Le cobalt : les gisements exploitables à un coût admissible seront épuisés en 2120
Le Cobalt est un élément chimique, de symbole Co et de numéro atomique 27 et de masse atomique 59.
Le cobalt est la dix neuvième ressource non renouvelable amenée à disparaitre du fait de l'exploitation humaine intensive.
Le stock est estimé à 7 millions de tonnes dans les gisements exploitables.
Juin 2008 : il reste 112 années de réserve, au rythme actuel de production qui est de 62 000 tonnes par an.
L'épuisement de ce métal sera donc définitif en 2120.
Les sources proviennent essentiellement de L'USGS (le service géologique des Etats unis) http://minerals.usgs.gov/
Cette date est donnée à titre purement indicatif. Elle peut en effet varier selon les sources et l'évolution de notre civilisation.
Utilisations : superalliages : 72,6%, aimants : 9%, carbures cémentés : 3,4%, céramiques : 9,6%, chimie : 5,4%.
Les problèmes engendrés par la disparition du cobalt interviendront bien avant la date fatidique.
Bien sûr, le cobalt sera encore présent dans le sous-sol, mais sous forme extrêmement diluée et donc inexploitable.
Même si, grâce à des technologies avancées, nous découvrions de nouveaux gisements au cours d'explorations plus poussées de la croûte terrestre, cela ne ferait que repousser l'échéance de quelques années et ne modifierait pas grand chose à la donne.
A noter que le cobalt est également présent tout au fond des océans sous forme de boues métallifères, mais à quel prix?
Le cobalt provient de l'explosion de l'étoile dont les débris ont donné naissance au Soleil et à la Terre, il y a plus de cinq milliards d'années.
On ne peut pas synthétiser le cobalt et il n'existe aucun substitut. La Lune et les astéroïdes n'en contiennent pas sous une forme exploitable. Et vous vous rendez compte de la dépense d'énergie qu'il faudrait pour en ramener de Mars ou de Vénus!
Il restera le recyclage, mais l'offre sera certainement bien inférieure à la demande, qui ne va cesser de croître avec le développement exponentiel des pays émergeants.
La moitié des réserves connues est détenue par le Congo. Australie : 20%. Cuba : 14%.