Contre La Pollution !!!  
 
  Alerte aux biocarburants ! 21/11/2024 06 06 31 (UTC)
   
 

Partis d'un bon sentiment, les agrocarburants, dits improprement "biocarburants ", participent à la destruction de ce qui reste des forêts tropicales en les exploitant plus encore qu'auparavant, entrainant des effets secondaires criminels pour la survie d'espèces telles que l'Orang-Outang ou le gibbon.

 

biocarburants, agrocarburants

Tandis que des millions d'humains dans le monde souffrent encore de malnutrition, transformer des plantes alimentaires en carburant pour nos voitures est criminel. C'est même un crime contre l'humanité!

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De Frei Betto, en août 2007 : Nous allons nourrir des voitures et affamer des personnes. Il y a 800 millions de véhicules automobiles dans le monde. Le même nombre de personnes survit en état de dénutrition chronique. Ce qui est inquiétant c'est le fait qu'aucun des gouvernements enthousiasmés par les agrocombustibles ne remette en question le modèle de transport individuel, comme si les bénéfices de l'industrie automobile étaient intouchables. (...)

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...L'Indonésie est en proie à la "fièvre de l'huile de palmier". Les perspectives que celle-ci offre en matière de biocarburant et autres dérivés ont conduit à transformer des pans entiers de forêt en plantations de palmiers, y rendant irréversible la déforestation.

(Francis Deron Le Monde du 04.09.07.)

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Biocarburants: La production va augmenter

25 juin 2008 : Selon l'agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), qui a fait part de ses prévisions mercredi, la production des biocarburants comme l'éthanol et le biodiesel va s'accentuer pour doubler d'ici à 2030. Selon l'EIA, la production mondiale devrait passer de 1,3 millions de baril par jour (bpj) en 2010 à 2,7 millions en 2030. Pour les seuls Etats-Unis, la production pourrait passer dans le même laps de temps de 500 000 bpj à 1,2 millions.

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S'agissant du maïs, une étude de l'université Cornell de New York affirme que la production d'un litre d'éthanol nécessite 1,3 litre de pétrole, soit un rendement négatif. Ce carburant réchaufferait donc davantage la planète que l'essence...

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Qu'est-ce que les agrocarburants ?

 

Entretien avec Jean-Yves Aubry, agriculteur et membre de la Confédération paysanne.


environnement, nature, vert, écologie, biologique, planète TerreOn confond souvent biocarburants et agrocarburants. Les biocarburants sont tous les carburants qui proviennent de la bio-masse [l'ensemble de la matière vivante], c'est-à-dire le pétrole, le charbon... mais aussi les agrocarburants. En fait, presque toutes les énergies qu'on utilise. Les agrocarburants, ce sont les carburants qui sont fabriqués avec les produits agricoles comme les céréales.

Pourquoi les agrocarburants sont-ils nocifs ?

Les agrocarburants, présentés comme une alternative au pétrole, ont des conséquences négatives. Ils posent en fait un grave problème : ils entrent en concurrence avec les cultures alimentaires. Avec le développement des pays du Sud et de l'Asie la demande en alimentation est de plus en plus importante. Or les sols ne peuvent pas produire plus. Pire, leur capacité de production régresse. Donc on a plus de demande et moins d'offre, ce qui va entraîner une hausse des prix des céréales. Les pays pauvres et les populations les plus défavorisées dans les pays riches ne pourront plus acheter. On va affamer le monde avec les agrocarburants. L'agriculture industrielle n'a pas réussi à nourrir le monde mais les agrocarburants vont carrément l'affamer.

Les agrocarburants sont pourtant défendus par certains ? Est-ce une énergie financièrement intéressante ?

Non, les agrocarburants seraient économiquement intéressants si l'état ne les taxait pas du tout. Et pourtant aujourd'hui, ils sont déjà peu taxés (27 %) par rapport au pétrole. En France, peu d'agriculteurs, même parmi les céréaliers les défendent. C'est à tort que l'on pense que c'est une énergie intéressante. En fait, le pétrole est une énergie moins problématique que les agrocarburants.

Quelles sont les énergies de l'avenir ?

Il faut sortir des énergies carbonées. Il faut utiliser l'eau, le vent, le soleil, et la méthanisation, c'est-à-dire la fermentation des déchets végétaux. évidemment il n'y a pas de solution idéale car on ne peut pas produire d'énergie sans qu'il n'y ait de conséquence négative.

 

 

C'est complètement aberrant de prévoir en France 20 Mtep de "biocarburants" dans 30 ans ; avec 10 % de "biocarburants" dans l'essence , il faudrait utiliser 56 % des terres cultivables , et des masses d'ogm; d'où réduction massive des cultures vivrières et famine dans le Monde. Pour avoir un taux de 63 % d'incorporation de "biocarburants" , il faut 20 Mtep dans 30 ans. IMPOSSIBLE !


 

Depuis 400 000 ans la Terre a connu 4 cycles de glaciation.

 

Cycles climatiques 

Article détaillé : Changement climatique.

Le climat global de la Terre connait des modifications plus ou moins cycliques de réchauffements alternant avec des refroidissements qui diffèrent par leur durée (de quelques milliers à plusieurs millions d'années) et par leur amplitude. Depuis 800 000 ans, le climat terrestre a connu plusieurs de ces cycles. Plusieurs cycles de 100 000 ans environ se sont répétés au cours de cette période. Chaque cycle commence par un réchauffement brutal suivi d’une période chaude de 10 000 à 20 000 ans environ, appelée période interglaciaire. Cette période est suivie par un refroidissement progressif et l'installation d’une ère glaciaire. À la fin de la glaciation, un réchauffement brutal amorce un nouveau cycle. Nous vivons actuellement depuis plus de 10 000 ans dans une période interglaciaire (voir figure).

Grâce à l'étude des carottages de glace et plus précisément de l'analyse de la composition isotopique de l'oxygène piégé dans la glace, les températures atmosphériques des cycles glaciaires de l’ère quaternaire ont pu être reconstituées[6]. La carotte glaciaire la plus profonde a été forée dans le cadre du projet Epica, en Antarctique, à plus de 3 500 mètres de profondeur et permettant de remonter l'histoire du climat en Antarctique jusqu'à 800 000 ans[7]. Les carottes de glace contiennent des bulles d'air et des indications sur la teneur en gaz de l'atmosphère d'autrefois, ce qui montre que les températures globales sont liées à la quantité de gaz à effet de serre dans l'atmosphère[réf. nécessaire].

Les variations du climat sont corrélées avec celles de l'insolation, des paramètres de Milanković, de l'albédo, des cycles solaires et des concentrations dans l'atmosphère des gaz à effet de serre comme le dioxyde de carbone et des aérosols.


" L’Antarctique est un désert froid battu par les vents. Les précipitations ne représentent que 3 à 7 cm d’eau, les températures moyennes varient entre -50 et -60 degrés. C’est aussi dans ces régions que les vents sont les plus violents ; un vent de 320 km/h " (Michel Brent, 1997, p. 139). L’Antarctique fait 10% des terres de notre planète et elle s’étend sur 14 millions de km2. Elle fait quasiment 3 fois l’Europe, 1,5 fois l’Australie et 2/3 de l’Amérique du Nord. L’Antarctique a plus de 99% de surface de couche de glace dont l’épaisseur fait en moyenne 2300 m. C’est pour ça qu’elle a une altitude plus élevée que les autres continents. Si les glaces venaient à fondre, le niveau des océans augmenterait de 60 m.


En 1959, un traité international a fait de l’Antarctique le «continent de la paix et de la science». Il y a huit ans, un protocole additionnel y a été annexé pour mieux protéger l’environnement de ce territoire isolé. Néanmoins, l’ombre d’une pollution venue d’ailleurs y plane toujours. A la veille de la réunion des pays signataires du traité, qui doit se tenir en mai 1999 à Lima (Pérou), David Walton, un expert du British Antarctic Survey (Centre de recherches britannique sur l’Antarctique), explique pourquoi il est important pour tous de conserver ce qui reste du «lieu le plus propre de la planète».

 


 

Biocarburants : la FAO émet des doutes
laterre.ca 8 octobre 2008

L'agence de l'ONU pour l'Alimentation et l'Agriculture, la FAO, doute des bienfaits sur l'environnement associés à l'utilisation des biocarburants. Dans un rapport rendu public aujourd'hui à Rome, l'agence dénonce aussi les politiques de soutien aux biocarburants.

Pour l'agence, l'augmentation de la production de biocarburants est en partie responsable de la hausse des prix agricoles et de la crise alimentaire mondiale. Selon l'organisme, cette production a triplé entre 2000 et 2007 pour s'élever à 2 % de la consommation mondiale de carburant.

En outre, l'agence croit que les biocarburants ne contribueraient pas autant que prévu à la réduction des gaz à effet de serre. Les biocarburants tirés du maïs et du colza, notamment, émettraient bien plus de pollution qu'espéré.

L'organisme s'est également dit préoccupé par la déforestation et la réaffectation des terres pour favoriser la production de biocarburants. La biodiversité et la qualité de l'eau et des sols risqueraient d'en souffrir.

En ce qui a trait aux mesures de soutien à cette production, la FAO est d'avis que ces politiques sont coûteuses, sans compter qu'elles introduisent de nouvelles distorsions dans le marché. L'agence croit que les investissements devraient plutôt favoriser les biocarburants de deuxième génération, soit fait à partir de paille, de bois ou de résidus.

 

 

biocarburants, agrocarburants

 

L'Indonésie détruit ses forêts pour remplir les pompes du Nord


Le pays compte déjà 7,3 millions d'hectares de palmiers à huile soit deux fois la superficie des Pays-Bas. Témoignage.

L'Indonésie est le premier producteur mondial d'huile de palme. Pour répondre à l'énorme demande des firmes étrangères, américaines ou européennes qui utilisent l'huile de palme comme agrocarburant, le gouvernement déforeste à grande échelle. Ginting Tongena, membre des Amis de la Terre en Indonésie, témoigne.

" En Indonésie, l'huile de palme était utilisée pour l'alimentation humaine, pour la fabrication de cosmétiques pour l'alimentation animale. Désormais, elle l'est aussi pour les agrocarburants. Il ya une énorme demande, une énorme pression pour la production d'huile de palme à destination des pays du Nord. Le gouvernement prévoit que la production devrait doubler dans les vingt prochaines années.

Aujourd'hui, l'Indonésie est le plus gros producteur mondial. Aec la Malaisie, elle fournit 90% du marché mondial.

7,3 millions d'hectares sont déjà consacrés à la production d'huile de palme pour les carburants. Et le gouvernement en a d'ores et déjà alloué 20 millions supplémentaires - soit la surface de l'Angleterre, de la Suisse et des Pays-Bas réunis-, pour que ces cultures puissent se développer encore.

Ce qui signifie que la déforestation déja très importante, et la pollution des sols et des eaux va s'accroître encore. Or l'Indonésie est déjà le le troisième contributeur en gaz à effet de serre derrière les Etats-Unis et la Chine, non pas à cause des transports, mais à cause du relargage entraîné par la déforestation.

La déforestation est une catastrophe en matière de biodiversité. Elle aboutit à la disparition des habitats naturels d'espèces déjà menacées comme les tigres ou les orang-outangs.

L'impact sur les populations est déastreux. En Indonésie, 60% à 90% de la population dépend de la forêt. Ils en tirent des matériaux de construction, des plantes médicinales, des denrées alimentaires et des sources de revenus. La déforestation les laisse sans moyens de subsistance et coupés de leur mode de vie traditionnel.

On leur a fait miroiter les emplois liés au développement des agrocarburants mais en fait ces cultures en créent peu et ce sont surtout des emplois précaires, avec peu de technologie."



Non aux agrocarburants

 

Agrocarburants de deuxième génération

12 septembre 2008 : Une récente étude de l'Office national interprofessionnel des grandes cultures indique que les biocarburants de seconde génération ne seront prêts à l'industrialisation qu'autour de 2020. Ces nouveaux carburants verts suscitent l'espoir alors que la première génération de souffre d'un bilan environnemental contrasté et d'une concurrence avec la production alimentaire.

Les carburants verts de seconde génération, produits à partir des déchets agricoles ligno-cellulosiques, ou encore d'algues, n'entrent pas en concurrence avec les cultures alimentaires.
Johannes Braun

 

Le patron de Nestlé contre les biocarburants

 

Selon Peter Brabeck, si les matières premières alimentaires sont
utilisées pour des biocarburants, "il n'y aura plus rien à manger".
Le recours accru aux matières premières alimentaires pour la production  de biocarburants met en péril l'approvisionnement alimentaire de la population mondiale, a averti dimanche le patron de Nestlé, Peter Brabeck.

"Si l'on veut couvrir 20% du besoin croissant en produits pétroliers avec des biocarburants, comme cela est prévu, il n'y aura plus rien à manger", a déclaré le PDG du premier groupe alimentaire mondial, Peter Brabeck, dans une interview au journal dominical NZZ am Sonntag.

"Accorder d'énormes subventions pour les produire est inacceptable moralement et irresponsable", a ajouté le dirigeant du groupe suisse, estimant que les millions de tonnes de maïs consacrées aux biocarburants sont autant en moins pour le secteur alimentaire.

Alors que ce phénomène tire vers le haut les prix du maïs, du soja et du blé, les terres cultivables deviennent rares et l'eau est elle aussi menacée, a déclaré M. Brabeck, estimant que pour produire un litre de
bioéthanol il faut 4.000 litres d'eau.

http://www.liberation.fr/

 

La faim, la bagnole, le blé et nous. Une dénonciation des biocarburants de Fabrice Nicolino, Ed. Fayard.

A commander d'urgence à votre libraire

 

C'est un coup de poing qui fait voler en éclats la propagande menée en faveur des biocarburants. Blé, colza, tournesol au Nord ; soja, maïs, palmier à huile ou canne à sucre au Sud sont présentés comme une panacée écologique, une réponse verte à l'épuisement des ressources pétrolières. Le livre pamphlet de Fabrice Nicolino, journaliste au magazine Terre sauvage, démonte les contre-vérités enrobant ce qu'il appelle des "armes de mort". L'auteur s'en prend au mot biocarburant. "Falsification", dit-il, car leur production nécessite un usage massif d'engrais et de pesticides, prolongeant ainsi une agriculture industrielle néfaste à l'environnement. De plus, c'est au prix du massacre des dernières forêts tropicales que déferlent les biocarburants. Entre 1985 et 2000, le développement des plantations de palmiers à huile a été responsable de 87 % de la déforestation en Malaisie. Quant à l'Indonésie, deuxième producteur mondial, elle a perdu 72 % de sa surface forestière primaire. En outre, réputés économes en émission de gaz à effet de serre, les biocarburants se révèlent, selon divers études (dont celles de Paul Crutzen, Nobel de chimie), plus néfastes pour le climat que le pétrole ! Le pire semble, aux yeux de Nicolino, le risque d'aggravation de la faim dans le monde. Le boom de ces carburants, avec la flambée des céréales, déstabilise déjà le marché mondial de l'alimentation. Dramatique pour les 2,7 milliards d'hommes qui vivent avec moins de deux dollars par jour. La concurrence s'annonce fatale entre les cultures vivrières et celles destinées aux voitures.

QUOTIDIEN Libération : vendredi 5 octobre 2007

 

biocarburants, agrocarburants

 



    

 

biocarburants, agrocarburants

 

  Rouler ou manger, il faut choisir!

Mais c'est une imposture ! Il faut la dénoncer avant qu'il ne soit trop tard.


Au secours ! On veut nous faire avaler une couleuvre ! On cherche à nous faire croire que le "pétrole vert " est bio. Ainsi parle-t-on de "biocarburant " Et bien non seulement il ne l'est pas, vu l'utilisation outrancière de pesticides qu'il nécessite, mais en plus il vole le bol alimentaire des plus pauvres et fait même une hécatombe en rasant les dernières forêts tropicales.


On nous fait croire que les "biocarburants " sont écologiques, mais rien n'est plus faux.


En France, le gouvernement prévoit d'introduire un plus grand pourcentage d'huile de colza et de tournesol dans le carburant noir. De plus, 500 pompes de bioéthanol E85 doivent être implantées dans l'hexagone d'ici la fin 2007.
L'E85 n'est pas un carburant 100 % agricole, puisque composé de 85 % d'éthanol (un alcool qu'on produit à partir de betteraves ou de céréales) avec 15 % d'essence, mais déjà très satisfaisant, et pompeusement surnommé Bio-Ethanol. La consommation d'E85 réduit en effet les émissions de CO2 de 70 %. Ce nouveau carburant est réservé aux véhicules dont la carburation est prévue à cet effet. Des modèles à double carburation, dit "flexibles ", devraient être commercialisés sous peu en France.


Les cultures agricoles nationales destinées à nos voitures ne suffiront bien sûr jamais à remplacer le pétrole. Sinon que mangerions-nous ? Nous devrons donc importer ce carburant dit "vert ", par exemple du Brésil qui défriche à tout va sa forêt primaire pour satisfaire la demande mondiale grandissante. De même Sumatra et Bornéo, derniers îlots de nature vierge, sont en train de se transformer en cultures intensives de palmiers dont l'huile peut être utiliser comme carburant.


De la folie ! Bonjour le "biocarburant "! Dévaste tout, fait le vide autour de lui...


Pauvre petite Terre, tu as déjà du mal à nourrir correctement 6,5 milliards d'habitants, alors comment feras-tu pour alimenter nos centaines de millions de voitures ? Surtout que, lorsqu'il n'y aura plus de pétrole, en 2050, on nous annonce également 9 milliards de bouches à nourrir.


Michel Walter, pour Terre sacrée, le 30 octobre 2006.

environnement, nature, écologique, bioVos réactions à ce message

 

biocarburants, agrocarburants

 

La forêt tropicale de Sumatra et de Bornéo cède petit à petit la place à une immense plantation de palmiers dont l'huile doit fournir le "biocarburant" pour les voitures d'aujourd'hui et de demain. Nos proches cousins, les Orangs-outangs, sont chassés comme du gibier et ils devraient disparaître d'ici 20 ans si nous ne faisons rien immédiatement.

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Les biocarburants sont souvent préconisés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, mais pour les produire à grande échelle, il faut de l'eau, beaucoup d'eau. Deux fois plus que ce qu'est utilisé aujourd'hui pour l'agriculture, estime l'Institut International de l'Eau, qui se demande comment on pourra continuer à cultiver des aliments pour nourrir une population mondiale croissante. Les biocarburants suscitent donc beaucoup de questions. http://www.rtbf.be/info/societe/ARTICLE_112090

 

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La production accélérée au niveau mondial d'éthanol (à partir de maïs, de canne à sucre, de betteraves ou de déchets végétaux) et de biodiesels (à partir de soja et d'autres oléagineux) crée une compétition pour l'utilisation des terres les plus fertiles, doublée d'un accroissement de l'utilisation des engrais et des pesticides, et d'une menace pour la biodiversité quand de nouvelles terres sont converties à ce type de monoculture. (Enerzine)

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Cet aspect du problème a été souligné par HUGO CHAVEZ, président du Vénézuela, qui dans son grand discours à Buenos Aires en février 2007 a précisé que pour produire assez d'éthanol pour faire le plein (un plein) d'un réservoir d'une voiture aux Etats-Unis il faut autant de terre et de travail agricole (hommes, outils, engrais) que pour produire la nourriture de 7 personnes pendant un an.

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"Remplir le réservoir d'un 4x4 avec 94,5 litres d'éthanol pur nécessite environ 204 kg de maïs, soit suffisamment de calories pour nourrir une personne pendant un an", écrivent deux professeurs d'économie à l'université du Minnesota.

 

 

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Les biocarburants sont une catastrophe totale pour les affamés du monde

BRUXELLES, 7 novembre 2007 - C'est ce que prétend le rapporteur des Nations unies pour le droit à l'alimentation, Jean Ziegler. Ziegler exige un moratoire international sur la production de biocarburants, afin de lutter contre la hausse des prix alimentaires.

Le problème réside dans la constatation que l'utilisation de plus de surfaces pour les biocarburants réduit les surfaces disponibles aux produits alimentaires. La réduction de la production des produits alimentaire engendre une augmentation du prix de ces produits alimentaires. Ainsi le développement des biocarburants contribue largement à cette envolée des prix.

Afin d'arrêter l'augmentation des prix, Ziegler plaide pour une interdiction sur la conversion de terres à la production de biocarburants au moins pendant cinq ans. Le délai devrait permettre à la science de voir comment on pourrait passer aux biocarburants de deuxième génération, produits à partir de déchets agricoles ou de plantes non agricoles, comme le jatropha qui pousse naturellement sur des terres arides.

 

 

Nouvelles des "bio"carburants

biocarburants, agrocarburantsBiocarburants de deuxième génération : De l'éthanol dans les noyaux d'olives !

santé de la planèteUne équipe de chercheurs espagnols a réussi à extraire du Bioéthanol à partir de noyaux d'olives en utilisant un procédé simple et bon marché, qui pourrait être développé pour valoriser d'autres déchets ligno-cellulosiques.

 

 

environnement, nature, écologique, bioAgrocarburants : les banques françaises financent une fausse solution selon une organisation écologique

Les Amis de la Terre viennent de publier un nouveau rapport sur le financement européen des agrocarburants en Amérique latine qui révèle l'implication des plus grandes banques françaises, avec BNP Paribas en tête, la Société Générale, le Crédit Agricole, Natixis et Banque Populaire parmi les sources de financement.
Les Amis de la Terre demandent aux banques françaises impliquées de cesser immédiatement leur participation à l'expansion rapide des agrocarburants, qui aggravent la déforestation à grande échelle et les conflits sociaux, menacent la souveraineté alimentaire dans un contexte de

Alors que, selon les Nations Unies et la Banque mondiale, plus de 100 millions de personnes font actuellement face à une famine aigüe à cause de la hausse des prix des denrées alimentaires, les agrocarburants sont de plus en plus accusés de participer à cette crise et même de l'aggraver. Le rapport "Le financement européen de la production d'agrocarburants en Amérique latine; publié aujourd'hui par Les Amis de la Terre met en évidence les milliards d'euros d'investissements réalisés par les plus grandes banques européennes telles que HSBC, BNP Paribas, Barclays ou UBS, dans la production et le commerce de sucre de canne, de fèves de soja et d'huile de palme en Amérique latine.

La suite : http://news.deforestation-amazonie.org/

 

environnement, nature, écologique, bioAlerte aux agrocarburants en COLOMBIE : protestez !

Le gouvernement colombien se lance dans un développement massif de plantation de palmiers à huile, de canne à sucre et d'autres monocultures, au détriment des forêts tropicales humides, de la biodiversité de ses prairies et des communautés locales. La monoculture de canne à sucre est en train de se développer dans la vallée du Cauca, tandis que des centaines de milliers d'hectares sont transformés en plantations de palmiers à huile dans les régions du pacifique, des plaines de l'Est et des Caraïbes.

environnement, nature, écologique, bioNouveau rapport de Greenpeace : le boom de l'huile de palme accélère le réchauffement du climat

environnement, nature, écologie, biologiqueUn mois avant la conférence des Nations Unies à Bali qui décidera des suites à donner au protocole de Kyoto, un nouveau rapport de Greenpeace "Cooking the Climate" révèle comment en Indonésie, de grands groupes industriels, Unilever, Nestlé ou Procter & Gamble, se rendent complices du réchauffement climatique en participant à la destruction des espaces forestiers tropicaux au profit d'immenses cultures de palmiers à huile. Pourtant, protéger les forêts anciennes encore préservées est un moyen économique et efficace pour réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES).

 

environnement, nature, écologique, bioJean Ziegler qualifie le recours aux biocarburants de "crime contre l'humanité"

environnement, nature, écologie, biologiqueLe Rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, Jean Ziegler, s'est inquiété aujourd'hui à l'ONU de l'augmentation du nombre d'affamés dans le monde et a dit craindre que la production massive de biocarburants comme l'éthanol n'aggrave encore le problème en diminuant les surfaces agricoles consacrées aux cultures vivrières.

 

environnement, nature, écologique, bioBiocarburants: "C'est une catastrophe totale pour les affamés du monde"

environnement, nature, écologie, biologiqueOn n'avait pas vu forcément les choses sous cet angle, mais les biocarburants risquent d'augmenter la famine. Explications.

 

 

 

environnement, nature, écologique, bioUn message de Fabrice Nicolino

environnement, nature, vert, écologie, biologique, planète TerreJe suis comme vous lecteur des dépêches de Terre Sacrée. Je les lis. Pour le plaisir et l'information. Parfois un peu par devoir, car je suis journaliste. Certains d'entre vous ont dû déjà lire des articles signés par moi, Fabrice Nicolino. Je suis un professionnel engagé. Oui, je maintiens : engagé. Car je suis un écologiste, et je ne vois pas au nom de quelle absurdité je devrais en avoir honte.

 

 

environnement, nature, écologique, bioétude de l'OCDE : Les biocarburants plus nocifs que le pétrole

environnement, nature, écologie, biologiqueUn rapport publié, la semaine dernière, par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) révèle que les biocarburants auraient en fait des impacts plus importants sur l'environnement que le problème auquel il tente de répondre. Les biocarburants, souvent perçus comme la solution ultime aux problèmes de dépendance énergétique, une nouvelle source de revenus pour les agriculteurs et une aide précieuse dans le combat contre les gaz à effet de serre, pourraient en fait être extrêmement nocifs pour l'environnement et créer une augmentation significative des prix des aliments. Le rapport arrive un an après la sortie publique contre l'éthanol de l'un des plus grands botanistes de la planète, Peter Crane, alors directeur du Jardin botanique britanique.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLes biocarburants, danger pour l'environnement?

environnement, nature, écologie, biologiqueTrop gourmands en terres cultivables pour un bénéfice écologique limité : un rapport de l'OCDE met les biocarburants en accusation. L'étude pointe également les dangers de prévisibles extensions de cultures au détriment des milieux naturels.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLa faim, la bagnole, le blé et nous

environnement, nature, écologie, biologiqueJe suis journaliste (à Terre Sauvage et à La Croix), après avoir travaillé pour Politis, Géo, Le Canard Enchaîné, Télérama. Je suis le co-auteur, avec François Veillerette, du livre " Pesticides, révélations sur un scandale français ; (Fayard, 2007). Si je me permets aujourd'hui de vous adresser ce message, c'est qu'il y a urgence, une urgence absolue.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLe bioéthanol ferait augmenter la mortalité : http://www.plusnews.fr/

 

 

environnement, nature, écologique, bioAGROCARBURANTS : nourrir l'homme ou la machine ?

environnement, nature, écologie, biologiqueRappelons les objectifs du gouvernement français : introduire d'ici 2010 7% d'agrocarburants, soit un objectif plus ambitieux que celui demandé par l'UE, à savoir 5.75% pour 2010. Pour obtenir ce résultat, il faudrait consacrer aux agrocarburants environ 10% des superficies cultivables. Cette superficie est insuffisante pour couvrir ne serait-ce que la moitié des besoins des véhicules en France. Il faudra donc aller s'approvisionner en Asie principalement, ou en Amérique du sud. En clair, pour nourrir nos machines, nous devrons affamer les populations des pays du Sud. Un récent rapport de la FAO prévient que " le développement des biocarburants pourrait faire monter les prix des denrées agricoles de base sur les dix prochaines années ".

 

 

  environnement, nature, écologique, bioLes agrocarburants présentent un bilan écologique médiocre

environnement, nature, écologie, biologiqueLe bilan écologique des agrocarburants est plutôt mitigé. En effet, l'utilisation de ceux-ci ne permettrait pas forcément de limiter les émissions de gaz à effet de serre, selon les chercheurs.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLa nouille et le carburant

environnement, nature, écologie, biologiqueAmies des étudiants fauchés et des travailleurs pressés, les pâtes alimentaires permettent de préparer une infinie variété de repas en un tournemain. Hélas, leur statut d'aliment abordable est menacé. Le prix des spaghettis et autres macaronis augmentera bientôt au supermarché, et d'autres denrées risquent de subir le même sort. Un contrecoup malheureux de la course à l'éthanol.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLes cinq mythes de la transition vers les agrocarburants

environnement, nature, écologie, biologiqueBiocarburants... Le mot évoque l'image flatteuse d'une énergie renouvelable propre et inépuisable, une confiance dans la technologie et la puissance d'un progrès compatible avec la protection durable de l'environnement. Il permet à l'industrie, aux hommes et femmes politiques, à la Banque mondiale, aux Nations unies et même au Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) de présenter les carburants fabriqués à partir du maïs, de la canne à sucre, du soja et d'autres cultures comme la prochaine étape d'une transition douce, du pic de la production pétrolière à une économie énergétique issue de ressources renouvelables, qui reste encore à définir.

 

 

environnement, nature, écologique, bioCOLOMBIE : le désert vert avance

environnement, nature, écologie, biologiqueL'agriculture peut-elle à la fois nourrir les populations et être source d'énergie ? Le témoignage de Henry Ramirez, de l'ONG 
colombienne Paz y Justicia, prouve que la réponse ne va pas forcément de soi.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLes biocarburants ne réduisent pas les émissions en gaz à effet de serre

environnement, nature, écologie, biologiqueContrairement à une idée largement répandue, des scientifiques américains affirment que les biocarburants qui se substituent aux carburants classiques ne réduisent pas les émissions en gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
 

 

environnement, nature, écologique, bioIci et là, on vante les mérites écologiques des biocarburants, agrocarburants ou "carburants verts". Parmi ces carburants, on en trouve un dérivé de l'huile de palmier. Or, pour le produire, il faut déforester massivement certaines zones du monde et ainsi détruire une biodiversité riche. Victimes mises en lumière par ce clip internet de Greenpeace : les orangs-outans et autres grands singes !

http://www.agoravox.tv

 

environnement, nature, écologique, bioLa bataille des biocarburants

environnement, nature, écologie, biologiqueJusqu'à une date récente, les promoteurs des biocarburants n'avaient rencontré qu'un seul véritable obstacle : l'opposition des groupes pétroliers, peu désireux de voir leur monopole remis en question. Quelques voix avaient attiré l'attention sur de possibles dérèglements économiques et écologiques liés à la production massive de carburants issus de la canne à sucre, du maïs ou de la betterave (destinés à la fabrication de l'éthanol) et du palmier à huile, du soja, du colza, ou du tournesol (pour le biodiesel). Mais elles étaient isolées et peu audibles, au milieu des applaudissements saluant l'émergence de substituts " propres " au pétrole.

 

 

environnement, nature, écologique, bioNON, Les "bio;-carburants ne sont pas BIO !
Petit précis d'une supercherie mondiale

environnement, nature, écologie, biologiqueA tous ceux qui croient encore que ces agro-carburants sont une 
solution pour contrer le réchauffement climatique et à tous ceux qui participent de près ou de loin à cette immense supercherie, aux médias qui se font trop souvent les porte-parole de l'industrie automobile et pétrolière désireuses de verdir leur image et tromper un peu plus le potentiel consommateur...

 

 

environnement, nature, écologique, bioDemande de moratoire sur les nécro-carburants

environnement, nature, écologie, biologiqueSuite à l'article de Dominique Guillet "Mettez du sang dans votre moteur: la tragédie des nécro-carburants", l'Association Kokopelli en partenariat avec Univers-Nature lance aujourd'hui-même une demande de moratoire sur les agro-carburants.

 

 

environnement, nature, écologique, bioConocoPhillips va produire du diesel à base de graisse animale

environnement, nature, écologie, biologiqueConocoPhillips et Tyson Foods, ont annoncé lundi une alliance stratégique pour produire et lancer la prochaine génération de carburant diesel à base de graisse animale.

 

 

environnement, nature, écologique, bioOGM, biocarburants et Euralis

biocarburants, agrocarburantsTout d'abord aux Amis de la Terre, nous ne parlons ni de biocarburants, ni de carburants verts car dans 99 cas sur 100, ces carburants ne sont ni bio, ni verts et ne contribuent absolument pas à la protection de l'environnement, au contraire. Un exemple : en ce moment, le gouvernement indonésien poursuit son projet de destruction de 16 millions d'hectares de forêts tropicales, parmi les forêts les plus riches en biodiversité de la planète ! Le but de cette destruction est de produire de l'huile de palme, dans le but exclusif de fournir le marché européen. Dans quelque temps, vous pourrez rouler " bio ", alors que le carburant végétal brûlé dans votre voiture proviendra d'une des destructions écologiques les plus graves de ces dernières années...Lorsqu'on parle de biocarburants, il y a tromperie sur la marchandise ! Les Amis de la Terre, eux, préfèrent donc parler d'agrocarburants ou de carburants végétaux.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLes agrocarburants : solution ou futur problème environnemental ?

environnement, nature, écologie, biologique

Aujourd'hui se termine le Conseil européen qui devrait définir la politique énergétique européenne pour les 10 ans à venir. L'une des solutions qui semble faire le plus consensus parmi les Etats européens est le développement des agrocarburants. Un objectif de 10% d'ici à 2020 serait fixé pour l'ensemble des transports. Les Amis de la Terre dénoncent cet objectif qui, en l'absence de normes environnementales précises et d'actions prioritaires comme un vaste programme d'économie d'énergie dans le domaine des transports, pourrait avoir un impact environnemental et social catastrophique.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLa production de biocarburants à grande échelle : bonne pour les pouvoirs, mauvaise pour le climat et les gens!

environnement, nature, écologie, biologiqueLes modes de production et de consommation des biocarburants ont déjà des effets négatifs sur la sécurité alimentaire, les moyens de subsistance en milieu rural, les forêts et d'autres écosystèmes, et l'on prévoit que ces impacts négatifs vont s'accumuler rapidement. La production à grande échelle de biocarburants pour l'exportation exige de grandes plantations d'arbres, de canne à sucre, de maïs, de palmier à huile, de soja et d'autres produits en régime de monoculture. Or, ces plantations sont déjà la cause numéro un de l'exode rural et de la déforestation dans le monde entier.

 

 

environnement, nature, écologique, bioLes biocarburants : une grave menace masquée de vert

environnement, nature, écologie, biologiqueLes biocarburants (produits à partir de la biomasse végétale) ne règleront pas le problème du changement climatique, mais vont en aggraver bien d'autres.

 

 

environnement, nature, écologique, bioRouler ou manger

environnement, nature, écologie, biologiqueRemplacer tout le pétrole importé en France par des biocarburants supposerait de planter du colza ou des betteraves sur 50 millions d'hectares. Or, la surface de la France métropolitaine est de 55 millions d'hectares!

 

 

environnement, nature, écologique, bioTout savoir sur le "bio-carburant" : http://fr.wikipedia.org/wiki/Biocarburant

biocarburants, agrocarburants

Les pays pauvres impactés par les biocarburants
 


Selon une étude à paraître dans la revue Foreign Affairs, l'usage de plus en plus fréquent de l'éthanol comme biocarburant risque de menacer l'alimentation des 2,7 milliards de personnes dans le monde qui vivent avec moins de 2 $US par jour.

"Remplir le réservoir d'un 4x4 avec 94,5 litres d'éthanol pur nécessite environ 204 kg de maïs, soit suffisamment de calories pour nourrir une personne pendant un an", écrivent les deux professeurs d'économie à l'université du Minnesota, et auteurs de l'étude.

Si les cours du pétrole restent à un niveau élevé, "l'accroissement rapide de la production mondiale de biocarburant va faire monter les prix du maïs de jusqu'à 20 % d'ici à 2010 et de 41 % d'ici à 2020", pronostiquent-ils.

Les cours des autres denrées alimentaires, tels le blé et le riz, pourraient eux aussi être touchés par cette flambée, au fur et à mesure que les agriculteurs délaisseront ces cultures au profit du maïs.

Or, selon les auteurs, "le nombre de personnes confrontées à des problèmes de sécurité alimentaire augmenterait de 16 millions pour chaque hausse de 1 % des prix réels des produits de première nécessité. Cela signifie que 1,2 milliard de personnes pourraient régulièrement souffrir de la faim d'ici à 2025, soit 600 millions de plus que ce qui était précédemment prévu".


http://www.enerzine.com

 

S. M.

 

Un Prix Nobel de chimie critique l`utilisation des bio-carburants

Berlin, 06/2007 - Le Prix Nobel de chimie 1988, l`Allemand Hartmut Michel, a critiqué l`utilisation accrue des carburants biologiques dans l`Union européenne, dans un entretien à la presse régionale allemande de vendredi.

L`obligation européenne de mélanger des bio-carburants à de l`essence traditionnelle est "extrêmement négative" du point de vue de l`environnement pour ses "effets dévastateurs" sur les forêts tropicales, a-t-il expliqué au quotidien "Neuen Osnabrücker Zeitung".

Les coûts de fabrication du bio-carburant en Europe étant plus élevés en Europe que dans les pays émergents, l`UE est contrainte d`importer par exemple de l`huile de palme d`Indonésie, ce qui conduit à déboiser ou à brûler des forêts tropicales, a-t-il expliqué.

Quand on brûle les palmistes à huile, il faut plus d`un siècle pour que le dioxyde de carbone émis soit réabsorbé.

Cela vaut également pour les importations de bio-carburant à base de graines de soja du Brésil. (...)

http://www.angolapress-angop.ao

 

biocarburants, agrocarburants

biocarburants, agrocarburants


Huile de palme et déforestation

4 mars 2006,
Par Coordination ATF


Aujourd'hui avec la crise du pétrole qui pointe, on ne parle plus que de biocarburants. Comme trop souvent, ce qui était au départ une bonne idée, est détourné par certains groupes influents pour ne servir que quelques intérêts particuliers au détriment de l'environnement et de l'ensemble des citoyens. Dans cet article paru dans le Guardian du 8 Decembre 2005, George Monbiot nous montre les destructions massives qui se préparent en Asie du Sud-Est pour nous approvisionner en "biocarburants;. [
] D'autre part, et même si Georges Monbiot ne fait référence qu'au gouvernement britannique, des similitudes avec la situation française n'échapperont pas aux lecteurs...
 

Au cours de ces deux dernières années, j'ai fait une découverte inconfortable. Comme la plupart des écologistes, j'ai été aussi aveugle aux contraintes environnementales affectant notre approvisionnement énergétique que nos adversiares l'ont été vis à vis des changements climatiques

Je réalise aujourd'hui que je vivais dans le monde de la croyance magique. En 2003, le biologiste Jeffrey Dukes a calculé que les énergies fossiles que nous brûlons en un an provenaient d'une masse de matière organique qui représentait 400 fois la production annuelle actuelle de matière organique de notre planète. En clair, nous utilisons chaque année la valeur de quatre siècles de plantes et d'animaux. [2]

L'idée que nous pouvons tout simplement remplacer cet héritage fossile - et l'incroyable concentré d'énergie qu'il nous donne - par l'énergie qui nous entoure est du domaine de la science fiction. Il n'y a pas d'énergie de substitution pour diminuer notre consommation de carburants fossiles. Mais on continue de rechercher partout des produits de substitutions. Ils sont promus aujourd'hui à la conférence de Montréal (sur les changements climatiques, décembre 2005), par des états - comme le nôtre - qui cherche à éviter de prendre les décisions douloureuses qu'imposent les changements climatiques. Une, au moins, de ces solutions de rechange est pire que de brûler les énergies fossiles qu'elle remplace.

La dernière fois que je me suis penché sur les risques liés à la fabrication de carburants à partir d'huiles végétales, la virulence des insultes a égalé les sommets atteints par les partisans de la guerre en Irak. Les missionnaires des carburants végétaux sont, dans leur négation des problèmes, aussi bruyants que les responsables d'Exxon. Je suis près à reconnaître que mon éditorial précédent était erroné. Mais qu'ils ne se réjouissent pas trop tôt : j'avais tort parce que j'avais sous estimé l'impact destructeur de ce type de carburant.

Avant d'aller plus loin, je dois préciser qu'utiliser l'huile usagée de friture comme carburant est une bonne chose. Les gens qui pataugent et glissent dans des cuves pleines de saletés, rendent un service important à la société. Mais il n'y a en Grande Bretagne de l;huile de friture usagée que pour couvrir 1/380 de nos besoins en carburant pour la route. Et c'est là que les problèmes commencent.

Lorsque, l'an dernier, j'évoquais ce sujet, je croyais que le principal problème causé par les carburants végétaux était la compétition pour le foncier qu'ils provoqueraient. Des terres arables utilisées normalement pour faire pousser de la nourriture, seraient utilisées pour faire pousser du carburant. Mais maintenant je découvre que c'est pire encore. L'industrie du carburant végétal a inventé le carburant le plus polluant en carbone au monde.

En faisant la promotion des carburanrs végétaux - comme l'Union Européenne, les Etats-Unis et des milliers d'écologistes le font - vous imaginez peut-être que vous créez un marché pour l'huile de friture usagée ou l'huile de colza. En réalité, vous êtes en train de créer un marché pour une des cultures les plus destructrices de la planète.

La semaine dernière, le président de l'Autorité Fédérale pour le Développement du Territoire de Malaisie annonçait qu'il était sur le point de faire construire une nouvelle usine pour fabriquer des carburants végétaux. Il s'agissait de la 9ème décision similaire prise en 4 mois. Quatre nouvelles raffineries sont en cours de construction dans la péninsule malaisienne, une au Sarawak et 2 à Rotterdam. Deux consortium étrangers - un allemand et un états-unien - mettent en place deux usines rivales à Singapour. Toutes ces usines vont faire du carburant végétal à partir de la même source : l'huile de palme.

"La demande pour du carburant végétal; écrit le Malaisian Star "viendra de l'Union Européenne... Cette toute nouvelle demande devrait au minimum absorber la majorité des stocks d'huile de palme de la Malaisie;. Pourquoi ? Parce que c'est la culture la moins chère comme source de carburants végétaux.

En septembre, les Amis de la Terre publièrent un rapport sur les impacts de la production d'huile de palme. "On estime qu'entre 1985 et 2000, le dévelopement des plantations de palmiers à huile a été responsable de 87% de la déforestation en Malaisie;. A Sumatra et Bornéo, quelques 4 millions d'hectares de forêts ont étaient convertis en plantations de palmiers à huile. Et on programme de nouvelles coupes : 6 millions d'hectares en Malaisie et 16,5 millions en Indonésie.

Presque toutes les forêts restantes sont menacées. Même le fameux Parc National de Tanjung Puting au Kalimantan a été mis en pièce par des planteurs. Les orang outans en liberté sont voués à disparaître. Les rhinocéros de Sumatra, les tigres, les gibons, les tapirs, les nasiques et des milliers d'autres espèces pourraient prendre la suite. Des milliers d'habitants de ces régions ont été expulsés de leurs terres et près de 500 Indonésiens ont été torturés lorsqu'ils tentèrent de résister. Les feux de forêts qui, si souvent étouffent la région sous d'épais nuages de fumée, sont pour la plupart allumés par les cultivateurs de palmes. Toute la région est en train de devenir un immense champ de "pétrole; végétal.

Avant que les palmiers à huile qui sont petits et rabougris, ne soient plantés, de vastes forêts d'arbres, contenant des stocks de carbones beaucoup plus importants, doivent être abattues et brûlées. Après avoir d'abord utilisé les zones plus sèches, les plantations se déplacent maintenant vers les forêts marécageuses qui poussent sur des tourbièrees. Après avoir coupé les arbres, les planteurs assèchent le sol. Lorsque les tourbières sèchent, elles s'oxydent et relâchent encore plus de carbone que celui contenu dans les arbres. En terme d'impact sur l'environnement, aussi bien local qu'international, l'huile de palme comme carburant végétal est encore plus destructrice que le pétrole brut du Nigéria.

Le gouvernement britanique l'a bien compris. Lorsqu'il annonça qu'il suivrait l'Union Européenne et garantirait que le carburant pour les transports provient pour 5,75%, de plantes en 2010, il concédait dans le rapport publié le mois dernier, que "les principaux risques environnementaux seront probablement liés à un accroissement important de la production de matière brute pour les carburants végétaux, en particulier au Brésil avec la cane à sucre et en Asie du Sud-Est avec les plantation de palmiers à huile;.

Bien conscient des risques et afin de les éviter, le gouvernement suggérait d'interdire l'importation des carburants végétaux qui détruisent l'environnement. Interrogés par le gouvernement pour savoir si une telle interdiction contreviendrait aux règles du commerce international, les consutants répondirent par l'affirmative : "des critères environnementaux obligatoires... augmenteraient beaucoup le risque d'un recours juridique international contre l'ensemble de la politique;. Le gouvernement abandonna l'idée d'interdire les importations et proposa à la place "une sorte de schéma volontariste;. Le gouvernement a donc décidé malgré tout d'aller de l'avant, tout en sachant que la création de ce marché va provoquer une augmentation massive des importations d'huile de palme, que rien ne pourra vraiment les empêcher et qu'elles vont détériorer plutôt qu'améliorer le climat.

eEn d'autres temps, ourtant, à d'autres époques, le gouvernement britannique sut défier l'Union Européenne. Mais en fait, le gouvernement britannique veut exactement la même chose que l;Union Européenne. "Il est essentiel que nous équilibrions notre demande croissante de mobilité avec nos objectifs de protection de l'environnement;, est-il écrit dans le rapport du gouvernement. Jusqu'à récemment, nous avions une politique de réduction des transports. Maintenant, et bien qu'aucune déclaration en ce sens n'ait été faite, cette politique est défunte. Comme les conservateurs dans les années 90, le gouvernement travailliste cherche à satisfaire la demande quels qu'en soient les risques. Des chiffres obtenus auprès de l'association Road Block montrent que, pour l'élargissement de la seule M1, le gouvernement va dépenser 5 milliards d'euros, c'est à dire plus que ce qu'il verse pour tout le programme sur les changements climatiques. Au lieu d'essayer de réduire la demande, le gouvernement essaye de changer les sources d'approvisionnement. Il est prêt à sacrifier les forêts tropicales de l'Asie du Sud Est pour montrer qu'il fait quelque chose et pour que les automobilistes soient contents.

Tout cela illustre la futilité des mesurettes discutées à Montréal. Essayer de satisfaire une demande croissante en carburant est pure folie quelle que soit la source d'approvisionnement. Mais les décisions douloureuses ont été évitées et tant pis si une autre partie de notre biosphère part en fumée.

 

[1] Dans ce texte, nous ne traduisons pas "biodiesel;, par "biocarburant; ou "carburant vert;, termes couramment utilisés en France mais par "carburants végétaux;. Les termes "bio; et "vert; laissent penser que tous ces produits favorisent la protection de l'environnement. On en est loin pour certains d'entre eux ! L'éthanol de maïs par exemple, gorgé de pesticides et d'engrais, demande plus d'énergie pour être fabriqué qu'il n'en donnera ! Sans parler de la consommation d'eau : une voiture qui consommerait 5l d'éthanol aux 100km aurait nécessité 45l d'eau pour chaque km parcouru !!!

[2] Il faut bien sûr relativiser ce chiffre et tenir compte des pertes liées à la transformation de la biomasse en combustible fossile. Cette étude montre que remplacer les fossiles par des biocarburants reviendrait à accaparer 22% de la production nette primaire de la biomasse terrestre soit 50% de plus qu'aujourd'hui !

http://www.amisdelaterre.org

biocarburants, agrocarburants

Priorité à l'alimentation !
La position des Verts européens sur la sécurité alimentaire et les carburants végétaux

 

1. L'euphorie autour des carburants végétaux constitue une menace pour la sécurité alimentaire mondiale.

Avec la forte hausse des prix du pétrole les paysans sont poussés à croire que leur avenir réside principalement dans la culture de plantes énergétiques destinées à la fabrication d'éthanol ou de biodiesel. Les huiles végétales coûtent souvent moins cher dans les supermarchés que l'essence à la pompe. Il est bien plus rentable de brûler des céréales que d'en faire du pain ou d'en nourrir les animaux. Mais cette euphorie qui règne autour des carburants végétaux pourrait bientôt mettre en péril la sécurité alimentaire au niveau mondial et même au niveau européen.
 



2. Les carburants végétaux ne sont pas la panacée contre les changements climatiques

La fabrication de carburants végétaux ne constitue pas la solution miracle contre les changements climatiques. Toutes les plantes vertes utilisent le CO2 en le transformant en sucre et en oxygène. Mais les pratiques agricoles actuelles de culture du maïs, des céréales, de la canne à sucre, de l'huile de palme et du soja destinée à la production de carburants reposent entièrement sur le pétrole. De nombreuses études scientifiques attestent que le bilan énergétique de la culture de plantes énergétiques est négatif. Celles qui suggèrent des bilans énergétiques positifs dans la culture industrielle des plantes énergétiques négligent d'importants facteurs car elles externalisent des inputs énergétiques significatifs comme le transport et négligent aussi d'autres impacts sur l'environnement et la sécurité alimentaire mondiale. De nombreux modèles ignorent également les risques de perte des récoltes à cause de l'augmentation des sécheresses, maladies et inondations liées aux changements climatiques, ce qui conduit à une certaine insécurité en matière d'approvisionnement alimentaire.

3. Les transports des denrées alimentaires sur de longues distances mettent en péril l'approvisionnement

L'agriculture industrialisée et l'industrie alimentaire internationale font partie des principaux consommateurs d'énergie dans le monde. Engrais et additifs chimiques, installations mécaniques, arrosage, séchage, transformation et congélation consomment d'importantes quantités de pétrole. Le transport des denrées alimentaires s'est fortement intensifié dans l'UE en raison des énormes importations de nourriture animale, de la spécialisation des exploitations agricoles et de la concentration croissante des usines de transformation et du commerce. étant donné que le secteur de l'alimentation animale et des denrées alimentaires évite les stocks et veut livrer en flux tendu, le risque d'interruptions de l'approvisionnement régional et local est très élevé. Les réserves mondiales de céréales sont à leur plus bas niveau depuis 40 ans. Un système de circuit court basé sur la commercialisation locale et régionale des produits réduirait la consommation de pétrole et le risque de pénurie.

4. Les prix bas des denrées alimentaires cachent un dumping social et écologique

Le boom des carburants végétaux est le reflet d'une production non durable de denrées alimentaires. Les prix bas des denrées alimentaires ont faussé la perception des agriculteurs et des consommateurs. Ils se fondent sur la dégradation de l'environnement et le dumping social dans les pays en développement. Les aliments biologiques, par exemple, coûtent aujourd'hui plus cher que des denrées alimentaires produites industriellement de manière intensive, alors même que l'agriculture biologique consomme de 30 à 50 % de pétrole en moins. L'agriculture biologique inclut en outre la protection de la diversité biologique, des sols et des ressources hydriques.

5. Produire de manière durable contribue à diminuer la pression sur la terre

Il n'y a pas de surplus de terres dans un système alimentaire durable. à l'échelle mondiale, l'UE est le plus grand importateur net de denrées alimentaires et d'aliments pour animaux. Des millions d'hectares de terres agricoles en dehors de l'UE et des millions de tonnes de pétrole sont nécessaires pour pouvoir offrir la quantité de produits alimentaires actuellement consommée. Pour réduire les importations de pétrole et, partant, diminuer les effets des changements climatiques, l'UE devrait stimuler son fort potentiel d'économies d'énergie et une meilleure utilisation des déchets au lieu d'augmenter, dans l'UE et au-dehors, la pression visant à la production de carburants végétaux. Le boom actuel des carburants végétaux aggrave le déclin des ressources en eau et l'épuisement des sols à l'échelle mondiale.

6. Des forêts tropicales abattues pour faire place à des cultures énergétiques

Les plantations d'huile de palme destinées à la production de carburants végétaux envahissent de plus en plus les forêts tropicales humides. La Malaisie produit près de 5 millions de tonnes d'huile de palme par an. Ces plantations ont impliqué 87% des abattages de forêts humides entre 1985 et 2000. Aujourd'hui, la forêt humide doit encore céder aux plantations de palmiers à huile quelque 6 millions d'hectares en Malaisie et 16,5 millions d'hectares en Indonésie. Au Brésil, de nouvelles forêts tropicales sont abattues pour cultiver du soja et de la canne à sucre. Le Brésil remplace déjà 40 % de sa consommation en carburants minéraux par des carburants végétaux et veut, de surcroît, exporter de grandes quantités de carburants végétaux. Le Brésil veut considérablement réduire les émissions de ses voitures mais, en fait, 80 % des gaz à effet de serre du pays sont imputables à la déforestation.

7. Manger ou conduire, il faut choisir

Le boom mondial dans la construction d'usine de fabrication de carburants végétaux conduit à une concurrence dangereuse entre les 800 millions de propriétaires d'une voiture et les 2 milliards d'êtres humains qui vivent en dessous du seuil de pauvreté. à l'échelle du monde, les propriétaires de voiture pourraient très bien être en mesure de s'approvisionner en denrées alimentaires et en carburant tandis qu'une autre partie de l'humanité n'aurait plus rien à manger. Aux Etats-Unis ce sont actuellement des milliards de dollars qui sont investis dans les nouvelles raffineries d'éthanol et de diesel de soja. Un sixième de la récolte de maïs est y déjà destiné à la production de carburant mais, dans quelques états du centre ouest du pays, la totalité de la récolte de maïs est déjà transformée en éthanol. Même si les Etats-Unis utilisaient l'ensemble de leur récolte de céréales pour fabriquer de l'éthanol, cela ne couvrirait que 16 % de leurs besoins en essence pour leurs véhicules. Dans le monde entier, les éleveurs d'animaux et les producteurs de denrées alimentaires prévoient déjà que l'on peut s'attendre à une pénurie d'aliments pour animaux mais aussi d'huile, de lait, d'oeufs et de viande à cause de la compétition croissante entre la production de denrées à des fins alimentaires d'une part et de végétaux à des fins énergétiques d'autre part.

8. Réduire la consommation de pétrole grâce aux énergies renouvelables et à une meilleure gestion des déchets

Avant que l'agriculture n'utilise le pétrole, une partie des terres servait à l'alimentation des chevaux qui tiraient la charrue. Depuis lors, la population mondiale s'est multipliée et une grande partie des meilleures terres agricoles a été perdue suite à l'épuisement des sols, la désertification et l'urbanisation. Les méthodes actuelles de production de carburants végétaux se fondent sur la monoculture qui nécessite de grandes quantités de pesticides, d'engrais, d'eau et de diesel et font généralement appel à des organismes génétiquement modifiés (OGM). Les raffineries sont centralisées et impliquent des transports sur de longues distances. Les énergies renouvelables peuvent être issues de l'agriculture lorsqu'elles font partie intégrante d'une stratégie d'économie d'énergie et d'accroissement de l'efficacité. L'agriculture pourra améliorer considérablement son efficacité énergétique si elle passe d'un système dépendant de l'importation à un système qui pratique le recyclage local de l'énergie. Tous les déchets organiques doivent être exploités de manière optimale, il faut revenir à une agriculture et un élevage durables et mettre en place, de manière combinée, des systèmes modernes d'énergie renouvelable (énergie solaire, géothermie, biogaz, énergie éolienne) à l'échelle locale.

9. Voracité énergétique contre droit à se nourrir

L'accroissement rapide de la demande d'énergies non renouvelables sonne le glas du droit de l'être humain à se nourrir. Les champions du monde de la croissance économique que sont actuellement la Chine, le Brésil et l'Inde, utilisent de plus en plus d'énergie, ce qui pourrait bientôt entraîner une extension de la famine au monde entier. L'Amérique du Nord et l'Europe consomment 65 % du pétrole mondial alors qu'elles ne représentent que 19 % de la population mondiale. La consommation croissante de viande (il faut 10 calories végétales pour produire 1 calorie animale) et le gaspillage croissant des denrées alimentaires dans la chaîne alimentaire (de nos jours, environ 35 % des aliments des états industrialisés finissent dans les poubelles) devraient être les premières cibles d'une stratégie visant à améliorer la sécurité alimentaire mondiale. Seule une réduction draconienne de la consommation d'énergie dans les pays industrialisés et une aide technique aux pays en développement pour établir une utilisation durable des ressources contribuera à une répartition équitable des ressources alimentaires et énergétiques entre le Nord et le Sud et sera couronné de succès dans la prévention des conflits et guerres pour l'énergie et la nourriture.

10. L'Union Européenne doit investir dans une agriculture peu énergivore

L'UE doit tempérer l'euphorie qui règne à propos de la production de carburants végétaux. Elle doit se concentrer sur des mesures d'encouragement visant à diminuer la consommation de pétrole et à accroître l'efficacité énergétique dans l'agriculture par des méthodes de production durable, de réintégration de la production céréalière et des transports réduits. La promotion de systèmes intégrés ayant recours aux énergies renouvelables, l'amélioration du recyclage des déchets organiques pour la production d'électricité, le chauffage, la réfrigération et la fabrication de carburant végétal destiné à une utilisation décentralisée devraient occuper le premier rang d'une stratégie axée sur une agriculture moderne, peu énergivore.

11. Evaluation de l'impact sur la sécurité alimentaire

La Commission européenne devrait procéder à une étude précise des impacts sur la sécurité alimentaire avant que la directive proposée sur les carburants végétaux ne soit mise en oeuvre. Cette évaluation devrait impliquer les partenaires commerciaux de l'UE, en particulier les pays en développement, et déterminer les impacts mondiaux de la fabrication de carburants végétaux dans les régions tropicales. L'UE devrait avoir une approche prudente en matière d'obligations de substitutions partielles des carburants traditionnels par des carburants végétaux car cela n'a globalement aucune influence sur la réduction de la consommation de carburant et ne prend pas en compte les besoins alimentaires.

12. Obligation de certification des carburants végétaux

L'UE doit introduire une certification obligatoire pour les carburants végétaux européens et importés basée sur le système de la conditionnalité et les normes appliquées à la production de nourriture pour permettre un passage immédiat de la production d'énergie à celle d'alimentation si nécessaire. Ces normes devraient inclure les impacts sur la biodiversité, l'eau et les sols, tout comme l'accès à ces ressources et à l'alimentation pour les populations locales dans les pays exportateurs de carburants végétaux, Les crédits d'impôts, les aides directes et le financement multilatéral (comme le Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto) doivent dépendre de critères de durabilité, garantis par le système de certification.

 

Pour en savoir plus :

La suite sur : http://verts-europe-sinople.net/article921.html

 

 

Vos réactions

 

environnement, nature, écologique, bio De Eliane Thiery, le 20 septembre 2007 :

Bonjour,

 

J'ai voté contre, évidemment ! Car appeler cela "biocarburant", c'est l'arnaque absolue ! Mais ça fait passer la pilule auprès des gogos que nous sommes... Les hommes politiques prennent les gens pour des débiles, mais n'ont-ils pas raison d'une manière générale ? Ils promettent tout et son contraire, et les gens font pas l'effort de réfléchir et se laissent prendre à leurs boniments. Par ailleurs, on peut lire ici ou là que x% (c'est toujours une majorité) des gens sont opposés à la corrida, à la chasse, aux OGM..., mais c'est le petit pourcentage restant qui fait la loi !

 

Pour ma part, j'aurais honte de faire un plein avec du "biodiesel" alors qu'il y a encore des gens qui souffrent de la faim partout dans le monde, y compris chez nous ! J'aurais l'impression de mettre dans le réservoir de ma voiture, en une fois, la nourriture d'un enfant pour un mois.

 

Quant aux bons esprits qui disent "utilisons les jachères pour y cultiver les plantes qui..." ont-il pensé que ces jachères, justement, sont un important réservoir de biodiversité ? Veulent-ils que toute la terre soit utilisée aux fins de circulation automobile ?

 

Un des derniers rapports de l'OCDE mentionnait qu'il serait possible, en produisant bio, de nourrir toute la population de la planète. Mais cela n'intéresse personne, apparemment : pas de gros titres dans les journaux, rien aux journaux télévisés... Et la politique européenne continue de subventionner les grosses exploitations agricoles utilisatrices de gros engins agricoles, d'engrais, de pesticides, insecticides, fongicides et autres biocides. Rien que des miettes pour les petits exploitants bio ou qui souhaiteraient se reconvertir en bio. On prétend vouloir lutter contre le chômage, mais on mécanise à tout va... Un autre rapport, de l'OCDE toujours, montrait du doigt les agro carburants en soulignant tous leurs effets négatifs. Là non plus, aucun écho à grande échelle...

 

Je m'arrête là car je pourrais encore continuer sur plusieurs pages, mais à quoi bon ? Si déjà une majorité de personnes - et surtout d'hommes (et de femmes) politiques - tenaient compte rien que des rapports de l'OCDE, cela changerait vraiment la face des choses !

 

Poursuivez votre combat, et je vous souhaite de tout coeur le plus grand succès.

 

 

environnement, nature, écologique, bioDe Joël Pétrique, le 20 septembre 2007 :

Bonjour à vous, équipe de Terre Sacrée.

S'il vous plait, pourriez-vous bannir à tout jamais le mot "biocarburant ", pour toujours utiliser "agrocarburant "?

Il me semble important de contrer cet abus de langage et cette manipulation d'opinion que revêt le mot "biocarburant ".

J'ai déjà écrit dans ce sens au Nouvel Obs, auquel je suis abonné.

Je souhaite vivement que le mot "biocarburant " n'existe plus

Merci à vous.

Joël Pétrique

biocarburants, agrocarburants biocarburants, agrocarburants biocarburants, agrocarburants biocarburants, agrocarburants Le 23 septembre 2006 : Un travail bénévole de S. M. que nous remercions vivement.




 
 
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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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