Contre La Pollution !!!  
 
  Contre le petrole !!!!! 21/11/2024 06 06 59 (UTC)
   
 
Il y a pollution à cause du pétrole car parfois, l'essence qu'on utilise pour les voitures rejette des gaz toxiques dont le CO2 et ce CO2 est nuisible pour la santé. On utilise également le pétrole dans le cadre des usines pour faire fonctionner les machines...c'est toujours le même problème, il y a émission de ce même gaz. Ainsi, ce gaz va dans l'atmosphère et entraîne des maladies respiratoires et il faut également noter le trou dans la couche d'ozone (ce qui favorise le cancer et d'autres maladies de la peau), l'effet de serre, les pluies acides...tout ceci contribue à la destruction de la chaîne alimentaire, en gros il y aura plein de problèmes environnementaux...


L'eau,
matière précieuse


La pollution par le pétrole

Les Hydrocarbures sous forme de pétrole (HCP) sont omniprésents dans les activités de chacun. Ils fournissent l'énergie nécessaire pour chauffer nos maisons et nos lieux de travail ainsi que le carburant qui alimente nos moyens de transport. Les HCP alimentent également les industries et se retrouvent dans de nombreux matériaux synthétiques que nous utilisons sans penser à leur mode de fabrication. Nous ne pourrons pas nous en passer sans énergie ou matériaux de remplacement tellement ils comportent de nombreux avantages pour notre société.

Et pourtant les pétroliers présentent bien des inconvénients : L'Erika, l'Amoco-Cadiz, l'Atlantique-Empress... Souvenez-vous de ces bateaux qui ont ravagés nos côtes et tous ces oiseaux morts à cause du pétrole. La marée noire est malheureusement toujours d'actualité,
fléau qui détruit nos littoraux.

 

La toxicité du fuel qui se répand varie selon sa nature : plus il est lourd comme dans le cas du Prestige et moins il contient de composés volatiles toxiques. La courte période d’évaporation est suffisante pour que les oiseaux inhalent les produits volatiles qui irritent les muqueuses respiratoires, leur donnant une pneumonie souvent aggravée par la présence de certains microorganismes pathogènes.

Lorsqu’un oiseau a le malheur de rencontrer une nappe d’hydrocarbures, il s’y englue progressivement. Ceci annule le pouvoir isolant des plumes : les oiseaux souffrent d’hypothermie et ont du mal à voler, ils ont en plus du mal à flotter du fait de la perte d’étanchéité du plumage !

En essayant de nettoyer leur plumage à l’aide de leur bec, ou qu’ils se nourrissent de proies marines contaminées (poissons, crustacés, calmars), les oiseaux ingèrent les produits pétroliers. Très liposolubles, ils traversent bien les parois du tube digestif. Souffrant d’ulcères, l’oiseau présente de nombreux signes cliniques (ballonnements, vomissement, anorexie, diarrhée, gastro-entérite hémorragique) qui s’accompagnent d’une rapide perte de poids.

D’autre part, les oiseaux marins savent dessaler l’eau de mer qu’ils boivent, à l'aide de glandes dans les narines. Or, la perturbation du fonctionnement de ces glandes entraîne une déshydratation de l’animal.

Enfin, d’autres organes et fonctions biologiques sont également touchés : dégénérescence du foie, atrophie des glandes surrénales, affaiblissement du système immunitaire, problèmes locomoteurs (incoordination, tremblement musculaire) et surtout infertilité (diminution du nombre d’œufs pondus et de leur taux d’éclosion, affaiblissement de la résistance des œufs par amincissement de la coquille, malformations congénitales et retard dans le développement des oisillons).
Et pour causer de tels dégâts, une infime quantité d’hydrocarbures est suffisante nous apprend l’ornithologiste :“certaines études ont montré que la contamination d’un œuf par seulement 4 microlitres de fioul, via la nourriture contaminée ingérée par la femelle par exemple, pouvait entraîner la mort de l’embryon ! ”. Impossible donc pour ces malheureux oiseaux de faire face aux nappes visqueuses, et dans les cas les plus désespérés, leur seul espoir de rester en vie réside dans la qualité des soins et du nettoyage prodigués par les bénévoles.

Et combien d’autres espèces marines périssent en silence sous la surface sans ne jamais pouvoir bénéficier d’une aide humaine pour s’en sortir ?

La marée noire est un phénomène catastrophique pour l'environnement. Parmi ces problèmes, mentionons les dangers d'explosion et d'incendie ; la toxicité pour les êtres vivants et l'environnement ; la migration dans le sol, l'eau et l'air; les odeurs; et la perturbation des processus édaphique comme la rétention d'eau et le cycle des éléments nutritif.
La lutte contre une marée noire en France est régie par le PLAN POLMAR. Il existe donc un cadre organisationnel qui met en place la conduite à tenir.

Mais dans un âge où le pétrole est roi, l'une des plus grandes sources d'énergie au monde, la maîtrise de ce trafic est impossible sans contrôle plus sévères de l'états des bâteaux , sans amendes nettement plus.

La pollution des mers

 

 

Il existe plusieurs types de dégradation physico-chimique des eaux, contre lesquelles il est vital de lutter:

- la pollution par les eaux usées domestiques.

- la pollution des eaux pluviales.

- la pollution par l'industrie et l'agriculture.


 

Les eaux usées domestiques

Dans la cas des rejets domestiques, qui sont de l'ordre de 150 litres/jour/habitant, la pollution est de nature minérale et bactériologique.

Mais elle est surtout due aux matières organiques qui provoquent l'eutrophisation du milieu récepteur: l'ammoniaque des détergents et les phosphates des lessives sont autant de nutriments pour les algues, qui prolifèrent et deviennent des substances organiques supplémentaires à décamper.

Les eaux de ruissellement peuvent être particulièrement polluées par le lessivage des sols et des surfaces imperméabilisées (routes, parkings, toits, ...), par la remise suspension des ordures stockées dans les décharges ...

De même nature que les eaux domestiques, elles peuvent contenir en plus des métaux lourds et toxiques: plomb, zinc, hydrocarbures, mercure ...

  On ne peut pas parler de la pollution de l'eau car il existe plusieurs sortes de pollution, très différentes les unes des autres par leurs origines et par leurs conséquences. Dans la plupart des cas, il s'agit de substances rejetées volontairement dans l'eau ou qui aboutissent accidentellement dans l'eau à la suite d'erreurs humaines. Ces substances rendent l'eau non potable et perturbent la vie des plantes et des animaux.

 

Pollution du pétrole

Le pétrole déversé en mer constitue une pollution importante et préoccupante à l'échelle globale. Sachant que le cinquième de la production provient des gisements offshore (en mer), des accidents surviennent pendant l'extraction et le transport des hydrocarbures. On estime à six millions de tonnes par an la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine, ce qui constitue par conséquent une cause fondamentale de la pollution des océans. Sachant qu'une tonne peut recouvrir environ une surface de 12 kilomètres carrés, les océans sont donc contaminés de façon quasi permanente par un film d'hydrocarbures. Cette pollution a des effets pernicieux sur les ressources vivantes et on a démontré une baisse de l'activité photosynthétique des algues et du phytoplancton.


 

Pollution des océans

La pollution de la mer est un grand danger pour l'environnement. Aujourd'hui, la mer est agressée de tous les côtés. Tout d'abord, par les rejets terrestres (domestiques et industriels). Par exemple, les produits de lessive, les graisses de cuisine, les produits toxiques. Ensuite, par les plastiques (bouteilles, sacs, etc...) qui constituent une des pollutions les plus importantes.

La marée noire et les fuites de pétrole

La mer est aussi victime des accidents pétroliers et des fuites qui se produisent sur les plates-formes de forage pétrolier. Les accidents provoquent une marée noire, c'est-à-dire du pétrole qui flotte à la surface de l'eau. De plus, les bateaux à moteur mettent la mer en danger. Il laissent  des traînées permanentes de pétrole sur la mer lorsqu'ils nettoient leur citerne et leur moteur.                           

 

Les accidents pétroliers en Europe et dans le Monde

Les pays européens qui ont été touchés par des accidents pétroliers sont l’Espagne, la Grèce, la France et la Grande-Bretagne. Le dernier accident survenu cette année s’est produit aux îles Galápagos. Le navire nommé Jessica a heurté un récif et le pétrole s’est déversé dans la mer. Les otaries et les pélicans ont été les premières victimes de la marée noire causée par cet accident. Les compagnies pétrolières dont la situation est la plus alarmante en matière d’accident sont Amerada Hess et Philips, celles qui ont eu le moins d’accidents sont Ashland et Shell.

 

Les conséquence de la marée noire

Les conséquences de ces marées noires sont la dégradation de la vie végétale et animale dans la mer et sur les rives. D'une part, la marée noire empêche le soleil d'éclairer les fonds marins et l'air de passer. les minuscules végétaux et animaux formant le plancton disparaissent, ce qui détruit la chaîne alimentaire. D'autre part, la marée noire met de nombreuses espèces animales en danger. Par exemple, les oiseaux, lorsqu'ils ont leurs plumes enduites de pétrole, ne parviennent même plus à voler. De plus, si les oiseaux avalent du pétrole en lissant leur plumage, ils en meurent. C’est pour cette raison que l’on doit très rapidement nettoyer les oiseaux touchés par la marée noire.

Quelles sont les solutions pour résoudre le problème de la pollution de la mer causée par le pétrole ?

La solution pour résoudre la pollution de la mer due au pétrole, ce serait d’encourager les compagnies pétrolières à contrôler régulièrement leurs navires afin d’éviter des catastrophes. Il serait également intéressant d’utiliser d’autres sources d’énergie que le pétrole pour faire fonctionner nos véhicules.

En conclusion, si nous voulons protéger notre environnement, nous devons absolument réagir à ces problèmes de pollution de la mer et trouver des solutions.

Chaque année, la combustion de carburants fossiles, la circulation maritime, terrestre, aérienne rejette sept milliards de tonnes de carbone dans la biosphère.

De son vivant, l'homme n'a pas toujours rejeté de polluants industriels dans l'atmosphère, principalement parce qu'il n'était pas industrialisé.

A partir du milieu du XVIII ème siècle et jusqu'au début du XX ème siècle, âge d'or de l'ère industrielle en Europe, l'homme modifie inexorablement la biosphère. La Révolution Industrielle , commencée en Grande-Bretagne en 1750 et qui touche particulièrement le charbon, arrive sur le continent européen vers le milieu du XIX ème siècle. Les bassins miniers du pays de Galle, de la Ruhr en Allemagne ou du Nord en France, jusqu'alors inexploités, se couvrent de cheminées, de mines, et de fumées.

 

  Le charbon, combustible fossile révolutionne les conditions de vie des populations qui s'en servent comme énergie pour se chauffer, produire. Cependant, cette exploitation intense de ce combustible, composé de souffre, d'azote, de carbone modifie considérablement la structure de l'atmosphère du fait du relâchement dans l'air des particules de gaz carboniques contenues dans le charbon, resté sous terre depuis des millénaires.
Mine dans le Nord de la France au XIXème siècle
Source : revue « nos ancêtres »

Le charbon est donc utilisé dans tous les domaines pour faire marcher la machine industrielle de l'homme et favorise la naissance du rail et du chemin de fer ainsi que le navire à vapeur.

Mais au XIX ème siècle dans l'enthousiasme de se développer, d'avoir de meilleures conditions de vie ; l'homme ne se soucie que très peu des risques de la mise à l'air libre de cette énergie fossile. La pollution est même un phénomène pratiquement inconnu de la civilisation européenne étant donné qu'elle était inexistante auparavant.

A partir de 1880 la seconde Révolution industrielle, touche entre autre une nouvelle énergie fossile : le pétrole. Les bouleversements sociaux qu'entraîne la première Révolution industrielle, occasionnent une demande d'énergie fossile moins onéreuse que le charbon.

  Dès lors, des raffineries, des pipe-line, des plates-formes pétrolières maritimes apparaissent et le pétrole est autant exploité que le charbon et est tout aussi utilisé pour des besoins domestiques (lampes, chaudières…) que pour la production des usines. Avec l'industrialisation des Etats–Unis, devenus aujourd'hui le pays le plus pollueur de la planète et du Japon qui a aussi besoin de ces énergies fossiles afin de satisfaire leur croissance industrielle ; la demande en matières premières énergétiques augmente, ce qui accentue encore davantage l'exploitation des sols.
Raffinerie en Arabie Saoudite
Source : encyclopédie Encarta
   

Aujourd'hui, le pétrole est la ressource la plus exploitée. Avec lui, est fabriqué le plastique, sont construites les routes en bitume, goudron. Autrement dit, le pétrole est le pilier des sociétés industrialisées

Si le principal responsable de la pollution de la biosphère est le gaz carbonique (70%) ; de nos jours, d'autres rejets des usines comme le plomb, surtout présent dans les tuyauteries intérieures des constructions anciennes, le mercure, le méthane, le protoxyde d'azote mais aussi le rejet de détergents industriels polluent l'environnement. La concentration de méthane dans l'atmosphère a augmenté, depuis 1750, de 150%.

Tous ces rejets sont transportés dans l'atmosphère par les courants d'air chauds et les scientifiques retrouvent des particules de ces polluants dans les glaces et icebergs du pôle nord. Et même si une partie de ces gaz reste dans l'atmosphère, une autre partie est absorbée par les océans et les végétaux.

Outre les usines, les transports comme l'automobile ou l'avion polluent également l'atmosphère.

En 1880, le pétrole permet l'invention du moteur à explosion donc de la machine agricole et surtout de l'automobile qui connaît un essor important aux Etats-Unis à partir du début du XX ème siècle (en 1913, à Détroit, cœur de l'industrie automobile, 1713 véhicules sortaient des usines par an, en 1919, un million) et un peu plus tard en Europe. Avec les deux guerres mondiales, les usines d'armement demandent davantage de pétrole pour la fabrication de matériaux lourds, ce qui accroît l'exploitation de ce combustible qui a les mêmes effets que le charbon ; de relâcher dans l'atmosphère des particules de gaz carboniques. Mais là encore le souci de la pollution n'est pas la préoccupation des populations. Depuis cette production de véhicules à moteur est en constante augmentation.

Aujourd'hui, l'automobile reste le moyen de transport le plus utilisé par les populations (80% des ménages des pays industrialisés ont un véhicule) et le plus polluant car la voiture des particuliers est responsable de 50% des émissions de CO2. Il faut ajouter que la tendance actuelle, d'utiliser son véhicule pour de petits déplacements, pollue davantage que les longs trajets et l'usage excessif de la climatisation génère des surémissions de 20%. La forte utilisation des véhicules pour tous les déplacements provoque d'importants embouteillages et donne souvent lieu à des alertes à la pollution au monoxyde de carbone ou d'azote, alertes par ailleurs de plus en plus fréquentes en été puisque le vent est faible est ne disperse donc pas les gaz d'échappements des automobilistes.

 

A Mexico, à Tokyo ou à New York, les gaz d'échappements des voitures provoquent l'effet « smog », c'est à dire l'apparition d'une brume grisâtre renfermant des gaz toxiques au dessus des routes et des villes. Le transport automobile n'est pas le seul responsable de la pollution. En effet, le trafic aérien est une source de pollution sous estimée qui demande une importante consommation de kérosène et depuis 1990 les émissions de gaz polluants générées par l'aviation ont pratiquement doublées. Utilisé en tant qu'arme pendant la guerre, il est devenu en plus aujourd'hui un moyen de transport indispensable et difficilement remplaçable pour les grandes distances dans le transport de touristes, de marchandises à destination de tous les continents.
« Smog » dans une avenue de New York
Source : encyclopédie Encarta

Le trafic aérien mondial a progressé environ de 50% en dix ans. De nombreux aéroports ont été construits ainsi que des plates-formes multimodales comme Roissy Charles de Gaulle et Orly en France, ce qui constitue une véritable menace pour l'environnement en raison de l'intensification du trafic. Chaque année, 16000 avions relâchent dans l'atmosphère 600 millions de tonnes de gaz carbonique : des avions décollent et atterrissent sans cesse, en moyenne un toutes les minutes ou deux minutes, déversant ainsi la moitié de leur réservoir de kérosène à chaque décollage et atterrissage, polluant de ce fait encore un peu plus l'atmosphère. Et cela sur tous les aéroports du monde. Au rythme actuel, la contribution du transport aérien à la pollution de l'air doublera d'ici vingt ans et les émissions de dioxyde de carbone des avions devraient croître de 3.9% par an jusqu'en 2015.

 

De nos jours, le pétrole prime sur les autres ressources et est devenu le fondement de la société industrielle mais le dioxyde de carbone qu'il rejette est quant à lui la première source de pollution puisqu'il contribue pour 70% à la pollution de la biosphère.

L'industrialisation a aussi favorisé la mondialisation des échanges commerciaux entre les pays exportateurs et importateurs de matières premières comme le pétrole ou d'autres produits dangereux.

De ce fait les mers sont devenues de véritables autoroutes maritimes, sillonnées par de nombreux pondéreux et cargos chaque jour pas forcément en bon état. Le pétrole, carburant essentiel des bateaux, constitue une cause fondamentale et préoccupante de la pollution des océans à l'échelle globale. Chaque année on estime à six millions de tonnes la quantité d'hydrocarbures introduite dans les océans par l'activité humaine.


Marée noire au Japon
Source : encyclopédie Encarta

L'une des formes les plus graves de la pollution de l'eau consiste surtout en des déversements de pétrole brut dans l'environnement marin. Le trafic maritime intense des pétroliers donne donc lieu à des catastrophes pétrolières importantes : les marées noires. Les cas les plus connus sont les naufrages de grands pétroliers, comme le Torrey Canyon en 1967 (au large des côtes anglaises de Cornouailles), l'Amoco Cadiz en 1978 qui est le naufrage qui a causé le plus de dégâts sur les côtes françaises avec 220 000 tonnes de pétrole déversées dans la mer. Cependant le record en matière de marées noires est dû à la collision de deux pétroliers au large de Trinidad en 1979, l'Aegean Captain et l'Atlantic Empress, dans la mer des Antilles. Plus récemment ce sont les naufrages de l'Erika en 1999, du Prestige en 2001, qui ont causé d'importantes marées noires.

A chaque catastrophe pétrolière de ce type, le pétrole déversé remonte à plusieurs milles de l'endroit de l'accident du fait des courants marins. D'ailleurs, encore aujourd'hui, le pétrole contenu dans les cuves du Prestige se déverse, dans l'eau. Les accidents maritimes de la sorte sont nombreux et à chaque fois l'écosystème en est perturbé. Ce planisphère oblique des marées noires et catastrophes technologiques nous informe que les côtes européennes (surtout de la Manche et de l'Atlantique) restent les plus touchées par ces catastrophes notamment pour la raison que cette route maritime est la plus fréquentée.

Source : atlas mondial du développement durable

Le naufrage de ces pondéreux occasionne également une pollution métallique car le métal constituant la coque des bateaux se décompose petit à petit dans l'eau. Les pétroliers ne sont cependant pas les seuls à faire naufrage et polluer les eaux.

Les cargos transporteurs de matières dangereuses comme l'Ievoli-Sun (naufragé en 2000), les paquebots, les sous-marins ou même les bateaux de combats utilisés pendant les guerres (destroyers, bombardiers, cuirassiers…) faits d'amiante qui ont été torpillés et coulés, sont également des sources de pollution car ils mettent plusieurs dizaines d'années avant de se décomposer entièrement.

Les rejets industriels sont donc la première cause de pollution de la biosphère et les polluants sont de plus en plus présents autour de nous. Et avec l'industrialisation sans précédent des pays asiatiques comme la Chine , l'Inde, la Malaisie , la pollution risque d'augmenter tout comme l'exploitation du pétrole qui va s'intensifier. Le problème est que ces ressources ne sont pas inépuisables.

La pollution issue du pétrole et des énergies fossiles.

La combustion du pétrole telle que nous la connaissons actuellement pose de graves problèmes d'environnement, car elle rejette dans l'atmosphère, en grande quantité, des produits nocifs pour l'écosystème et pour la planète. Les capacités "d'absorption" de la planète seraient dépassées depuis le début des années 90 et les derniers dérèglements, certains parlent d'abérations climatiques, témoignent du malaise de notre planète.

Certains scientifiques, en minorité, formulent des explications "cycliques " ou extérieures; ceci alors que le lien entre les polluants et effet de serre est clairement établit. Même si celui entre catastrophes naturelles et effet de serre reste encore à prouver, le bon sens suffit pour voir que l'équilibre favorable à la vie (extrêmement rare dans l'Univers) de notre planète se dérègle dangereusement.

Aujourd'hui c'est tout cet équilibre mondial qui est menacé par les énergies fossiles polluantes qui rejettent dans l'atmosphère les produits que la terre avait absorbé pendant des millions d'années. En effet, les énergies fossiles constituent la réserve naturelle de carbone enfouie dans le sol, et à ce titre, c'est la mémoire carbonique de la terre. Il aura fallu 400 Millions d'années à la Terre pour créer ces réserves pétrolifères et moins de 200 ans à l'homme pour les épuiser, c'est à dire instantanément à l'échelle géologique.

Ces rejets gazeux polluent directement l'homme qui les respire et indirectement la planète; avec, dans les 2 cas, des conséquences gravissimes déjà perceptibles et dont l'importance ne peut, malheureusement, qu'empirer vu l'évolution actuelle. Ceci avec des coûts médico-sociaux induits considérables. Dans le cas de la France, ces coûts s'élèveront à des milliers de fois les crédits alloués à la dépollution et la recherche en énergie nouvelle.



Pollution directe : exemple de l'agglomération strasbourgeoise ( voir étude complete sur les nouveaux transports urbains )

Les centres urbains regroupent l'essentiel de l'activité humaine et de population des pays développés. Le développement (démographique et économique) de ces pôles urbains induit un besoin énergétique toujours plus élevé. Nous nous limiterons à l'exemple des transports pour traduire cette congestion, spatiale et environnementale, des villes.

D'après les relevés effectués par les autorités, sur le mois de juillet 2000, il y a environ 2 Millions de km.véhicule parcourus par jour sur l'agglomération strasbourgoise. Cela represente l'équivalent de 5 camions citernes de carburant consommés par jour et les quantités de polluants suivantes:
Polluant CO CO2 Nox Imbrulés Particules
Quantité en tonnes 1.907 267.037 0.724 0.297 0.054

Ces quantités ont été calculées d'après les émissions en g/km d'une Renault Clio (Diesel et essence) modèle 1999 ayant parcouru 3000km et sur une base d'un parc automobiles constitué de 50% de véhicules Diesel et 50% de véhicules essence.

D'après le coût préventif sur le CO2, (voir Estimation du coût de la pollution en CO2), les 270 tonnes par jour représentent un coût préventif virtuel d'eniron 50 000 frs par jour, soit environ 18 Millions de frs par an.

Si les efforts des constructeurs et des pétroliers, de ces 10 dernières années, ont permis de baisser fortement la quantité d'oxydes de soufre (80% de diminution) et de plomb (95% de diminution) dans l'air des villes, nous voyons bien, par ces chiffres, que l'air des villes reste encore fortement saturé, et l'augmentation constante du parc automobile n'arrange rien. Néanmoins de nombreuses solutions technologiques existent ou sont en développement pour décongestionner l'air et l'espace des villes.

effets des polluants et de la pollution sur la santé humaine

Conséquences directes des polluants issus de la combustion des énergies fossiles sur l'homme. Cliquez pour agrandir


De nombreuses études sont réalisées par différents établissements hospitaliers et médicaux sur les conséquences sanitaires de l'exposition chronique aux divers polluants. Les résultats de ces études ne sont évidement pas diffusés au grand public pour des raisons évidentes, mais ce qui est désormais sûre c'est qu'en ville la pollution tue plus que les accidents: sur l'agglomération strasbourgoises, par an, on dénombre pour l'année 2000 environ 500 morts prématurées dues à la pollution soit le double des victimes (directes) par accidents. Evidemement ce sont les personnes les plus faibles (enfants en bas-age, personnes agées, asmathiques) qui sont touchées les premieres. Mais aujourd'hui personne ne peut estimer l'influence de la pollution urbaine chronique sur la durée de vie des populations.

Pétrole aux USA : gaspillage et pollution

Mise à jour : 24/08/2005

1.                    La consommation d'énergie aux Etats-Unis

1.1                 Pétrole

En 2005, un peu moins de 300 millions d'Américains (4.6 % de la population mondiale selon ) consomment 25 % du pétrole mondial. Bien que datant de 2001, le graphique ci-dessous, issu de , illustre de manière saisissante cette différence :

 

 

Consommation de pétrole par habitant et par jour en 2001

 

 

 

L'étude officielle [2] fournit quelques détails sur cette consommation :

§           Le volume net de pétrole importé aux Etats-Unis en 2004 est de 11.8 millions de barils/jour, dont 2.4 venant du Golfe  (1 baril = 159 litres) ;

§           Au prix moyen estimé de $50/baril, ces importations de pétrole coûtent 590 millions de dollars/jour, c'est-à-dire 215 milliards de dollars par an. Le graphique ci-dessous, issu de [9] page 2, montre la relative stabilité du prix du pétrole sauf pendant le 2ème choc pétrolier et depuis 2002 (il a même dépassé plusieurs fois $60 en 2005 et on ne prévoit pas que la forte demande des pays d'Asie baisse suffisamment pour qu'il redescende de manière significative dans les prochaines années) :

 

 

Prix par baril trimestriel du pétrole de qualité Brent en dollars 2000
après déduction de l'indice américain des prix à la consommation

 

§           Le graphique ci-dessous montre la croissance ininterrompue de la consommation totale de pétrole des Etats-Unis, croissance toutefois bien moins rapide que celle du PIB et des emplois.

 

 

 

 

§           La consommation de pétrole des Etats-Unis est de 20.4 millions de barils/jour, dont 58 % sont importés ; à eux seuls, les Etats-Unis consomment près du quart de la production mondiale de pétrole de 83 millions de barils/jour en 2004 d'après [3] ;

1.2                 Autres énergies

§           Le pétrole représente 40 % de l'énergie totale consommée aux Etats-Unis, le gaz naturel 24 % et le charbon 23 %, le reste (13 %) étant de l'électricité hydraulique ou nucléaire (les autres énergies - éolienne, géothermale, solaire, etc. ne représentent que 2 % de l'électricité, c'est-à-dire à peu près rien).

§           La production américaine d'électricité a été de 3 848 milliards de KWH en 2003. En comparaison, en 2002 la France a produit 528.6 milliards de KWH, dont elle a exporté 80 milliards de KWH. La France a donc produit 7 fois moins d'électricité que les Etats-Unis pour une population 5 fois moindre, et elle en a exporté 15 %.

§           La consommation américaine de gaz naturel a été de 623 milliards de m3 en 2004, contre 42 milliards de m3 en France (15 fois moins !).

§           Les Etats-Unis sont le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre (6 millions de tonnes/jour en 2005, 20 % de plus qu'en 1990).

1.3                 La consommation des voitures particulières

Source : [5].

L'Agence internationale de l'énergie a fourni en 2000 la table comparative ci-dessous pour la consommation des divers types de voitures en litres/100 km :

 

 

 

Meilleure voiture diesel

Meilleure voiture essence

Pire voiture

Très petite

4.4

5.8

9.6

Petite

5

7

11.1

Moyenne

5.2

7.4

12.1

Grande

6.6

8.8

13.6

4 x 4

7.8

8.6

16.6

Consommation de divers types de voitures particulières en litres/100 km

 

 

 

40 % de la consommation de pétrole des Etats-Unis est due aux voitures particulières et camions, ce qui montre à quel point des normes de consommation plus économiques des véhicules sont importantes ; mais hélas, on les attend toujours ! En moyenne, aux Etats-Unis une voiture particulière ou 4x4 modèle 2004 consomme 11.3 litres/100 km, alors qu'à la fin des années 1980 elle consommait 10.6 litres/100 km ; en même temps, le poids moyen d'une voiture est passé de 1450 kg à 1800 kg et la puissance moyenne du moteur a doublé, faisant gagner 4 secondes au temps nécessaire pour passer de 0 à 100 km/h : il est clair que les fabricants n'ont pas privilégié l'économie de carburant. [8]

 

Aux Etats-Unis, jusqu'en 2004, les 4 x 4 et petits camions de consommation comparable représentaient plus de 50 % des ventes, certains pesant plus de 2.5 tonnes : le gaspillage d'essence est donc considérable, d'autant plus que les transports en commun sont relativement moins développés aux Etats-Unis qu'en Europe ou au Japon.

 

La table ci-dessous, issue du même document [5], compare les émissions de CO2 des voitures particulières par unité de PIB pour divers pays, pour évaluer leur aptitude à se déplacer sans polluer l'atmosphère tout en générant de la richesse :

 

 

 

Emissions de carbone des
voitures particulières par
unité de PIB

USA

50-75

Canada

60-70

Australie

42-48

Royaume-Uni

25-30

Suède

22-28

Allemagne

20-25

Pays-Bas

16-21

France

16-20

Italie

14-20

Danemark

7-10

 

 

 

On voit que les trois premiers pays de cette liste gaspillent énormément.

2.                    Les coûts indirects de cette surconsommation

L'économie américaine est très robuste, mais le pays est considérablement fragilisé par sa dépendance à l'égard du pétrole importé, et par contrecoup l'Union européenne aussi :

§           Bien que les importations américaines proviennent de nombreux pays, une grande partie provient de pays ou régions politiquement instables : Moyen Orient (Arabie Saoudite, Koweït...), Venezuela, Nigeria, etc. Si un de ces pays cesse, même provisoirement, d'exporter son pétrole, les prix qui flambent immédiatement handicapent terriblement l'économie américaine. Une pénurie de longue durée mettrait carrément cette économie en péril, en arrêtant ou en rationnant de nombreux secteurs d'activité parce qu'ils dépendent des transports.

Pour garantir la stabilité politique des pays producteurs, les Etats-Unis et les autres pays libres doivent faire de gros efforts financiers (aides diverses) et entretenir un peu partout des bases et des contingents militaires. Il faut aussi assurer la sécurité des transports maritimes et par oléoduc. Il faut, enfin, consentir des efforts diplomatiques et une promotion mondiale de la démocratie comprenant des concessions à des régimes peu recommandables comme celui de la Russie.

§           Une partie de l'argent du pétrole de l'Arabie Saoudite et de l'Iran alimente des terroristes, quelle que soit la politique de leurs gouvernements. Et dans tout l'avenir prévisible les prix élevés du pétrole garantiront à ces pays et à leurs hommes riches d'énormes masses d'argent. Or les coût de la guerre d'Irak (1 à 2 milliards de dollars par jour !) et du 11 septembre ont montré que le combat antiterroriste coûte extrêmement cher. Donc la surconsommation de pétrole se traduit aussi par un surcoût de la défense contre le terrorisme.

§           Avec leur développement rapide, la Chine et l'Inde concurrenceront de plus en plus les pays occidentaux pour l'accès au pétrole, dont elles sont encore plus dépendantes. Non seulement cela fera monter les prix, mais cela permettra aux pays producteurs d'exercer sur les pays consommateurs toutes sortes de chantages financiers ou politiques.

 

On voit à quel point il est important de réduire la consommation de pétrole, bien plus important que d'augmenter les budgets militaires ou d'aide aux pays susceptibles de basculer dans le terrorisme ou d'abriter des terroristes.

3.                    Les mesures prises et possibles

3.1                 La politique antipollution des Etats-Unis

Le Président Bush a lancé un programme de réduction des émissions de gaz à effet de serre de 18 % par rapport au PIB entre 2002 et 2012. C'est mieux que rien, mais comme le PIB croît en moyenne de 3 % par an en ce moment, en 10 ans il aura augmenté de 34 % et la réduction de 18 % prévue aura pour résultat une augmentation des émissions de 16 %!

 

Il est donc clair que, pour M. Bush, la pollution de la planète passe après l'économie ; c'est pourquoi il a refusé de signer le protocole de Kyoto de décembre 1997, qui engage les pays industrialisés à réduire globalement d'ici à 2012 leurs émissions de gaz à effet de serre de 5 % par rapport à 1990.

 

Heureusement, en 2003 15 états américains avaient voté de leur côté des lois de développement des énergies renouvelables et/ou de réduction des émissions polluantes.

3.2                 L'influence du prix du carburant

Selon [5] lorsqu'on augmente le prix du carburant dans un pays, on assiste au bout de quelques années à une réduction du nombre de voitures vendues, de leur consommation standard, de la distance moyenne parcourue annuellement par les automobilistes, des ventes de carburant et des transports de personnes en voiture.

 

Ces diverses réductions, appelées élasticités [6] par les économistes, sont décrites par le tableau ci-dessous, estimé pour une augmentation de 10 % du prix du carburant :

 

 

Effet de 10 % de hausse
du prix du carburant sur :

Pourcentage
de baisse

Les ventes de voitures

1 %

La consommation standard

4 %

Le parcours annuel en km

2 %

Les ventes de carburant

7 %

Les transports de personnes
en voiture

3 %

 

 

 

Il est donc clair qu'une hausse des prix des carburants a un effet sur la pollution et les importations de pétrole.

 

[5] fait aussi l'éloge de la politique chinoise de l'énergie, consistant à ne plus subventionner les combustibles fossiles, pour que ceux-ci coûtant cher les consommateurs soient incités à faire des économies d'énergie. C'est ainsi que les prix de l'énergie payés par les aciéries ont ainsi été multipliés par 3 entre 1986 et 1995. Celles-ci ont adapté leurs méthodes de travail, économisant ainsi 15 millions de tonnes d'équivalent pétrole valant 3.87 milliards de yuans (468 millions de dollars).

Le coût du carburant n'intervient pas assez dans les coûts industriels

Dans l'industrie d'un pays riche, l'énergie n'intervient en moyenne que pour 3 à 8 % des prix de revient, et tout au plus pour 10 à 14 % dans les industries gourmandes en énergie comme la pâte à papier. L'avantage est que l'industrie résiste assez bien aux chocs pétroliers, l'inconvénient est qu'elle n'est guère incitée à faire des économies.

 

Il faut donc que des mesures réglementaires remplacent les contraintes de coût. C'est le cas depuis l'adoption dans l'Union européenne comme aux Etats-Unis des contraintes par « permis de polluer » échangeables et vendables [7]. Il faut espérer que cette approche permettra progressivement des réductions substantielles des consommations d'énergie et de pollution thermique.

 

Pollution des plages : Que faire?

Depuis près d'un an nos côtes sont régulièrement souillées par une pollution pétrolière particulièrement importante.  Après le Prestige qui coula au large des côtes de Galice le 13 novembre 2002 en rejetant 7700 tonnes d'hydrocarbures dans l'océan atlantique, ce fut le tour du Tricolore de sombrer au large de Dunkerque en février 2003.

Aller à la plage devient souvent mission impossible pour qui veut garder les pieds propres et  manger des coquillages, en particulier des moules, requiert une certaine vigilance. Quant à l'impact sur l'environnement,  il est déplorable. 

Plage de la côte d'Opale - Septembre 2003

 

Rappel sur les hydrocarbures et la pollution du littoral

* Composition et rôles des hydrocarbures

Les hydrocarbures sont des composés organiques constitués de carbone et d’oxygène. Les hydrocarbures ont une grande importance commerciale comme carburants, combustibles, huiles lubrifiantes, produits de base en synthèse pétrochimique et semblent intervenir pour beaucoup dans les équilibres géopolitiques et financiers de la planète. 

* Caractéristiques des hydrocarbures du Prestige

Le Prestige transportait du fuel lourd, provenant de la distillation des pétroles bruts, utilisé dans deux types d’applications : la combustion industrielle et l’alimentation des navires propulsés par moteurs diesels lourds. C’est un produit visqueux qui se volatilise peu dans l’atmosphère et qui reste compact (nappes, galettes, plaques) à la surface de l’eau.

Ce produit est constitué de quatre familles chimiques : hydrocarbures saturés, résines, asphaltènes, hydrocarbures aromatiques qui sont les composés potentiellement les plus toxiques (en particulier lors des expositions chroniques).

* Origines de la pollution

Les cas les plus connus et spectaculaires de pollution pétrolière sont les naufrages de grands pétroliers :

- Le Torrey Canyon : rejet de 120000 tonnes de pétrole brut dans la Manche en 1967 
- L’Amoco Cadiz : rejet de 120000 tonnes de pétrole dans le nord du Finistère en 1978
- L’Erika : rejet de 20000 tonnes de fuel lourd sur le littoral breton et vendéen en 1999

Cependant, ces marées noires accidentelles ne constituent que 10% du pétrole rejeté en mer. La majeure partie de la pollution aux hydrocarbures est due aux nombreux dégazages illégaux (2.3 millions de tonnes de pétrole par an), et aux rejets industriels. 

* Effets sur l’environnement

Après la pollution par les hydrocarbures, on peut décrire trois phases :

Phase initiale d’extension de la pollution en surface et en profondeur qui entraîne une grande mortalité des organismes vivants

Phase de stabilisation du niveau de contamination des différents ensembles touchés (eau de mer, roche, organismes vivants) pouvant durer de quelques mois à un an

Phase de recolonisation et de restructuration des peuplements, de décomposition des hydrocarbures dans l’environnement par des processus physiques, chimiques et biologiques de durée variable. 

Il faut compter sept à neuf ans pour un retour à la normale de l’environnement !!


Porto Ardileiro, Galice, Espagne, 2/12/02. Source Cedre/FL

 

Toxicité des boulettes de fioul pour l’homme lors d'une promenade sur la plage?

Du fait des caractéristiques physico-chimiques de ce produit, l’inhalation c’est-à-dire la pénétration par voie respiratoire est très peu fréquente, voire quasi nulle. .

La voie digestive nécessite l’incorporation des composés d’hydrocarbures dans la chaîne alimentaire (prévention par éviction des produits alimentaires touchés) et expose à des troubles digestifs (nausées, diarrhées, vomissements).

La voie cutanée est la plus exposée. On peut observer une irritation cutanée, des démangeaisons pouvant augmenter si utilisation de produits inadaptés pour le nettoyage.

Après expertise, le risque cancérigène est considéré comme négligeable, identique à celui d’une population non exposée. Nous ne traiterons pas ici des risques pour les personnels chargés de ramasser le fioul sur les plages en grande quantité.

 

Boulette de fioul sur le littoral atlantique - juillet 2003
Boulettes de fioul sur le Littoral de la manche - septembre 2003

 

Des appels aux centre antipoison de Lille concernant des moules mazoutées.

La catastrophe du Prestige a entraîné la dispersion du pétrole sur l'ensemble du littoral français sous la forme de boulettes, voire de micro boulettes de fioul. Malgré les contrôles réguliers, il arrive malheureusement que des coquillages, principalement les moules présentent des souillures.

Depuis le début de l'année 2003, le centre antipoison de Lille a recensé 19 intoxiqués par des moules mazoutées. Dans 3 autres cas le mazout a été détecté avant que les moules soient consommées.

Circonstances des intoxications

Dans le meilleur cas, le fioul est détecté sur la coquille au moment du lavage des coquillages dans l'évier. Il n'y a pas alors d'intoxication par ingestion et les coquillages sont retournés chez l'écailler sans être consommés.
Dans la majorité des cas traité par le centre antipoison de Lille, le fioul est découvert dans la moule au moment du repas sous forme de boulettes au contact de l'animal ou de souillures sur la coquille. Parfois aussi c'est la marinade qui a un goût d'hydrocarbures.

Des symptômes sans gravité

Dans toutes les intoxications signalées à Lille, un seul cas de diarrhées a été rapporté. Les autres intoxiqués présentaient simplement un mauvais goût dans la bouche. Les choses rentrent dans l'ordre rapidement et spontanément.

Répartition des cas

Dans la zone Grand Nord couverte par le centre antipoison de Lille, il y a eu 19 cas d’intoxications entre le 17/01/2003 et le 25/05/2003. Huit personnes avaient acheté leurs moules dans le Nord Pas de Calais, 4 en Picardie et 7 en Normandie.

Les CAP de Rennes, Bordeaux, Strasbourg et Angers nous ont signalé 10 cas dont 3 ont été symptomatiques (troubles digestifs).

Le CAP de Paris ne nous a rapporté aucun cas.

Conduite à tenir en cas de contact avec des hydrocarbures ?

* Si je bois la tasse ?

En général, l’ingestion d’eau de mer est déconseillée en bordure des côtes en raison des risques microbiologiques (eau non potable). Il y a cependant possibilité d’absorber des petites particules contenant des hydrocarbures en suspension dans l’eau. L’absorption de ces particules par le tube digestif est faible et n’entraîne pas d’effet grave.

On constate généralement un inconfort digestif, quelques nausées et quelques diarrhées.

Un avis médical est cependant indispensable s'il y a des symptômes qui apparaissent.

 * Si je suis enceinte ?

En général, il faut éviter un contact prolongé avec les produits chimiques.

Si le contact est bref, il n’y a rien à craindre.

 * Si je pratique un sport nautique ?

Si vous repérez des traces de fioul, veuillez le signaler au poste de secours le plus proche ou au syndicat d’initiative.

Si vous vous souillez, il faut nettoyer la peau avec des produits adaptés. 

* Avec quoi nettoyer ma peau ?

Avec des huiles végétales, de la vaseline ou des huiles solaires

A éviter : l’utilisation de dissolvants chimiques type White Spirit qui sont des produits ménagers non adaptés aux soins de la peau.   

1- doigt souillé par le pétrole après avoir nagé dans l'océan. 2 - pulvérisation d'un peu de crème solaire. 3 - On frotte légèrement et on essuie. Tout part en quelques secondes. 

Conclusion

Comme nous l'avons vu, les problèmes d'intoxication humaine par les rejets pétroliers sur nos côtes posent peu de problèmes de santé. Certes une plus grande vigilance s'impose en cas de consommation de fruits de mer, mais là encore les risques sont très limités. En cas de contact cutané, la crème solaire est un bon moyen pour nettoyer la peau. Cependant sur nos côtes,  le mal est fait et s'il faut 7 à 9 ans pour retrouver un environnement sain,  nous ne pouvons qu'être consterné en pensant que les quelques conseils donnés ci-dessus vont s'appliquer à une génération d'enfants qui ne connaîtrons que des plages souillées.

Pollution à domicile

A l'intérieur des locaux, la pollution est souvent plus forte qu'à l'extérieur. Des mesures de prévention sont à l'étude.

La pollution n'est plus ce qu'elle était. Longtemps considérée comme la plus dangereuse des sources de pollution, l'atmosphère urbaine est aujourd'hui reléguée au second plan des nuisances atmosphériques. Alertés par les mesures qui montrent l'importance des polluants à l'intérieur des locaux professionnels et des habitations, les spécialistes tirent aujourd'hui le signal d'alarme et mettent en garde contre leurs éventuelles conséquences sur la santé.

Il n'existe pas une mais des pollutions atmosphériques. Un ensemble complexe de toxiques qui se combinent au gré du temps, des lieux et des conditions météorologiques et dont il est bien difficile d'apprécier les effets biologiques sur l'homme tant les études épidémiologiques sont longues et compliquées. Avec la crise de l'énergie qui, par souci d'économie, a progressivement incité les constructeurs et les usagers à limiter la ventilation et à renforcer l'isolation, la pollution des locaux, où une grande partie de la population passe souvent plus de vingt heures par jour, est devenue inquiétante. A la suite des auteurs nord-américains et canadiens, contraints par la rigueur de leur climat à une prise de conscience rapide de ces problèmes, les spécialistes français commencent enfin, non sans un certain retard, à se préoccuper du phénomène.

Trois sources essentielles - les polluants venus de l'extérieur, ceux qui résultent de l'activité des occupants et les nuisances engendrées par les matériaux de construction des locaux - contribuent à la pollution intérieure. Dans l'atmosphère confinée des habitations et des bureaux, on retrouve à une concentration supérieure la quasi-totalité des polluants extérieurs. Les gaz et les particules d'impuretés en suspension dans l'air s'infiltrent dans les locaux et s'additionnent aux sources intérieures de ces mêmes polluants : le dioxyde de soufre, le monoxyde de carbone qui provient des appareils de chauffage, des cuisinières et du tabac, le plomb apporté de l'extÈrieur sur les vêtements et les chaussures et retrouvé dans l'alimentation, les oxydes d'azote et l'ensemble des particules en suspension dans l'air ambiant. Cet air, dont nous respirons 15 mètres cubes par jour sur une surface pulmonaire de 80 mètres carrés, menace en premier lieu l'appareil respiratoire et, pour certains toxiques comme l'oxyde de carbone responsable de quatre-vingts décès par an en France, le système nerveux central, ou, pour d'autres, comme le plomb, les cellules sanguines et les reins.

Tabagisme passif

Avec ses trois mille composants identifiés à ce jour et ses cinq milliards de particules par cigarette, la fumée du tabac est incontestablement le plus redoutable des polluants liés à l'activité humaine. Alors que ni les effets cancérigènes reconnus du tabac ni les bronchites chroniques ou les maladies cardio-vasculaires liées au tabagisme ne parviennent à dissuader les fumeurs, le problème de la pollution tabagique se pose aujourd'hui en termes de tabagisme passif. Les études s'attachent à reconnaitre chez les non-fumeurs un risque objectif inhérent à l'atmosphère tabagique. " Il faut distinguer les enfants et les adultes, explique le professeur Stéphane Prétet, (service d'écologie respiratoire à l'hopital Cochin de Paris). Chez les enfants des gros fumeurs comme chez les allergiques et les asthmatiques évoluant dans une atmosphère tabagique, on constate une augmentation certaine des maladies pulmonaires et des infections respiratoires. En revanche, les études sur le risque cancérigène lié au tabagiséme passif sont contradictoires et l'amplitude de ce risque doit être précisée. " D'autre part, la fumée du tabac joue un rôle de catalyseur sur l'ensemble des autres polluants.

Les enfants particulièrement touchés

Parmi ceux-ci, les nuisances relevant des travaux de bricolage et d'entretien des habitations occupent une place grandissante. Ces activités conduisent à introduire dans les habitations des produits ou des matériaux générateurs de gaz, de vapeurs ou de particules susceptibles de polluer l'air ambiant. Cette forme de pollution atmosphérique constitue, avec le monoxyde de carbone, la principale cause d'intoxication par voie respiratoire en milieu domestique.

Les matériaux comme les hydrocarbures benzéniques et les pigments de peinture tels que le plomb, le cadmium, le chrome, sont une source de toxicité immédiate pour le système nerveux central, les muqueuses oculaires et respiratoires, d'autant qu'ils sont utilisés sans les précautions recommandées en milieu professionnel et en l'absence de surveillance médicale.

A long terme, leurs effets sont plus incertains, mais ils justifient les limites imposées par les organismes internationaux concernant l'exposition au plomb, au cadmium et au chrome. Quant aux vapeurs de solvants utilisés pour le bricolage ou l'entretien, elles peuvent, à long terme, provoquer des polynévrites, même lorsque leurs concentrations ne sont pas très élevées. Des études ponctuelles ont d'ailleurs montré, dans les pavillons de banlieue et leur jardin, où les habitants s'adonnent au bricolage, des taux de polluants supérieurs à ceux mesurés dans des appartements situés en plein coeur de Paris.

A l'intérieur des habitations, la cuisine et la salle de bains sont des hauts lieux de la pollution. Les nombreux aérosols de cosmétiques ou de produits d'entretien, dont on connait l'effet désastreux sur l'environnement, sont d'autant plus toxiques que les pièces sont souvent très mal aérées. Les minuscules particules de ces aérosols ont la fâcheuse habitude de pénétrer à l'intérieur de l'arbre respiratoire, d'y détruire le revêtement protecteur et de provoquer ainsi, notamment chez les personnes les plus sensibles, des infections respiratoires et des bronchites chroniques. La dernière source de pollution intérieure est liée aux matériaux de construction. Il s'agit du radon, un gaz radioactif émis dans l'air à partir de certains sous-sols ou du gaz naturel et dont certains pensent qu'il pourrait contribuer au développement des cancers pulmonaires. Il faut également citer les formaldéhydes provenant des bois agglomérés et l'amiante qui peuvent à long terme être à l'origine d'une pathologie pulmonaire grave. Enfin, à cette liste exhaustive des polluants domestiques, il convient d'ajouter les maladies respiratoires infectieuses et allergiques en rapport avec la climatisation des locaux.

En 1987, l'Organisation mondiale de la santé publiait pour l'Europe un recueil de recommandations relatives à la qualité de l'air. La pollution intérieure ne peut plus être méconnue et il est temps que les responsables se préoccupent de ses effets sur la santé auxquels les enfants sont particulièrement sensibles.

 
 
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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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