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Le gaz naturel est un combustible fossile, il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures présent naturellement dans des roches poreuses sous forme gazeuse.
Le gaz naturel est la dix septième ressource non renouvelable amenée à disparaitre du fait de l'exploitation humaine intensive.
Les réserves énergétiques mondiales de gaz naturel sont estimées à 163,4 milliards de tonnes équivalent pétrole.
Juin 2008 : il reste 64 années de réserve, au rythme actuel de consommation qui est de 2 743 milliards de mètres cubes de gaz par an.
L'épuisement de cette énergie fossile sera donc définitif en 2072. (Source BP Statistical Review of world Energy 2007).
Cette date est donnée à titre purement indicatif. Elle peut en effet varier selon les sources et l'évolution de notre civilisation.
Le gaz naturel est utilisé comme source d'énergie par les particuliers et dans l'industrie afin de produire de la chaleur (chauffage, fours...) et de l'électricité.
Les problèmes engendrés par la disparition du gaz naturel interviendront bien avant la date fatidique. Voir à ce sujet le pic de Hubbert : http://fr.wikipedia.org/
La reconstitution des réserves de gaz naturel prendra des centaines de millions d'années, ce qui est bien sûr énorme à l'échelle humaine.
Même si, grâce à des technologies avancées, nous découvrions de nouveaux gisements au cours d'explorations plus poussées de la croûte terrestre, cela ne ferait que repousser l'échéance de quelques années et ne modifierait pas grand chose à la donne.
Il existe plusieurs formes de gaz naturel, se distinguant par leur origine, leur composition et le type de réservoirs dans lesquels ils se trouvent. Néanmoins, le gaz est toujours composé principalement de méthane et issu de la désagrégation d'anciens organismes vivants.
La digestion de nos immenses troupeaux de bestiaux en fabrique des quantités énormes sous forme de méthane qui est un gaz à effet de serre 23 fois plus nuisible que le CO2. La part de ces flatulences dans le réchauffement climatique est de 20%. C'est énorme! On songe sérieusement à récupérer les pets, en fixant un récipient en plastique sur le dos de chaque bovin.
On peut fabriquer du méthane avec du charbon, mais aussi avec de la matière organique en décomposition (biogaz), voire des excréments humains, comme en Chine.
En outre, on découvre chaque année de gigantesques poches d'hydrate de méthane qui stagnent dans le fond de nos océans, à environ 100 mètres de profondeur, généralement le long des côtes. Il est possible que l'industrie envisage un jour son exploitation.
Cela aurait bien sûr des effets dévastateurs sur la planète en faisant grimper les températures de plusieurs degrés supplémentaires.
Les scientifiques de la NASA ont même trouvé du gaz liquide sur Titan, une lune de Saturne, sous forme d'éthane et de méthane.
Du méthane a également été détecté sur Pluton, perdu dans les confins du système solaire et orbitant à entre 4 et 7 milliards de kilomètres de notre étoile.
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Plus "proche" de nous, en janvier 2009, une équipe américaine du Goddard Space Flight Center de la Nasa a prouvé ce dont on se doutait depuis 2003 : il y a aussi du méthane sur Mars!
Mais vous vous rendez compte de la dépense d'énergie que cela demanderait pour aller chercher ce carburant?
La Russie représente 22 % de la production mondiale.
Le gaz naturel est très polluant pour l'atmosphère de notre planète. Il dégage 3,8 milliards de tonnes de CO2 par an, ce qui a pour conséquence de faire grimper les températures globales à une vitesse alarmante (jamais constatée au cours de la longue histoire de la Terre) et de dérégler tous les climats.
En savoir plus sur le gaz naturel :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaz_naturel
Méthane arctique : le retour de la "bombe climatique" ? :
Une réserve de ressources énergétiques
Si l'Antarctique (au Sud) est protégé par un traité international, il n'en est rien pour l'Arctique. Aussi, les cinq pays riverains du pôle Nord (Russie, états-Unis, Canada, Norvège et Danemark) se livrent-ils une course à la conquête, à la revendication, avec en ligne de mire d'énormes ressources énergétiques coincées dans les grands fonds, mais techniquement exploitables.
Il faut dire que selon les dernières estimations d'experts gouvernementaux américains, l'Arctique recèlerait " 22 % des ressources énergétiques non découvertes mais exploitables " de la planète. On y trouverait l'équivalent de 90 milliards de barils de pétrole, 47 milliards de m3 de gaz naturel et 44 milliards de m3 de gaz naturel liquéfié. Sans compter les gisements d'or, diamants, nickel, fer, etc. De quoi aiguiser des appétits. Tout comme la possibilité pour les navires marchands de relier Atlantique et Pacifique en gagnant 5000km par rapport aux routes habituelles.
Et l'environnement dans tout ça ? Probablement sacrifié sur l'autel de la consommation à outrance. Jusqu'à ce qu'il soit trop tard.
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