Contre La Pollution !!!  
 
  ESPÈCES MENACÉES !! 19/03/2024 07 07 54 (UTC)
   
 

« 1 espèce sur 1000 disparaît chaque année »

La biodiversité, c’est-à-dire la diversité des gènes, des espèces et des écosystèmes connaît une érosion sans précédent.

Ainsi, les espèces disparaissent à un rythme mille fois supérieur au taux d’extinction naturel et cette crise d’extinction sans précédent est due à l’activité directe ou indirecte des hommes.

L’indice planète vivante qui estime les effectifs de certaines populations d’animaux dans les forêts, dans les océans et côtes et dans les eaux douces, s’est réduit de 30% depuis les années 1970 .

Destruction et fragmentation des habitats, surexploitation par la récolte, la chasse, la pêche et le commerce, introduction d’espèces exotiques envahissantes, changements climatiques, pollution et gaspillage sont leurs principales causes de disparition.

A travers ses programmes de conservation des habitats dans les 235 écorégions du monde, le WWF nourrit l’ambition de conserver plus de 85% de la diversité biologique sur terre.


Les 10 espèces les plus menacées

Les 10 espèces animales les plus menacées, selon le WWF, souffrent toutes des activités humaines. Le danger est direct, mais c'est aussi la destruction de leur habitat qui est responsable de ce constat.
 
Grand requin
grand requin blanc
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Tigre du Bengale
tigre du Bengale
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Napoléon
napoléon
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Eléphant d'Asie
éléphant d'Asie
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Cacatoès
cacatoès à huppe jaune
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Gorille
gorille des montagnes
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Panda géant
panda géant
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Tortue
tortue à nez de cochon
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Dauphin de l'Irrawaddy
dauphin de l'Irrawaddy
fiche détaillée
     
   

Une liste rouge de 15 600 espèces
La "liste rouge" de l'IUCN (Union mondiale pour la Nature) des animaux menacés compte plus de 15 600 espèces. Elle distingue en autre les espèces dépendantes de la conservation, les espèces vulnérables, les espèces en danger (canard bleu de Nouvelle-Zélande) et celles en danger critique d'extinction (vison européen, esturgeon), et enfin les espèces éteintes à l'état sauvage, notamment certaines espèces végétales.

Les 10 animaux les plus menacés
La disparition de ces espèces est profondemment liée à la détérioration de l'environnement, et ce déboisement aggrave une situation déjà très préoccupante : ainsi, la disparition des ramins, arbres tropicaux de Malaisie et d'Indonésie utilisés pour la fabrication de queues de billard, nuit à l'équilibre naturel des tigres et des orangs-outans.

Des raisons d'espérer
 
La conciliation des intérêts commerciaux et écologiques semble maintenant difficile. Cependant, les efforts des organisations ne sont pas sans résultats : le nombre de pandas vivant dans la nature en Chine a par exemple augmenté de plus de 40% entre 1980 et aujourd'hui.






I - Introduction
     Depuis l’origine de la vie, les espèces végétales et animales évoluent, s’adaptent ou disparaissent. C’est en 1858 que Charles Darwin expose la théorie de l’évolution par la sélection naturelle, celle qui bien avant la découverte des mutations génétiques (Mendel, début du XX° siècle) met en avant des variations aléatoires offrant à certaines espèces le pouvoir de s’adapter, de dominer et de survivre aux plus faibles. Cette description de l’évolution naturelle ne prenait pas en compte que moins d’un siècle plus tard, l’homme allait développer des activités responsables de bouleversements profonds dans les cycles naturels et infliger à notre planète des blessures irréversibles.
     Lorsqu’on parle d’évolution en  paléontologie, hors mis les grandes crises qui sont à l’origine d’extinctions massives, on évoque des changements climatiques qui se sont développés sur plusieurs millions d’années et qui ne peuvent être perçus à l’échelle d’une vie humaine. Ce que les activités humaines ont profondément modifié, c’est la vitesse à laquelle les éléments naturels évoluent aujourd’hui et risquent d’accélérer pour les années à venir, suivant les prévisions ou extrapolations produites par des modèles mathématiques. Notre planète s’est réchauffée d’environ 1 degré au cours de ce dernier siècle. A ce rythme là, dans deux millénaires, la terre aura une température de 20°C supérieure à l’actuelle ! Quelle que soit la limite supportable par l’ensemble des organismes vivants, le bout du tunnel n’est qu’à quelques milliers d’années. 


II - Les activités humaines concernées
 
    Sources de rejets atmosphériques : l’industrie et les transports sont producteurs de gaz toxiques qui nuisent à la végétation et aux être vivants, soit par le contact direct, soit par le retour des substances acides avec les eaux de pluie. De plus, le CO, CO² et NOx sont des gaz à effet de serre et contribuent au réchauffement de la planète.
    Abattage des forêts : sans compter la destruction de sources productrices d’oxygène, la végétation abattue génère aussi de grandes quantités de CO et CO² dans son processus de décomposition, le CO étant le gaz le plus toxique pour l’homme et plus généralement pour la vie.
    Agriculture : l’utilisation de pesticides chimiques pour « déparasiter » les cultures ainsi que les engrais riches en nitrates et phosphates sont drainés par les eaux pluviales et atteignent des cours d’eau dont l’équilibre peut être gravement perturbé par des proliférations d’algues indésirables qui profitent de ces apports.
    Pollution urbaine : les transports comptent parmi les plus gros producteurs de gaz à effet de serre avec en plus des rejets de corps gras et d’hydrocarbures imbrûlés qui pénètrent dans le sol et polluent les nappes phréatiques. La collecte, le tri et le recyclage des déchets est le second souci majeur des agglomérations, toujours en voie de progrès, mais de manière très insuffisante.
    Pollution maritime : Souvenez-vous de la campagne « SOS Mer Propre » de la Fondation Nicolas Hulot dont les spots télévisés affichaient : « certains en font des tonnes, n’en rajoutons pas ! » … Les tonnes sont les catastrophes pétrolières qui comprennent les échouages et accidents de navires, mais surtout les dégazages permanents qui au cours d’une année font bien plus de dégâts que les naufrages de l’Erica et du Prestige réunis. « Ce que l’on rajoute », ce sont les déchets abandonnés et le souillage du « je m’en foutisme » individuel qui multiplié par le nombre d’âmes concernées reste le pire fléau de la terre !
    Pollution par les déchets solides : c’est celle qui découle des deux points précédents, du comportement de chacun et qui sert de triste exemple dans nos activités pédagogiques. Hors mis les déchets non biodégradables comme le verre ou les métaux lourds, la plupart des plastiques et caoutchouc mettent des centaines d’années pour se dégrader, lorsque ce ne sont pas des sacs dérivants qui tuent directement des Cétacés, Tortues, Môles, qui les ingèrent en les prenant pour des Méduses. De nombreux déchets solides sont encore abandonnés dans la nature comme le montrent ces tristes images de plages après une belle saison touristique !
 

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.III - Les espèces menacées
     Un registre international est tenu à jour et considéré comme la base de données officielle des espèces menacées : il s’agit de la liste rouge des espèces menacées initiée et gérée par  l’UICN (International Union for Conservation of Nature). Cette liste ne compte pas moins de 2500 espèces. Cette liste est consultable sur Internet à l’adresse : http://www.redlist.org/ . En France, environ 150 espèces sont menacées de disparaître, et en Méditerranée, quelques unes ont du faire l’objet d’arrêtés préfectoraux pour réglementer ou interdire leur pêche. 
     Peu nombreuses sont les espèces qui s’éteignent naturellement. L’abattage massif de forêts tropicales entraîne systématiquement la disparition d’espèces endémiques (que l’on ne trouve qu’à cet endroit) et pour qui les conditions de vie ou de reproduction ne sont plus réunies. D’une manière générale, la plus grande cause de disparition est la modification ou la suppression de l’habitat et des conditions de vie ; c’est le cas chez nous pour les Tortues marines (Tortue caouane et Tortue Luth) qui voient leurs aires de ponte disparaître au profit de constructions littorales ou encore le Phoque moine de Méditerranée qui a besoin d’espaces sauvages pour s’épanouir. La modification des conditions de vie est aussi provoquée par l’introduction d’espèces domestiques ou associées à la présence humaine (chiens, chats, bétail,… rats, cafards, etc.…). L’exemple qui nous est le plus proche actuellement est l’introduction de la Tortue de Floride qui se substitue dans nos cours d’eau à la Cistude d’Europe.

 
     D’autres cas passent bien plus inaperçus comme la migration de certaines espèces de vertébrés marins depuis le sud de la Méditerranée vers le nord. Cela peut paraître naturel, normal, voir anodin. Mais ces migrations sont très probablement liées au réchauffement de la Méditerranée (+ 0,5 °C pour le XX° siècle), influencé par celui de la planète. Le « Poisson lézard » est actuellement l’exemple le plus inquiétant. S’agissant d’une espèce méditerranéenne, elle n’est pas comptée parmi les espèces invasives (introduites) et de ce fait, ne fait l’objet d’aucun débat. Ce poisson, présent depuis assez longtemps sur nos côtes, envahit actuellement les fonds sablonneux de manière spectaculaire. Son mode de vie est identique à celui des Vives et dans les calanques de la Côte Bleue, que je sillonne régulièrement, un phénomène de substitution est entrain de se produire. Sans pouvoir me prononcer sur une échéance irréversible, ce problème mérite quand même une attention particulière.

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IV - Protection de la nature et constat d’échec
     Toute opération visant à protéger un site naturel, ainsi qu’une espèce animale ou végétale, est le constat d’un échec. Même si nécessaires aujourd’hui, ces obligations de recours découlent de comportements irréfléchis conduisant à la détérioration ou à la surexploitation de peuplements qui un beau jour soulèvent la peur de l’irréversible. Naissent alors les parcs ou réserves naturelles et les réglementations de pêche ou de chasse qui conduisent également à des interdictions totales. Pourquoi en arriver là ?
     Certains bouleversements sont plus médiatisés que d’autres. La Tortue de Floride, tout comme la Caulerpe, ont fait la une des journaux parce qu’elles ont été directement introduites par l’homme. La traque des Requins fait aussi couler beaucoup d’encre, car la menace d’extinction pour un bon nombre de leurs espèces se paie actuellement au prix fort, celui de leur ailerons qui font fureur chez de ridicules gastronomes. L’histoire du Corb et de ses otolithes, par contre, est bien peu connue. Quant aux migrations imputées au réchauffement de la planète, dont fait partie l’exemple du Poisson lézard cité précédemment, sont à peine remarquées.
     Si j’insiste sur le Poisson lézard « Sinodus saurus », c’est parce que les espèces invasives font l’objet de nombreuses études (La Caulerpe en Méditerranée, la Crépidule en Bretagne …). Le Lézard, lui n’est pas considéré comme tel. Et pourtant, il est entrain de perturber un écosystème qui mérite autant d’attention et de compréhension pour expliquer une fois de plus qu’il ne s’agit pas d’une fatalité. Alors qu’importe l’origine d’un bouleversement lorsque le mal existe. Il est indispensable de soulever l’origine de toutes les anomalies constatées, même si les scientifiques qui proposent des solutions ne sont toujours pas entendus et n’obtiennent jamais les fonds nécessaires pour mettre en pratique leurs actions. 
     La conclusion, c’est toujours le constat d’échec ! mais le constat est nécessaire pour faire prendre conscience de l’étendue des dégâts et il ne faut pas baisser les bras. L’accumulation de faits démontrant qu’il y a systématiquement à l’origine des dégâts une activité humaine, finira peut-être par éveiller l’attention des politiques environnementales qui ont aujourd’hui encore un intérêt bien trop politique et bien trop dépendant de la réalité économique. L'écologie ne doit pas être liée à des tendances politiques, elle doit grandir avec les générations comme une culture universelle, la culture de tous pour le respect de la vie et les droits des générations futures.


V - Quelques exemples en Méditerranée  Espèces menacées et protégées par des arrêtés préfectoraux :

- Les Cétacés :

     De nombreux mammifères marins figurent sur la liste rouge des espèces menacées. Baleines, Cachalots, Orques, Dauphins et Marsouins sont victimes d’ « accidents » de pêche, de collisions bien souvent fatales avec des gros navires et surtout de la pollution par les métaux lourds (mercure, cuivre, zinc, plomb …) ou les organochlorés (composés à base de chlore : pesticides, insecticides …) qui sont à l’origine de troubles graves qui peuvent concerner certaines fonctions vitales dont notamment celles de la reproduction ou encore du sens de l’orientation. Les échouages, solitaires ou massifs, laissent le plus souvent un sentiment d’impuissance car ils sont, dans la plupart des cas, difficiles à expliquer et sans solution préventive. Il ne reste généralement que l’intervention d’urgence qui permet parfois de sauver quelques individus lorsque la découverte se fait à temps.
 

- Le Mérou brun

      Le Mérou, un des rares poissons qui a développé une relation « amicale » avec l’homme en raison d’une accoutumance rapide et favorisée par le nourrissage que pratiquent des plongeurs. Il est même devenu une attraction commerciale pour certains clubs de plongée qui entretiennent cette relation pour donner plus d’intérêt aux sorties sous-marines touristiques. Dans un but de découverte pure, ceci pourrait être une bonne chose, car faire découvrir la vie marine contribue à développer sa protection. Mais le problème est que rendre de tels poissons familiers à la présence de l’homme les expose à une autre catégorie de plongeurs : les chasseurs sous-marins. Même s’il y a toujours une bonne part de pratiquants qui sont respectueux de « bonnes pratiques », un nombre qui sera toujours trop important n’ont que faire des conséquences de leurs activités et ne verrons toujours en ce poisson qu’une proie facile à capturer et surtout un trophée de choix en raison de sa taille importante.

- La Datte de mer

    Ce curieux bivalve est aussi connu sous le nom de « Moule perforeuse » en raison de sa capacité à creuser des galeries dans la roche en sécrétant un acide. Outre une constatation de réduction massive des populations de ce mollusque dans certaines régions, l'interdiction de pêche est plutôt liée à son mode de vie. De ce fait, la meilleure méthode de récolte était l'explosif ou encore le burin ou le marteau-piqueur pour aller l'extraire de la roche... 
                                     ...... la stupidité de l'homme a-t-elle des limites ?
 

- Le Jambonneau ou  Grande nacre

     Le Jambonneau « Pinna nobilis » est une moule géante qui peut atteindre 1 mètre de hauteur. Elle vit dans les fonds sablonneux, au milieu d’herbiers de Posidonies et se tient en position verticale, enracinée dans le substrat par le byssus. Sa chair n’est pas comestible, mais ses valves à l’intérieur nacré ont été trop convoitées pour servir d’ornement. De plus sa position verticale l’expose aux filets de pêche, engins de traîne et ancres de bateaux qui les arrachent de leur support. Sa protection passe par une interdiction de ramassage, mais également par une réglementation des mouillages dans certaines zones.
 

     A cette liste s’ajoutent les herbiers de Posidonies qui souffrent de la pollution, des constructions côtières et du dragage des ancres ou des engins de pêche. L’Oursin diadème, espèce aux longs piquants, devenu très rare le long des côtes françaises ; La Patelle géante et la Grande cigale, victimes de surexploitation, puis les Tortues marines et le Phoque moine, pour qui les zones sauvages qui leur permettaient de s’abriter et surtout de se reproduire ont été remplacées par des aménagements littoraux.

 

     D’autres espèces sont menacées sans bénéficier de protection légale. On peut citer les Hippocampes, les Porcelaines, le Coralligène et autres animaux marins qui sont appréciés des collectionneurs de souvenirs de plongée …. Il ne s’agit là, je l’espère, que d’un manque de sensibilisation et de connaissance du milieu marin qui sera rapidement comblé par les nombreuses campagnes pédagogiques qui concernent toute personne qui s’approche du bord de mer.

     Un dernier exemple : le Corb, merveilleux poisson convoité pour la finesse de sa chair, mais surtout pour la beauté de ses otolithes, concrétions calcaire de l’oreille interne, organe de l’équilibre et malheureusement pour lui, semblables à des pierres qui ont pris un aspect précieux au regard de l’homme … Hallucinant !!!   Devenu extrêmement rare sur la Côte Bleue, il a fallu la création de deux réserves naturelles pour commencer à revoir quelques spécimens fréquenter les zones rocheuses de nos calanques.




La Liste rouge des espèces menacées

Grâce à la Liste rouge de l’UICN, on sait aujourd’hui de façon sure que 12% des espèces d’oiseaux, 21% des mammifères, 30% des amphibiens et un tiers des espèces de conifères sont menacées d’extinction mondiale. La Liste rouge de l’UICN est retenue par la Convention sur la diversité biologique comme un indicateur privilégié pour suivre l’état de la biodiversité dans le monde.

Qu’est-ce que la Liste rouge ?

La Liste rouge de l’UICN constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces végétales et animales. Elle s’appuie sur une série de critères précis pour évaluer le risque d’extinction de milliers d’espèces et de sous-espèces. Ces critères s’appliquent à toutes les espèces et à toutes les parties du monde.

Fondée sur une solide base scientifique, la Liste rouge de l’UICN est reconnue comme l’outil de référence le plus fiable sur l’état de la diversité biologique spécifique. Sur la base d’une information précise sur les espèces menacées, le but essentiel de la Liste rouge consiste à mobiliser l’attention du public et des responsables politiques sur l’urgence et l’étendue des problèmes de conservation, ainsi qu’à inciter la communauté internationale à agir en vue de limiter le taux d’extinction des espèces.

La Liste rouge permet de répondre à des questions essentielles, telles que :

• Dans quelle mesure telle espèce est-elle menacée ?
• Par quoi telle ou telle espèce est-elle spécialement menacée ?
• Combien y a-t-il d’espèces menacées dans telle région du monde ?
• Combien a-t-on dénombré de disparitions d’espèces ?

Comment la Liste rouge est-elle établie ?

Le système mis au point pour l’établissement de la Liste rouge est le résultat d’un vaste processus de concertation, d’élaboration et de validation de plusieurs années, mené par les experts de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN.

Avec le système de la Liste rouge de l’UICN, chaque espèce ou sous-espèce peut être classée dans l’une des neuf catégories suivantes : Eteint (EX), Eteint à l’état sauvage (EW), En danger critique d’extinction (CR), En danger (EN), Vulnérable (VU), Quasi menacé (NT), Préoccupation mineure (LC), Données insuffisantes (DD), Non évalué (NE).

La classification d’une espèce ou d’une sous-espèce dans l’une des trois catégories d’espèces menacées d’extinction (CR, EN ou VU) s’effectue par le biais d’une série de cinq critères quantitatifs qui forment le coeur du système.

Ces critères sont basés sur différents facteurs biologiques associés au risque d’extinction : taux de déclin, population totale, zone d’occurrence, zone d’occupation, degré de peuplement et fragmentation de la répartition.

 
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LES NORMES EN VIGUEUR, Y COMPRIS LES NOUVELLES NORMES EUROPPEENNES POSENT PROBLEME POUR PLUSIEURS RAISONS :

- D'abord, seuls les rejets dans l'atmosphère sont pris en compte dans le calcul des rejets d'un incinérateur. Or, d'après Greenpeace [1], " La réduction des émissions de dioxine et des métaux lourds dans les fumées semble avoir abouti à un accroissement parallèle du re largage de ces substances dans les cendres résiduelles, qui contaminent notre environnement".

Conclusion : les quantités de polluants rejetées dans l'environnement sont largement sous-estimées.

- Par ailleurs, selon le même rapport, Les nouvelles directives européennes n'ont pas formulé leurs objectifs de réglementation et de contrôle en fonction des impacts sur la santé humaine, mais en fonction de la faisabilité technique.

Cela signifie que les normes s'alignent sur les évolutions techniques en matière de traitement des fumées. Elles ne s'alignent pas sur les recherches en matière de santé.

Pour preuve, la lettre du SMVO de mai 2000 présente un tableau qui compare les rejets garantis par le projet d'incinérateur géant et les normes. Dans ce tableau, on constate qu'une installation à la pointe de la technique parvient tout juste à respecter les normes, dans le meilleur des cas pour les molécules dangereuses comme les dioxines et les furannes, de nombreux métaux lourds (Sb, As, Pb, Cr, Co, Cu, Mn, Ni, V, Sn, Se, Te), les chlorures d'hydrogène, l'oxyde d'azote et d'autres polluants.

- Concernant les rejets dans l'atmosphère, l'incertitude sur les quantités de polluants relargués est liée à la méthode de mesure. En Belgique une étude a montré que la technique de mesure des dioxines sur quelques heures (18 heures dans l'étude) avait sous estimé les émissions de dioxines par un facteur trente à cinquante. Or en France les mesures ont lieu sur des périodes de 6 à huit heures.

En conclusion, il est permis de douter des garanties données par un constructeur en matière de quantité de polluants rejetés dans l'atmosphère.

- Une étude publiée par The Lancet en mai 2001 (cette revue fait autorité au niveau mondial en matière d'études épidémiologiques) montre que même des doses de polluants très faibles ( en dessous des normes ) entraînent des modifications biologiques et des conséquences négatives pour la santé.
  ( Pollution ! )
Être exposé aux polluants atmosphériques c'est entrer en contact avec eux par l'intermédiaire de l'air ambiant. L'effet sanitaire éventuel est lié, notamment à la "dose absorbée". Cette dose est éminemment difficile à mesurer (Plan Régional IDF sur la Qualité de l'Air - PRQA, 1999)
L'impact de la pollution dépend de notre état de santé, de la concentration des polluants dans l'air, de la durée d'exposition, et de l'importance des efforts physiques que nous réalisons.
Ces quatre facteurs sont très importants dans l'évaluation précise de risques sanitaires liés à la pollution chez un individu. Et, ce dernier point est particulièrement sensible dans les zones de loisirs où les activités physiques et sportives sont nombreuses et les enfants plus fragiles présents.

Les véhicules de type diesel sont fortement émetteurs d'oxydes d'azote et de particules fines. En effet, les diesels émettent 30 à 100 fois plus de particules que les véhicules à essence, ce qui constitue 90 % des particules émises par l'ensemble des véhicules !
La composition des particules qui sont présentes dans l'atmosphère reste complexe à déterminer vu qu'elles résultent de mélanges de substances et d'agrégats dont l'origine, la granulométrie et la composition chimique varient en fonction du temps et de l'environnement.
On peut ainsi y relever du carbone, des composés minéraux d'origine tellurique ou anthropique (métaux, sels, nitrates, sulfates, composés organiques : Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP)).
L'adjonction d'additifs dans le gazole pour le rendre plus performant est également à l'origine de la toxicité des particules. Les sulfates et le carbone restent les constituants principaux des particules. De plus, celles qui sont émises par les différentes sources se modifient au cours de leur passage dans l'atmosphère. Par exemple, une particule carbonée d'origine diesel de 0,1 micromètre (µm) peut s'agglomérer avec d'autres particules et s'enrober de nitrates et de sulfates provenant de la transformation chimique des polluants gazeux.
  ( Pollution de l'air )
Dorénavant, les médias relatent quotidiennement les problèmes environnementaux. Les occasions sont malheureusement devenues multiples et la pollution atmosphérique s'impose comme un sujet qui préoccupe de plus en plus les citoyens, les journalistes, les politiques et les gouvernements.
A ce titre, les alertes sont nombreuses comme en témoigne la presse : "En Île-de-France AIRPARIF recommande aux personnes à risques (jeunes enfants, personnes asthmatiques ou allergiques, insuffisants respiratoires chroniques, personnes âgées... ) d'éviter toute activité physique intense et de respecter scrupuleusement les traitements médicaux en cours" (TF1, le 18 juillet 1999) ; "La pollution atmosphérique s'est aggravée en Île-de-France : Tous les éléments étaient conjugués pour que des pics de pollution atmosphérique soient à nouveau enregistrés (...) une météo défavorable, avec du soleil et un vent faible, une circulation routière très intense" (Le Monde, le 30 juillet 1999).

Ces deux extraits de presse écrite et de journal télévisé rendent compte des quatre composantes de la pollution atmosphérique :

* celle-ci est nuisible à la santé des personnes sensibles et vulnérables,
* les activités sportives leur sont déconseillées,
* elle se traduit par des " pics " lors de situations météorologiques anticycloniques,
* elle émane majoritairement du trafic routier.

L'état de la qualité de l'air en Île-de-France est donnée par le réseau de surveillance AIRPARIF.

Ces informations et ces préoccupations relativement récentes (elles datent d'une vingtaine d'années environ) attestent du renforcement des réseaux de mesures de la pollution atmosphérique et expliquent les agitations politiques et gouvernementales.
La journée annuelle "En ville sans ma voiture" dont les avantages ne sont pas perçus unanimement en est un exemple tout comme les efforts très récents des constructeurs automobiles qui nous proposent enfin des moteurs alternatifs (hybrides, électriques...).

Tandis que la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie fut promulguée fin 1996, la même année les programmes PRIMEQUAL (qui a pour objectif de dresser un état des connaissances sur les différents aspects de la pollution atmosphérique) et PREDIT (focalisé sur la pollution des transports terrestres) se sont associés sous le terme PRIMEQUAL-PREDIT, programme national de recherche pour une meilleure qualité de l'air à l'échelle locale. Ceci, afin de maintenir la cohérence de toutes les recherches menées dans le domaine de la pollution de l'air urbain. De plus, l'année 1999 a vu apparaître les Plans Régionaux pour la Qualité de l'Air (PRQA) qui répertorient sur une échelle régionale les principaux polluants atmosphériques et l'évolution des sources d'émissions.
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