera encore aggravé", dit James E. Hansen, de la NASA.

Kenneth Chang
The New York Times

Merci à Raphaëlle G.

Source Courrier International - n° 713 -
1er juil. 2004.

 

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Assombrissement et effet de serre
par Eric Jousse
Dimanche 27 novembre 2005 par EJ

Assombrissement et effet de serre :

effets contraires mon cher Watson.

 

Depuis bien longtemps, scientifiques et écologistes nous ont prévenus des problèmes climatiques qui nous pendaient au nez et qui désormais nous sautent aux visages réellement, concrètement, directement aussi bien que par les médias interposés. Canicules et pluies diluviennes, tempêtes et inondations, etc... tout porte à croire qu'ils ont depuis longtemps raison. La planète bleue s'affiche de plus en plus érubescente sur les images satellite. « La Terre brûle » a même jeté le Président Chirac à la face du monde. Une des rares choses sensées, s'il en est, qu'il ait pu proférer et qu'il doit d'ailleurs à Nicolas Hulot.

La Terre, entre chaud et froid

Sous les coups de boutoir de nos pollutions massives, le climat semble faire ce qu'il peut pour réguler les températures et pour y parvenir, il emprunte apparemment des voies bien surprenantes.

Lorsque l'on parle de dérèglements climatiques, on pense souvent au trou d'ozone et plus souvent encore à l'effet de serre. Cet effet de miroir qui renvoie les rayons solaires qui ont pénétrés l'atmosphère puis les emprisonnent ici bas, crée bien une accumulation de chaleur qui, à n'en pas douter, a des conséquences sur les températures à l'origine de bien des catastrophes, catastrophes qui nous apparaissent de moins en moins comme du seul fait de la nature.

Mais l'épais matelas de 3 km d'épaisseur résultant de l'accumulation des gaz à effet de serre s'est avéré, dans ces différentes composantes et dans leurs effets sur le climat, un peu plus complexes qu'on ne pouvait le penser.

En effet, cette couche constituée de nombreux types de gaz différents a aussi des facultés réfléchissantes mais cette fois tournée vers l'espace. Par conséquent, nos émissions de gaz ont aussi d'une certaine manière (on verra plus loin comment) pour tendance avérée d'assombrir la planète et donc, de la refroidir.

Parmi les rayons solaires qui nous parviennent certains pénètrent l'atmosphère pour y être ensuite emprisonnés (l'effet de serre qui réchauffe) et d'autres sont réfléchit par un effet de réverbération (assombrissement ou opacification qui refroidit).

Ces deux phénomènes croissants dans le même temps, on a pu observer que l'un pouvait compenser partiellement l'autre. En d'autre terme, l'impact des gaz à effet de serre qui réchauffent s'est avéré tout de même plus puissant que l'impact des gaz responsables de l'assombrissement de la planète qui la refroidit.

Mais l'assombrissement a eu pour conséquence de minimiser la perception que l'on a eu de l'impact des gaz à effet de serre.

Un étrange équilibre

Voyons de plus près ce que l'on peut dire de cette découverte effectuée dans les années 90, confirmée depuis, et dont on nous parle finalement peu.

La découverte résulte de l'effet de micro-particules rejetées dans l'air notamment par nos moteurs diesels et par les réacteurs d'avions.

Ces particules accompagnées d'un phénomène de fragmentation des gouttelettes d'eau constituant la couche nuageuse augmentent d'autant leur faculté de réverbérations des rayons solaires vers le cosmos.

Ce manque à gagner de soleil a été observé notamment sur le développement des plantes, un manque à gagner de croissance avec des conséquences économiques ignorées ce qui constitue un nouvel exemple qu'il y a bien un primat de l'écologie sur l'économie [1].

De manière plus surprenante, on pense du coup que l'assombrissement est une cause des cas de famines plus que le réchauffement lui même. Les conséquences thermiques de l'assombrissement, quant à elles, ont été mesurées notamment les 11, 12 et 13 septembre 2001, à New-York et dans toutes les stations météo des États-Unis alors qu'à part quelques rares et notables exceptions, tout trafic aérien avait été interdit.

L'absence de tout trafic et donc de voile blanchâtre avait relevé la température moyenne d'un degré (ce qui est plus important qu'il n'y paraît) dès le 12 septembre, avec une météo identique.

Les riverains d'aéroports que nous sommes à Gonesse, savent que les avions font du bruit mais n'ignorent pas que les tuyères des réacteurs sont aussi d'énormes pots d'échappement.

Yves Cochet, alors député du Val d'Oise, a même dit un jour qu'un seul Boeing 747 consommait au décollage autant que 800 automobiles prises pendant une heure dans un bouchon. De ces moteurs d'avion, s'échappent les fumées résultant de la combustion du kérosène et lorsque l'avion vole à grande vitesse en altitude, elles se mêlent à de la vapeur d'eau résultant de l'évaporation de la condensation due aux frottements de l'air très froid sur les ailes plus chaudes de l'avion.

Ces traînées blanches que chacun peut distinguer par temps clair ont pour conséquence de créer un voile dont la composition complexe a cette faculté de renvoyer les rayons solaires vers le cosmos comme un miroir qui, orienté vers le soleil cette fois, génère un effet de serre inversé.

Ce constat étonnant de l'existence de deux réverbérations opposées mérite bien que l'on y réfléchisse pour en tirer quelques conclusions mêmes partielles. La première idée qui vient est que s'il n'y avait pas ces émanations de gaz responsables de l'assombrissement, la part réchauffante des pollutions serait d'autant plus importante qu'elle ne serait plus contrecarrée par un effet de refroidissement.

On se surprend d'ailleurs à frémir quand on pense ce que cela aurait pu provoquer si la fonte des glaces et l'échauffement donc la dilatation des mers avait été amplifiés par l'absence de cet effet de refroidissement qui, à coup sûr, auraient générés de bien plus graves inondations que celles que l'on connaît déjà un peu partout dans le monde.

Durant ces journées de septembre 2001, l'augmentation de la température moyenne fut franche et rapide à la grande surprise des scientifiques. Les conséquences à long terme ne pouvaient qu'être très graves. Mais les aéroports ont été évidemment réouverts.

 

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On en a qu'une, ce n'est pas la lune

Les pots catalytiques qui équipent désormais nos automobiles depuis plusieurs années ont eu leurs effets nous disent les scientifiques et l'inventivité des ingénieurs français ne sont pas, dit-on, étrangers à ce succès. Il faut sans doute s'en réjouir et les féliciter d'autant d'efficacité.

Mais cette bonne nouvelle fait place à une frayeur dès lors que l'on comprend que durant de nombreuses années, l'ampleur du réchauffement a été dissimulé du fait qu'il y avait par ailleurs un effet de refroidissement induit aussi par nos pollutions.

En d'autres termes, si nous continuons à être plus efficaces dans la lutte contre les causes de l'assombrissement qui refroidit que dans la réduction des émissions de gaz participant du réchauffement planétaire, nous augmentons d'autant les conséquences de réchauffement dues aux gaz à effet de serre que nous ne cessons par ailleurs de rejeter tant et plus chaque jour.

En conséquence si nous voulons limiter les dégâts, il semble que nous ayons deux solutions.

La première vient d'un raisonnement par l'absurde qui a aussi l'inconvénient de ne pas être durable. Elle consisterait à enlever nos pots catalytiques et à faire voler de plus en plus d'avions pour émettre massivement des gaz dont la teneur engendrera à nouveau de l'assombrissement puis du refroidissement. Cette solution qui permettrait d'augmenter d'autant la production de gaz réchauffants, conviendrait au système économique dominant actuellement, dans la limite de nos réserves de pétroles notamment.

La deuxième, plus écologique et de loin préférable parce que plus durable, nous enjoint à agir résolument pour diminuer de manière importante le rejet de ces gaz responsables du réchauffement.

De la première découlera toute une logique qui relève d'une « économie de la réparation ». Nous sommes entrés depuis au moins un siècle maintenant dans un processus hautement prédateur dont les conséquences nécessitent déjà réparation si l'on veut pérenniser le système.

C'est une des acceptions possibles de ce que l'on appelle le développement durable, de cette durabilité que l'on tiendrait à bout de bras grâce aux découvertes de la science et en achetant des droits de polluer en replantant des forêts entières avec des essences à croissance rapide par exemple, les solutions de court terme étant ici les seules qui vaillent pour communiquer avantageusement.

L'idée est simple, plus on casse plus il y a à réparer ce qui finalement s'aperçoit comme un bon moteur pour l 'économie... marchande s'entend. Et si l'on pousse le raisonnement un peu plus loin, on peut même entrevoir qu'à l'instar d'une voiture usée (qu 'on ne considère plus depuis longtemps comme un bijou... qui ne s'use pas lui) que l'on déciderait de remplacer, le véhicule Terre considéré comme irréparable trouverait bien, pour certains, un successeur chez le concessionnaire cosmos, qui s'appellerait Mars par exemple.

Une idée qui conviendrait bien à l'esprit pionnier d'un propriétaire de 4x4 pickup. Quant à imaginer s'il y aurait de la place pour tout le monde le jour venu du grand déménagement, c'est encore une autre question. La deuxième (pour ne pas dire la seconde), induira plutôt une « économie de la prévention et de la précaution ».

Dans ce cas, le développement durable tient plutôt au fait que nous avons hérité d'un patrimoine naturel à concevoir en termes quantitatif et qualitatif et qu'il nous faut faire en sorte de le transmettre dans un état comparable sinon identique aux générations qui nous suivent.

Autant dire que ce bilan devrait être maintenu de manière constante car la notion de génération n'a qu'une valeur théorique : la génération qui me suivra est déjà là, et nous respirons déjà le même air. Reste à savoir comment, car il est bien évident maintenant que les dégradations sont déjà telles qu'ils nous faut réparer dans le même temps qu'il nous faut être précautionneux en (ré)apprenant à gérer les ressources sur de plus longs termes.

Une autre politique énergétique est possible si...

On ne pourra évidemment pas ici décliner par le menu et dans le détail la voie à emprunter mais commençons par rappeler que la vapeur d'eau est le grand responsable de l'effet de serre et par conséquent du réchauffement ! [2]

Elle représente en effet plus de la moitié de la totalité des gaz rejetés (55%), vapeur d'eau que l'on ne confondra pas avec les nuages essentiellement dus à l'évaporation naturelle des fleuves et des mers (seulement 17%), le restant (28%) résultants de la combustion des hydrocarbures (essentiellement du gaz carbonique) qui, parce qu'elle est porteuse pour une part des micro-particules, est à la fois cause du refroidissement et du réchauffement.

En conséquence, la vapeur d'eau est le gaz sur lequel il y a le plus a gagner dans cette course contre la montre et cette lutte contre les causes liées aux dérèglements climatiques.

Qui aurait pu penser que de la simple vapeur d'eau fut aussi néfaste pour notre climat ? Cette vapeur qui m'aide à repasser mes chemises, qui fait mon café, qui cuit mes légumes etc.

Cette information aussi perturbante soit elle est bien plutôt à concevoir comme le début de la solution. Diminuer rapidement et de manière importante toute activité générant de la vapeur d'eau, c'est en effet agir sur le gaz majoritairement responsable du réchauffement. Il y a les ruisseaux mais aussi il y a les grandes rivières de l'émission de vapeurs.

Nos centrales nucléaires, qui prélèvent énormément d'eau pour se refroidir, en émettent déjà beaucoup, trop sans doute et demain, nos futures automobiles à hydrogène [3], aux échappements certes moins directement toxiques pour l'homme, en rejetteront aussi et donc prendront une part importante à l'effet de serre. Et comme dit encore ma grand-mère, il n'y a pas de petites économies mais il y a surtout de grands gaspillages qui sont des conforts fictifs et onéreux.

Le soleil que nous consommons déjà, qui nous chauffe et nous éclaire la plupart du temps est aussi bien souvent à l'origine des vents. Ces deux sources principales d'énergies renouvelables et abondantes que nous consommons déjà énormément sans y prêter vraiment attention, il semble que nous pouvons les utiliser bien plus encore [4].

Ce sont les seules sources d'énergie qui nous permettront de lutter efficacement contre les rejets de micro-particules causes de l'assombrissement et de gaz à effet de serre qui transforme peu à peu la Terre en enfer. Il nous faudra investir dans la recherche pour inventer et innover.

Mais la solution est à trouver d'abord dans les pratiques quotidiennes de chacun.

Il nous faut apprendre à réduire nos consommations, de moitié même puisque ça semble possible, non pas en les rationnant mais en les rationalisant (histoire de ratio et pas encore de ration). Pour le reste, l'autre moitié, il nous faudra recourir progressivement qu'aux seules énergies renouvelables diverses et variées que la nature nous prodigue à mesure que l'on devra, démantèlement des centrales en fin de vie oblige, sortir du nucléaire et renoncer au pétrole qui s'épuise. Et mon avis maintenant, c'est que le plus vite possible sera le mieux.

Eric Jousse Attac Val d'Oise Sud-est.

(*) « 11 septembre 2001 : une journée sans nuage... » - documentaire, BBC

[1] « Un autre monde est possible si... », Susan George, Fayard 2004 Chapitre 2 : ... si nous sauvons la planète. Page 43 et 44 : « (...) je soutiens que le capitalisme et l'écologiquement « durable » (...) sont logiquement et conceptuellement incompatibles. Deux visions du monde, l'écologique et l'économique, sont en guerre, qu'on ait ou non pris conscience de leur affrontement. L'issue de celui-ci décidera de l'avenir de l'humanité. Ou plutôt, elle dira si l'humanité a ou non un avenir. (...) L' « éco » d'économie et d'écologie renvoie à la même racine grecque, oikos, la maison, la propriété, le domaine. L'éco-nomos, c'est la règle (ou l'ensemble des règles) qui régit la gestion du domaine. L'éco-logos, c'est le principe de base, l'esprit, la raison d'être (...) Étant donné l'étymologie, on peut s'attendre à ce que le logos paraisse le plus important des deux et l'emporte sur le nomos. En bonne logique, le principe fondamental, l'esprit, devrait avoir la préséance et définir les règles et règlements de telle sorte que L'éco-logos, soit la force directrice qui oriente L'éco-nomos. »

[2] Source : GIEC (Groupe d'Experts Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat)

[3] Le plein d'hydrogène, par Michel Alberganti LE MONDE, 02.08.05,.

 

 

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 Assombrissement de la planète

La communauté scientifique internationale vient de mettre en évidence l'effet d'assombrissement de la planète provoqué par les particules et condensations émises. Il s'agit là d'une découverte fondamentale qui démontre que l'effet de serre a été masqué par cet effet inconnu jusqu'à maintenant. L'effet de serre est bien réel et certainement plus avancé que nous ne le pensions.

Urgence de changer le cours de choses. (...) Les calottes glaciaires des pôles risquent de fondre entièrement, entraînant une hausse du niveau des océans (...). À terme, les hydrates de méthane stockés en grande quantité en dessous de ces calottes seraient libérés, aggravant le réchauffement climatique.

Certains scientifiques parlent maintenant d'une augmentation de la température de 10 degrés d'ici la fin du siècle, ce qui ne se serait jamais vu depuis 4 milliards d'années et entrainerait la disparition de 95% des espèces vivantes.

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Les sécheresses, au Sahel, notamment, s'expliquent par ce qu'on appelle l'assombrissement de la planète.

Phénomène dû à la couche de 3kms d'épaisseur, composée de particules polluantes qui filtrent les rayons du soleil. De par ce fait, les océans ne se réchauffent pas suffisamment pour émettre la vapeur nécessaire à la constitution de pluies.

S. M.

De l'assombrissement de la planète, qui en parle?

Des mesures à 20 ans de distances montrent une réduction importante de la quantité de lumière reçue au sol dans divers pays situés sur l'ensemble du globe, les valeurs sont différentes cela va de 30% en Russie à 22% en Israël ou 16% en Europe Occidentale, ces chiffres sont tellement énormes que je me demande si la traduction n'était pas fausse et s'il ne s'agit pas d'une autre échelle que le pourcentage.

Mais les faits sont là, les mesures faites aux Maldives suite à l'obscurcissement du ciel provoqué par le grand nuage de pollution venant de l'Inde sont sans appel, on trouve une différence importante entre les Maldives du Nord et du Sud, celles du Nord étant bien plus soumises à cette pollution.

Des mesures dont il a été question par ailleurs indiquent aussi que dans les 3 jours de black out aérien sur les USA suite aux attentats du 11 septembre 2001 montrent que le ciel s'est éclairci durant ces trois jours et les relevés météo sont sans appel, augmentation de la température au sol de plus d'1 degré et également de l'amplitude thermique diurne d'une même valeur, phénomène accentué dans les zones habituellement survolées par le trafic aérien.

Les hypothèses émises sont inquiétantes, ainsi la fameuse famine du Sahel qui a affecté l'Ethiopie serait due à une disparition de la Mousson Africaine durant cette période, la cause en serait un refroidissement de l'océan causé par ce même assombrissement.

Ce phénomène pourrait affecter à l'avenir la Mousson Asiatique dans ce cas les conséquences seraient incalculables, ce n'est plus 50 ou 100 ou 200 millions de personnes qui seraient menacées de famine comme au Sahel mais plus de 3 milliards d'habitants de la Chine, de l'Inde, et des autres pays du continent Asiatique, dans ce cas les ressources occidentales à condition qu'elles soient intactes ne suffiraient en aucun cas à leur venir en aide.

Mais le problème est encore plus grave qu'on ne le supposait au départ toujours selon les scientifiques ayant travaillé sur le problème, en effet il y aurait une balance entre réchauffement par effet de serre et refroidissement par assombrissement du à la pollution, ainsi les mesures qui ont été prises en Europe ont peut être permis le rétablissement de la Mousson Africaine, mais la mise aux normes Européennes des niveaux de pollution en Europe de l'Est aurait provoqué une hausse des températures, il se pourrait bien que la canicule de 2003 soit due à cette baisse des rejets polluants alors que le Co2 restant le même voire augmentant aurait à fond augmenté l'effet de serre.

Si l'hypothèse est exacte le réchauffement par effet de serre serait largement sous évalué et aurait été et serait encore contrebalancé par l'assombrissement, les conséquences de la lutte contre les particules et les polluants pourraient être redoutables et conduire à un réchauffement accéléré de la planète dans ce cas l'hypothèse maximale de 6° en 2100 pourrait bien être portée à 10° voire plus.

Dans ces conditions les hypothèses alarmantes d'Alain Coustou seraient plus que validées et la réalité pourrait être encore bien pire, une augmentation rapide des températures conduirait au dégazage massif d'hydrates de méthane dans les zones polaires et les conséquences seraient catastrophiques.

Que peut on faire dans ces conditions, si on analyse bien le problème nous n'avons pas 36 solutions, il est impératif que le niveau d'assombrissement autrement dit de pollution reste à un certain seuil et parallèlement nous devons nous attacher à faire baisser le taux de Co2 et seulement ensuite réduire progressivement les facteurs de pollution par assombrissement.

Il est évident que ces polluants provoquent des problèmes de santé mais vouloir les éliminer à tout prix pourrait aussi signifier la fin de l'humanité, le dilemme est terrifiant mais c'est peut être bien à cette réalité que nous sommes confrontés.



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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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