Contre La Pollution !!!  
 
  Dernières Nouvelle du réchauffement climatique 26/04/2024 05 05 07 (UTC)
   
 

sauver la vie, sauver la planèteArctique: Dégel du sous-sol?

22 mai 2009 : Une hausse des concentrations de méthane - gaz à fort effet de serre - au-dessus de l'Arctique, après une décennie de stabilité, ravive les craintes d'un possible début de dégel des importants stocks de ce gaz contenus dans le pergélisol - ou permafrost, le sous-sol gelé en permanence dans le Grand Nord -, ont déclaré des spécialistes de l'environnement. La concentration de méthane dans l'atmosphère a augmenté de 0,6% en 2008, selon les premières données transmises par une station Zeppelin sur une île de l'Arctique. Un dégel du pergélisol risquerait de libérer dans l'atmosphère d'importants volumes de gaz à effet de serre enfermés dans la terre et d'accélérer le réchauffement de la planète.



nature



L'atmosphère de la Terre se réchauffe à grande vitesse. La fièvre monte, monte, monte. Comme chez un organisme vivant, c'est là le signe d'une maladie grave.

Oui, la planète est malade et c'est la faute de notre civilisation industrielle irrespectueuse qui rejette dans l'air des gaz à effet de serre.


Il est encore temps d'enrayer ce dérèglement catastrophique, mais il faut faire vite!

 


 

 

La menacedu méthane arctique sur le futur climatique

28 avril 2009 : Un avertissement venu du passé vient de paraître dans la revue Science (1). Une équipe internationale (Etats-Unis, Australie, Nouvelle-Zélande, Danemark) a découvert d’où provenait l’essentiel du méthane atmosphérique qui, il y a 11 600 ans, a provoqué une brusque poussée de chaleur planétaire.

Provenait-il des océans, des continents ? Mystère résolu avec l’analyse isotopique du méthane contenu dans une centaine de tonnes de glace du Groenland. Ce sont les terres humides (marais, toundra), réchauffées, qui ont laissé échapper ce gaz à fort effet de serre.




 

 

environnement, nature, écologique, bioLes océans intoxiqués par le gaz carbonique :

Dans une étude parue dans la revue Science datée du 9 janvier 2009, des scientifiques américains indiquent que le réchauffement du climat risque de précipiter la moitié de la population mondiale dans une crise alimentaire d'ici la fin de ce siècle. Il est donc urgent de prendre des mesures d'adaptation pour en minimiser la sévérité.




Les dessous cachés du réchauffement climatique


7 décembre 2008 :

De concert avec les pets de nos bestiaux, nos pots d'échappements, les réacteurs de nos  avions, nos cheminées d'habitations et d'usines, nos machines, engendrent des gaz à effet de serre qui sont, on le sait, à l'origine du réchauffement climatique.

...Mais aussi des particules de poussières qui assombrissent la luminosité du Soleil sur tous les continents. De plus de 30% dans certaines régions.

Deux phénomènes antagonistes pour une seule origine!

Malheureusement, l'un n'annihile pas l'autre. Ce serait trop beau. Le réchauffement est seulement freiné et, en réalité, beaucoup plus important que ce que l'on imaginait jusqu'à présent.

La situation climatique est donc bien plus complexe qu'elle n'y parait.

On attribue à cet obscurcissement de la planète des perturbations dans le cycle des moussons. Il serait même responsable, par exemple, des dernières grandes sécheresses en Ethiopie, qui ont causées tant de malheur pour les populations africaines.

L'obscurcissement diminue la photosynthèse et donc le taux d'absorption du gaz carbonique par les végétaux, ce qui participe à la montée générale des températures.

On parle maintenant de 10 degrés de plus pour la fin de ce siècle.


environnement, nature, écologique, bioTout savoir sur l'assombrissement de la planète

 

 

réchauffement climatique

 

 

"Aujourd'hui encore, ce sont 100 espèces animales et végétales qui ont disparu (de la planète), quelque 50 000 hectares de forêt tropicale humide qui ont été anéantis; les déserts se sont agrandis dans le monde de 20 000 nouveaux hectares; l'économie mondiale a consommé aujourd'hui l'équivalent de 22 millions de tonnes de pétrole et, par conséquent, nous aurons, durant ces mêmes 24 heures, collectivement relâché dans l'atmosphère 100 millions de tonnes de gaz à effet de serre de plus..."
 
Franz J. Broswimmer Ecocide

 

S. M.

 

 

Le transport aérien mondial émet davantage de gaz à effet de serre que l'ensemble des activités d'un pays comme la France. Par exemple, un aller-retour Paris-New-York émet près d'une tonne de CO2 par passager. Un voyageur en avion émet environ 140 g de CO2 au km, contre 100 g pour un automobiliste.

(365 jours pour réfléchir à notre Terre de Yann Arthus-Bertrand, Editions de la Martinière)

 

 

S. M.

 

 

10 septembre 2008 :
Manger moins de viande pour réduire notre impact sur le réchauffement climatique


Le président du Giec, Rajendra Pachauri, a déclaré à l'Observer daté de dimanche 7 septembre, « Il faut commencer par ne plus manger de viande un jour par semaine, puis baisser progressivement ». Et d'ajouter qu'il était plus facile de changer ses habitudes alimentaires que les habitudes de transport. Ceci alors que d'après la FAO (l'agence des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture), un cinquième des émissions globales de gaz à effet de serre  proviennent de la production de viande.

Sans pour autant appeler la population à devenir végétarienne comme lui, Rajendra Pachauri a insisté sur le fait que l'alimentation est un domaine important puisqu'il est à l'origine d'importantes émissions de gaz à effet de serre. Le tube digestif des ruminants produit d'importantes émissions de méthane dans l'atmosphère. Or, le méthane réchauffe 23 fois plus le climat que le gaz carbonique. La FAO estime que la consommation de viande devrait doubler d'ici 2050.

 

 

 

 

L'Irlande veut taxer ses pets de vache

Vache et réchauffement climatique13 mars 2009

Vous avez bien lu, les agriculteurs seraient taxés pour les gaz que leurs bovins rejettent dans l'atmosphère.

Alors que les agriculteurs ont déjà du mal à boucler leur fin de mois, cette nouvelle taxe pourrait bien les mettre un peu plus dans les ennuis.

L'Irlande, mais aussi le Danemark réfléchissent à cette idée. Les états imposeraient une taxe de respectivement, 13 et 80 euros. Et ca non pas pour le cheptel entier, mais par animal.

80 euros par vache pour ses gaz... On imagine aisément que les agriculteurs ne vont pas apprécier !

L'explication des autorités est simple : les gaz émis par ces animaux, et notamment le méthane, contribuent au réchauffement climatique. Et ce dans la mesure où les flatulences et les renvois constituent des gaz à effet de serre.

Cette taxe devrait ainsi permettre d'investir dans la recherche de nouvelles technologies permettant de réduire les gaz à effet de serre. Le Danemark serait en fait un pionner en la matière. Il aurait trouvé un moyen de récupérer et de recycler les gaz émis par les cochons.

L'une des pistes évoquée par un porte parole de la Commission Européenne serait de développer une nouvelle alimentation pour les bête, pour qu'ils produisent moins de méthane.


 

 

 

 

S. M.

 

 

 

Les scientifiques prévoient une augmentation de six degrés d'ici à 2100

 

Avec un degré de plus, la face de la Terre changerait radicalement. La sécheresse toucherait certaines régions du globe quand d'autres seraient soumises à des inondations. Les zones les plus prospères des Etats-Unis se transformeraient en désert  vignes et oliviers de Toscane seraient exploités en Grande-Bretagne.

Avec deux degrés de plus, c'est tout le système marin qui serait perturbé. Le processus d'absorption du CO2 par les océans se ferait moins bien : l'eau deviendrait acide, provoquant la disparition des récifs coralliens tropicaux et, avec eux, de quelque 500 000 espèces essentielles au bon fonctionnement des océans et du monde.

Avec trois degrés de plus, la machine commence à s'emballer. La banquise et la neige ne seraient plus qu'un vieux souvenir, une savane aride remplacerait la forêt amazonienne, poumon de notre planète. A ce niveau, c'est tout le processus de photosynthèse qui serait perturbé : les plantes retiennent l'oxygène et rejettent du CO2, un phénomène constaté notamment lors de la canicule qui a touché l'Europe en 2003. Une libération de carbone qui provoquerait la hausse d'un degré supplémentaire et amplifierait des phénomènes comme El niño et son lot de tempêtes, d'ouragans et d'inondations.

 

Un scénario digne d'un film catastrophe

 

Avec quatre degrés de plus, l'équilibre naturel est menacé. A ce stade, les prévisions sont encore plus spéculatives et pessimistes. L'eau se ferait de plus en plus rare, les plus grands fleuves du monde s'assécheraient, rendant certaines régions inhospitalières et provoquant les migrations massives de réfugiés climatiques.

Avec cinq degrés de plus, la machine ne fonctionne plus. Les océans meurent, les déserts avancent inexorablement et les catastrophes naturelles se multiplient.

Avec six degrés de plus, le scénario devient apocalyptique et prévoit l'extinction de toutes les espèces vivantes.

Source : documentaire inédit intitulé Six degrés changeraient le monde diffusé sur France 5

 

 

 

S. M.

 

 

 

Températures globales moyennes de janvier 2007

 

 

 

Dans son bulletin mensuel du 15/02/07, le National Climatic Data Center, indique que les résultats préliminaires montrent que le réchauffement planétaire a battu de nombreux records, en janvier 2007 :

 

1°) Température moyenne globale de la Planète

- La température moyenne globale de janvier 2007 (continents + océans), a dépassé de +0,85°C la moyenne des températures observées au 20ème siècle  (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de +0,71°C).

- la température globale moyenne sur les continents a aussi battu un record, avec un réchauffement de + 1,89°C (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de +1,44°C)

 

 

2°) Température moyenne globale dans l'Hémisphère Nord

- La température moyenne globale de janvier 2007 dans l'Hémisphère Nord (continents +océans), a dépassé de + 1,16°C la moyenne des températures observées au 20ème siècle, (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de

+0,93° C). 

- La température globale moyenne sur les continents, a aussi battu un record, avec un réchauffement de + 2,28°C (précédent record : janvier 2002, avec un réchauffement de +1,87°C)

 


 

 

Le saviez-vous ? Le pergélisol ou permafrost (sous-sol gelé en permanence) stockerait près de quatre fois le carbone contenu dans l'ensemble des réserves de pétrole, et pourrait être libéré en totalité en l'espace de 50 à 100 ans, ce qui inquiète fortement les scientifiques spécialistes du climat. (Juin 2008)

 

 

réchauffement climatique

 

 

Selon Jean-Marc Jancovici, consultant français indépendant spécialisé dans les questions énergétiques, un kilo de boeuf, une fois arrivé dans l'assiette, correspond à 3,7 kilos de dioxyde de carbone.

 

 


Un Cristalequi absorbe le CO2

 

Des chercheurs américains de l'université de Californie, à Los Angeles, ont mis au point un cristal capable de retenir de manière sélective les molécules de CO2. Une innovation qui pourrait servir pour le stockage du CO2, et contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique.
Une équipe de chercheurs de l'université de Californie, à Los Angeles (UCLA), a synthétisé une structure cristalline poreuse baptisée ZIF (zeolitic imidazolate frameworks), capables de capturer le CO2. « Le défi technique de la capture sélective du CO2 a été surmonté » explique Omar M. Yaghi, professeur de Chimie à l'UCLA et directeur de l'équipe, « nous disposons aujourd'hui de structures taillées pour filtrer uniquement le CO2 et le contenir tel un réservoir, et ce sans aucune fuite". Ainsi un litre de ce matériau permettrait de capturer pas moins de 83 litres de CO2. Un procédé qui pourrait être utilisé tant à la sortie des centrales électriques fonctionnant aux combustibles fossiles qu'à la sortie des pots d'échappement des véhicules et constituer une solution durable pour la géo séquestration du CO2.



Il est temps d'agir pour entraver le réchauffement climatique

 

04/05/07 - Climat

Rien ne devrait empêcher les gouvernements de se mettre au travail pour entraver les conséquences néfastes du changement climatique. Le Groupement intergouvernemental sur l'Evolution du climat (GIEC) vient de publier son rapport reprenant différentes pistes pour réduire les émissions mondiales de CO2.


Le rapport du GIEC montre clairement qu'il est possible d'entraver le réchauffement climatique si les émissions mondiales commencent à diminuer avant 2015. Selon le résumé publié par les politiques aujourd'hui, les dangers du changement climatique pourront être évités si les émissions de CO2 sont réduites de 50 à 80% d'ici la moitié du siècle.

"Il est temps de se mettre au travail, finies les discussions polies," déclare Hans Verolme, directeur du programme Changement climatique du WWF. "Le GIEC nous a donné les pistes pour protéger notre planète. La balle est maintenant dans le camp des politiciens qui doivent fournir plus que des mots. Nous pouvons entraver le réchauffement climatique avant qu'il ne soit trop tard."

Le rapport du GIEC démontre que le réchauffement global peut être limité pour un coût équivalant à seulement 0.1% du Produit intérieur brut mondial annuel. Par contre, selon les dernières données scientifiques, le prix de l'inaction serait plus de 20 fois supérieur. De plus, les conséquences désastreuses pour les populations dépasseraient largement la sphère économique.

"Nous avons toutes les cartes en main, les technologies propres existantes doivent simplement sortir de leur niche et devenir monnaie courante," explique le Dr Stephan Singer, responsable du programme européen Climat et Energie du WWF. "Nous avons déjà perdu trop de temps. Les experts du GIEC démontrent que rien ne nous empêche de franchir le pas nécessaire à la sauvegarde de l'économie mondiale et de l'environnement."

Le troisième sommet a clairement montré que pour éviter les catastrophes dues au changement climatique, nous devons maintenir la hausse des températures sous la barre des 2°C. Le premier sommet du GIEC révélait que le monde faisait déjà face à une hausse d'au moins 1.3°C.

"Une responsabilité particulière pèse sur les nations les plus riches qui se rencontreront pour le sommet du G8 d'ici un mois," signale Hans Verolme, directeur du programme Changement climatique du WWF. "Les économies les plus puissantes du monde n'ont aucune excuse pour ne rien faire. Elles doivent travailler dur pour réduire leurs émissions et rendre les solutions pour des énergies les plus propres et les plus efficaces largement disponibles."

 

http://www.wwf.be

 

 

 

S. M.

 

 

Sommaire de la page

 

 

Nous sommes engagés dans une gigantesque expérimentation sur le climat à l'échelle de la planète. Nous en observons les effets déjà bien visibles et nous surveillons avec angoisse ceux qui vont survenir. Personne ne peut prévoir quand cette expérimentation s'arrêtera, ni comment la biosphère se présentera alors.

Contrairement à l'expérimentateur scientifique, nous ne pouvons pas simplement arrêter le déroulement de l'expérience au cas où elle tournerait mal. Ni même fermer le labo et rentrer chez nous. Nous sommes dans l'éprouvette. Non seulement nous, mais aussi nos enfants et nos petits-enfants.

Hubert Reeves (Mal de Terre)

 

 

S. M.


 
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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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