Contre La Pollution !!!  
 
  A La decouverte de la Foret ! 26/04/2024 11 11 17 (UTC)
   
 

La forêt un monde vivant

Les forêts constituent une véritable source de biodiversité de par la diversité des espèces d’arbres, mais aussi grâce à l’important nombre d’espèces animales et végétales qui entretiennent des relations étroites entre elles. Un monde vivant à découvrir au plus vite !

©D.Delfino/biosphoto

Les arbres : les piliers des forêts

En France, les grands arbres qui forment le peuplement principal, sont au nombre de 136 espèces, et représentent au deux tiers des feuillus, et pour un tiers des résineux, avec une prédominance du chêne et du hêtre. La liste est longue et variée : chêne et hêtre bien sûr, mais aussi charme, châtaignier, érable, frêne, … sans oublier pin, sapin, épicéa, mélèze, … Chaque essence ayant ses propres exigences en matière de sol : le hêtre est ainsi une essence d’ombre, le chêne une essence de lumière, le saule une essence de milieu humide, …. Les arbres en disent donc déjà long sur leur forêt.

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt

La forêt est avant tout un milieu diversifié qui rassemble une grande variété d’espèces animales et végétales : insectes, oiseaux, mammifères, champignons, lichens, fougères, plantes à fleurs,…
La forêt française accueille ainsi 72% des espèces de la flore française, mais aussi 73 espèces de mammifères, et 120 espèces d’oiseaux.
©C.Sidamon-Pesson/biosphoto
Les arbres sont en fait les clés de voûte du fonctionnement des forêts. Ils nourrissent de nombreux insectes phytophages (qui se nourrissent des végétaux) et saprophages (qui se nourrissent de matière organique en décomposition), et offrent le gîte aux champignons lignicoles (qui vivent dans le bois des arbres) et mycorhiziens, ainsi qu’aux oiseaux et mammifères, dont toutes les chauves souris cavernicoles qui nichent au creux de leurs branches.
Un seul arbre peut ainsi contenir plus de 100 espèces!

A chacun son rôle !

geai des chênes
©C.Décout/biosphoto
Chaque espèce contribue au fonctionnement de la forêt et à son équilibre. Ainsi, les oiseaux frugivores (pigeon ramier, grive, fauvette,…), qui se régalent de baies et de fruits, sont de véritables disséminateurs des baies et des graines, favorisant la dispersion des graines et la régénération de la forêt.
Le saviez-vous ?
La moitié du régime du geai des chênes comprend des glands de chêne, qu’il enterre dans le sol dès l’automne. Même s’il retrouvera la grande majorité de son butin plus tard…il en oubliera une partie, contribuant ainsi à la dissémination des chênes.
Martre
©J.Cancalosi/biosphoto
Les oiseaux insectivores vont quant à eux réguler les pullulations d’insectes. D’autres (les pics) vont creuser des loges indispensables à la nidification des espèces cavernicoles : chouettes, chauve souris, muscardin, martre, lérot…

Bactéries, champignons et invertébrés (insectes, limaces, cloportes,…) sont « les fossoyeurs des forêts » car ils transforment le bois et les feuilles mortes en humus, permettant d’obtenir un sol riche et propice à l’installation de nouveaux arbres ou de nombreuses plantes à fleurs.
Dans d'autres cas, les champignons s'associent aux racines des arbres et vivent une relation symbiotique : l’arbre apporte des sucres aux champignons, et les champignons des sels minéraux à l’arbre. Un partenariat qui profite aux deux, c’est ce que l’on appelle une symbiose.
Les mousses sont quant à elles les « éponges » de la forêt : gorgées d’eau elles maintiennent l’humidité des forêts et peuvent retenir sur un hectare plus de 450 m3 d’eau !
Cette liste n’est bien sûre pas exhaustive. Il existe des milliers d’espèces qui vivent en forêt et qui participent à cet écosystème. Chaque espèce a son rôle et sa place dans l’écosystème, parce que leurs vies sont liées !

Les milieux naturels associés à la forêt

La forêt n’est pas uniquement un ensemble d’arbres ! De nombreux milieux associés font aussi partie de ce milieu et contribuent à sa biodiversité. Les mares et les ruisseaux, les landes, les tourbières, les clairières, et les lisières font partie intégrante du paysage forestier et abritent une faune et une flore souvent très spécifiques.

 
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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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