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  Les libellules de Méditerranée ont soif 28/03/2024 11 11 35 (UTC)
   
 
Le Sympétrum déprimé est en déclin en Méditerranée
Le Sympétrum déprimé est en déclin en Méditerranée
Crédit : Fabio Pupin

En Méditerranée, une libellule ou demoiselle sur cinq est menacée d'extinction sur le plan régional en raison de la rareté croissante de l'eau, d'après la Liste rouge des espèces menacées™ de l'UICN.

Le rapport indique que ces insectes sont également menacés par le changement climatique et la dégradation de leurs habitats causée par les modalités d'utilisation des sols.

L'évaluation, qui porte sur 163 espèces de libellules et de demoiselles de la région méditerranéenne, montre que cinq d'entre elles sont classées en danger critique d'extinction, 13 en danger, 13 autres vulnérables, 27 quasi menacées, 96 préoccupation mineure et six comme présentant des données insuffisantes, ce qui veut dire qu'il n'y a pas assez de données pour procéder à une évaluation, mais elles pourraient aussi être menacées.

« Il est probable que la situation ne fera qu'empirer pour ces espèces uniques lorsqu'elles seront de plus en plus touchées par le changement climatique et une demande accrue d'eau, » explique Jean-Pierre Boudot, membre du Groupe de Spécialistes Odonates UICN et co-auteur du rapport. « La baisse de la pluviométrie et la sécheresse vont porter atteinte aux habitats où vivent la plupart des libellules et des demoiselles. »

Quatre espèces sont déjà classées éteintes en Méditerranée : Agriocnemis exilis, Ceriagrion glabrum, Rhyothemis semihyalina et Phyllomacromia africana.

Les libellules sont connues pour être de bons indicateurs de la qualité de l'eau. Pour 67% de ces espèces, la dégradation des habitats et la pollution sont les principaux ennemis. Ainsi, le sympétrum déprimé, Sympetrum depressiusculum, autrefois commun en Méditerranée, est maintenant classé 'vulnérable' et se trouve en déclin du fait de l'agriculture intensive dans les rizières.

14% de ces espèces d'insectes ne se trouvent que dans des écosystèmes méditerranéens d'eau douce, qui comptent parmi les milieux naturels les plus riches et menacés ; neuf d'entre elles sont classées 'en danger' ou 'vulnérables'. D'après le rapport, le sud et l'ouest de la Méditerranée accueillent le plus grand nombre de libellules endémiques, le Maghreb et le Levant étant des hauts lieux régionaux d'endémisme.

La plupart des espèces menacées sont concentrées dans le Levant, les Balkans et le sud de la Turquie, le nord-est de l'Algérie et le nord de la Tunisie. Classée en danger, la demoiselle Calopteryx exul, par exemple, est en déclin. Elle vit dans des habitats aquatiques du Maghreb, dont les écosystèmes subissent la pression de la demande d'eau pour des usages humains, la pollution de l'eau, l'irrigation et la sécheresse.

Des actions coordonnées à long terme sont nécessaires sur le plan régional, national et international. Les résultats du rapport mettent en lumière la responsabilité des pays méditerranéens pour ce qui est de la protection des populations mondiales des espèces. Si certaines espèces, comme l'agrion orné (Coenagrion ornatum), protégé par la Directive européenne Habitats, font l'objet de mesures de protection grâce à la législation internationale, d'autres ne bénéficient d'aucune protection, malgré leur risque d'extinction élevé.

« ll est essentiel de définir et de protéger les sites clés pour assurer la survie de ces espèces », dit Annabelle Cuttelod, de l'UICN, co-auteur du rapport. « Leurs besoins écologiques doivent être pris en considération lors de l'aménagement et de la gestion des utilisations de l'eau, en particulier pour l'agriculture ou la mise en place d'infrastructures. Les données de la Liste rouge de l'UICN peuvent éclairer utilement ces deux démarches. »

Outre l'évaluation des odonates, 1912 espèces d'amphibiens, d'oiseaux, de poissons cartilagineux, de poissons endémiques d'eau douce, de crabes et d'écrevisses, de mammifères et de reptiles ont été évalués jusqu'à présent dans la région méditerranéenne. Près de 19% de ces espèces sont menacées d'extinction : 5% sont en danger critique d’extinction, 7% en danger et 7% vulnérables.


 
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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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